Lundi 15 Novembre s’est tenue une réunion sur le télétravail.
Cette réunion avait pour but de faire un point sur l’existant et les dernières propositions des OS sur le sujet, en vue d’avancer sur le nouveau texte. Pour rappel, l’accord actuel expire à la fin de l’année.
Globalement les salariés adhèrent à ce dispositif, et la majorité semble favorable à son extension. En conséquence, au cours de la réunion, il a été évoqué le 3ème jour de télétravail. La direction a été claire, c’est non ! Sans nous donner d’arguments réellement convaincants …
En réaction, nous avons alors proposé de mettre en place un contingent annuel de jours supplémentaires qui remplacerait ce 3ème jour fixe. Sur le même modèle, nous avons à nouveau demandé l’accès au télétravail pour les salariés ayant un temps de travail inferieur à 50%, cette fois via un quota de jours annuels uniquement, vu que la direction avait déjà indiqué qu’ils refuseraient des journées fixes pour ces personnes.
Cette dernière nous a, par ailleurs, confirmé qu’il y avait des réflexions en cours sur le flex office qui ne dépendront pas du 3ème jour de télétravail. A ce stade, nous ne savons d’ailleurs pas si ce changement donnera lieu à une négociation à part entière, ce que nous souhaitons, ou s’il sera englobé dans les décisions présentées au CSE.
Il reste aussi à venir la discussion sur les indemnités des frais liés aux jours télétravaillés et d’un forfait lié à l’installation à domicile pour tous. Nous espérons que les débats porteront surtout sur les modalités car la direction n’a pas manifesté d’opposition.
D’autre part, nous demandons des modifications sur la rédaction d’un paragraphe de l’accord, plus spécialement sur les problèmes liés aux intempéries, grèves… En effet, certains évènements récents ont révélé un manque de réactivité préjudiciable pour les salariés et une disparité de traitement selon les sites que nous souhaitons voir disparaitre.
Prochaine réunion à venir 6 décembre, nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour la suite.
Mi-octobre s’est tenue une réunion pour étudier les résultats de nos contrats santé et prévoyance.
Immédiatement après cette présentation des résultats, l’assureur a présenté sa position, qui prévoyait une augmentation de 4 % pour le contrat santé et de 16% pour le contrat prévoyance. Ces premières positions se sont faites un peu sous pression, notre employeur/assureur nous menaçant une fois de plus de résiliation, ou d’une revue à la baisse drastique de nos garanties prévoyance.
Au vu des documents proposés, ces propositions étaient inacceptables pour les élus SUD SOLIDAIRES, qui ont fait des contre-propositions, et insisté pour avoir une rencontre en direct avec un responsable de la direction technique.
A cette occasion, notre position, partagée par la plupart des autres organisations syndicales, a finalement été entendue, et nous avons obtenu des avancées significatives, en particulier l’annulation pure et simple de l’augmentation de la cotisation santé, qui n’était pas justifiée lorsqu’on nous présente un contrat à l’équilibre, et même bénéficiaire sur les années précédentes.
Pour la prévoyance, nos résultats étant déficitaires, et même si cela n’aurait pas été notre premier choix, nous avons accepté le compromis et conservé l’augmentation de 16 % pour équilibrer notre contrat.
Même si 16% d’augmentation peuvent sembler élevés, l’employeur prenant en charge 100 % de la cotisation décès et invalidité, le montant mensuel restant à charge pour le salarié est de moins d’un euro pour un salaire moyen non-cadre, et de l’ordre de deux euros pour un cadre.
Nous avons également obtenu le report à 2023 de l’augmentation des taux de gestion, ce qui nous aligne avec la politique menée par le groupe pour ses autres clients.
Vos élus SUD SOLIDAIRES ont conscience que ces propositions ne sont pas idéales, mais le contexte de la négociation est important, et nous tenons compte du fait que contrairement à ce que nous avions connu par le passé, lors de la dernière entrevue avec les partenaires sociaux, la direction technique s’est montrée pour une fois disposée à négocier et à faire des concessions.
Nous avons donc choisi d’être signataires de ce nouvel accord, qui nous semble pour une fois un bon compromis pour une gestion responsable de nos contrats santé/prévoyance, sans accabler les salariés du groupe en leur faisant porter toute la responsabilité financière de la politique de la direction et des événements extérieurs.
A l’avenir, chaque année les comptes continueront à être présentés à vos représentants syndicaux, et nous resterons vigilants pour ne pas accepter de revalorisations des cotisations injustifiées, en espérant que nous ne retournerons pas à des positions trop tranchées des deux côtés, avec des menaces qui n’aboutissent jamais.
A la demande de toutes les organisations syndicales AG2R LA MONDIALE, le Directeur Général du groupe avait accepté une rencontre le 1er juillet.
L’objectif des représentants du personnel était d’obtenir une prime exceptionnelle pour tous les salariés de 1000 euros.
Les arguments des organisations syndicales étaient forts et légitimes :
La seule réponse d’André Renaudin a été de rappeler le non-recours au chômage partiel, le maintien des salaires durant la crise sanitaire et la fragilité du groupe malgré des résultats meilleurs qu’attendus. Autant de raisons pour la direction de refuser notre demande de prime de 1000 € pour valoriser la résilience de tous les salariés.
Nos arguments, notamment ceux liés à l’engagement de chacun, à la perte de pouvoir d’achat, à la non-compensation financière du coût du télétravail, à la baisse continue des frais de personnel depuis 5 ans (-15% et -1300 CDI), n’ont pas ébranlé le Directeur Général.
Finalement, la direction a décidé d’octroyer une prime de seulement 250 euros, encore proratisée en fonction du temps de travail.
Pour verser une prime dite « Macron », la législation oblige la direction à ouvrir une concertation avec le CSE. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elle camperait sur cette position d’une prime de seulement 250 euros, malgré les interventions des organisations syndicales, soutenues par une pétition des salariés.
Pour dénoncer ce simulacre de dialogue social (décision unilatérale de l’employeur), l’ensemble des élus a décidé de boycotter la réunion de CSE du 13 septembre et de n’y envoyer seulement que la secrétaire du CSE.
Ainsi, l’obligation légale d’information aura été satisfaite, la prime minimale de 250 euros pourra être versée, mais les élus ne serviront pas à cautionner la politique salariale inique de la direction d’AG2R LA MONDIALE.
Rappelons les paroles de notre Directeur Général :
« J’exprime toute mon admiration aux collaboratrices et aux collaborateurs pour l’exemplarité de leurs actions au service des assurés. Je leur adresse toute ma reconnaissance pour le travail accompli. J’ai demandé à Claire Silva, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, d’augmenter le budget prévu […]»
Quels ont été les effets réels de cette promesse ? L’enveloppe la plus faible pour les augmentations salariales de ces dernières années, soit 800 000 euros pour les augmentations collectives de plus de 10000 salariés, pour un total de 39 millions € d’économies sur le fonctionnement du groupe à cause de la crise sanitaire.
*Inique : qui manque à l’équité, qui est contraire à la justice. Nous affirmons que ce qualificatif correspond aux fondements actuels de la politique sociale du groupe AG2R LA MONDIALE.
À la demande de toutes les organisations syndicales du groupe, André Renaudin a accepté une rencontre le 1er juillet.
Nos objectifs lors de cette rencontre :
• Mettre en avant des efforts réalisés par les salariés durant la crise sanitaire pour maintenir l’activité dans des conditions souvent difficiles (matériel, accès internet, horaires, week-end…)
• Remonter la déception des salariés due aux augmentations 2021 les plus faibles jamais connues et ce, en contradiction avec les annonces faites par André Renaudin sur Déclic,
• Rappeler les marges de manœuvre existantes pour une politique salariale plus généreuse puisque le groupe a économisé plus de 39 millions d’euros sur ses frais de fonctionnement.
Puisque les NAO se sont achevées sur un constat d’échec, les organisations syndicales ont revendiqué une prime de 1000 euros pour tous.
En réponse, André Renaudin a simplement rappelé le non-recours au chômage partiel, le maintien des salaires durant la crise sanitaire et la fragilité du groupe malgré des résultats meilleurs qu’attendus.
Autant de raisons pour la direction de refuser notre demande de prime de 1000 € pour valoriser la résilience de tous les salariés.
Nos arguments, notamment ceux liés à l’engagement de chacun, la perte de pouvoir d’achat, la non-compensation financière du coût du télétravail, la baisse continue des frais de personnel depuis 5 ans (-15% et -1300 CDI), n’ont pas ébranlé le Directeur Général.
Nous espérons que la période estivale sera favorable à la réflexion et à une prise de conscience que les salariés attendent une reconnaissance pécuniaire plus importante pour les efforts accomplis durant 18 mois de confinement.
En attendant, continuez à signer la pétition intersyndicale pour le versement d’une prime de 1000 euros, tout en restant dans la perspective d’un éventuel mouvement social au mois de septembre
https://www.petitionenligne.net/prime-ag2rlm
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Deux bonnes nouvelles pour aborder l’été, données en direct de la réunion du CSE :
Notre DRH Claire Silva vient d’annoncer en aparté en cours de CSE que le projet de spécialisation des sites vers la Retraite ou la Prévoyance a été jugé après études approfondies non pertinent et est donc purement et simplement annulé. Elle a de plus tenu à ajouter qu’il ne serait pas reporté mais bel et bien abandonné.
Un vrai soulagement pour les salariés de Balma, Reims et Rennes qui conserveront finalement leur métier !
Comme nous l’avions précédemment évoqué, nous vous confirmons par ailleurs qu’une prolongation jusqu’au 31/12/2021 a été signée concernant l’accord sur l’utilisation du compte épargne temps dans le cadre d’un congé de fin de carrière. Les salariés nés au plus tard le 31 décembre 1966 pourront ainsi profiter de ce dispositif. ATTENTION ! il faudra en faire la demande courant 2021 pour bénéficier des dispositions de l’accord actuel.
Il est prévu de rouvrir les négociations sur ce sujet avec la direction pour aboutir à un nouvel accord qui pourrait s’appliquer à partir de début 2022 pour continuer à bénéficier de cette possibilité.