Disparition de l’activité prestation santé sur le site de Grenoble :
Le 25 mai, les Représentants de proximité ont été consultés sur la disparition d’une partie des activités du service Assurance de personnes. Il a été décidé par la direction prévoyance santé de supprimer l’activité prestations santé en raison de l’atteinte d’une taille critique. Un dispositif d’accompagnement des collaborateurs concernés est en cours pour l’intégration des personnes concernées dans leurs nouvelles activités.
Bien qu’une organisation sérieuse ait été mise en place, nous, SUD SOLIDAIRES, déplorons cette pratique et avons rendu un avis défavorable pour les raisons suivantes :
Information sur le déploiement du Flex office :
Le déploiement du Flex office a déjà commencé sur les sites parisiens (Levallois, Malesherbes, Paradis) et marseillais. Les prochains sites concernés seront Brune (Paris), Bordeaux, Grenoble, Bezannes et Nantes.
En ce qui concerne notre site grenoblois, au cours de l’été, la DIMEX va contacter toutes les directions présentes sur site pour lister les personnes, les éventuels besoins de recrutement, le statut de chaque collaborateur et leur planning de présence.
Nous nous posons la question de l’intérêt d’un tel projet sur Grenoble. L’abandon de deux étages va-t-il générer de réelles économies à l’échelle de notre Groupe ?
Nous n’avons pas eu de réponse à cette demande, le groupe ne souhaitant pas communiquer sur les aspects financiers.
Affaire à suivre ….
Le déploiement du Flex Office a déjà commencé sur les sites parisiens (Levallois, Malesherbes, Paradis) et marseillais. Les prochains sites concernés seront Brune (Paris), Bordeaux, Grenoble, Bezannes et Nantes.
Alors que les premières mises en place se concrétisent, dans un flou parfois frustrant tant pour les salariés eux-mêmes que pour leurs représentants élus, qui peinent à apporter des réponses précises à toutes vos préoccupations pourtant légitimes sur ce sujet, le processus de consultation local continue.
Sans grande surprise, tous les sites déjà consultés ont rendu un avis défavorable pour les mêmes raisons évoquées lors du CSE du 26 Octobre 2022 :
– Pas suffisamment d’accompagnement au changement
– Rationalisation des surfaces de travail poussée par la direction financière dans le seul but de faire des économies rapides
– Détérioration des conditions de travail
– Risque de modification forcée des jours de télétravail
En fin de compte, et comme nous l’avions déjà signalé en CSE, c’est uniquement dans un but purement économique qu’il est encore demandé aux collaborateurs de fournir des efforts sur leurs espaces de travail. Tout cela va forcément engendrer du stress supplémentaire, et des conditions de travail inconfortables, au détriment de la fameuse « Qualité de vie au Travail » pourtant si chère au cœur de nos dirigeants. La course à la place va commencer … soyez prêts !
Nous restons perplexes également sur les réelles économies que ces mesures vont permettre à AG2RLM de faire, considérant la somme de travaux et d’achats engagés. Au bout du compte nous attendons également des informations à ce sujet pour voir si le jeu en valait véritablement la chandelle, même si le sacrifice de l’espace privé des salariés du Groupe nous semble un coût injustifiable à l’heure actuelle.
GAPEC : sur l’accord rien de nouveau
La négociation GAPEC qui s’est terminée dernièrement n’a pas réussi à nous convaincre de changer d’avis par rapport à la précédente mouture, dont nous n’étions pas signataires. Malgré quelques avancées, à notre sens nous restons sur un accord bien trop tiède, qui laisse beaucoup trop la responsabilité au salarié de tout faire lui-même concernant sa carrière et ses éventuelles évolutions. Signalons également la difficulté qui persiste pour les salariés de la gestion qui sont en province de pouvoir évoluer sur leur site par manque de postes en local (centralisation des pôles expertises métiers sur le bassin parisien)
NAO : un petit reste à faire ?
Nous sommes toujours dans l’attente d’une clarification de la direction concernant une partie du budget NAO 2023 : les 0,86% qui avaient été à l’époque bloqués dans l’attente d’un éventuel accord au niveau de la branche, qui n’aura en fin de compte pas lieu. Reste donc 2 millions d’euros en suspens, que nous ne comptons pas laisser filer sur des postes sans rapport avec la NAO. Affaire à suivre de très près.
Plan de recrutement 2022 et prévision 2023
La direction nous a présenté le bilan du plan de recrutement 2022 du groupe. 579 postes pourvus en CDI au total.
Un fort accent a été mis sur le secteur commercial suivi par le périmètre de la Retraite Complémentaire.
Le recrutement des missions temporaires et des alternants a bénéficié par contre à la gestion et la relation client.
Quant au plan de recrutement 2023, le chemin de croix se poursuit :
au 15 juin, les besoins en CDI s’élèvent à 1243 postes, seulement une petite moitié de l’objectif est atteinte. Le secteur de la retraite complémentaire s’en est le mieux sorti dans son accroissement de renforts.
Nous avons eu un retour sur la cooptation : depuis juillet 2022, sur 286 cooptations proposées, 56 ont débouchés sur une embauche tous métiers confondus.
Cependant, il faut relativiser ces chiffres. Ces recrues ne renforcent pas nécessairement les équipes car c’est sans compter les départs à la retraite et les départs volontaires. Sur ce sujet, la direction a reconnu à demi-mot sa difficulté à recruter compte tenu du marché qui est actuellement tendu et les agences de recrutement sont mises à contribution. Elle prévoit également de revoir la politique salariale en ponctionnant une partie des fameux 0,86% restants de la NAO, mais cela sera-t-il suffisant ?
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien‐fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.
Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.
Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.
Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.
Vous le savez probablement déjà, Sud Solidaires est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord NAO 2023, un contraste par rapport au refus unanime de l’an dernier. Au moins cela n’a pas trainé pendant des mois, mais on ne peut que regretter qu’en fin de compte cela se soit terminé par un ultimatum (puisque la direction comptait appliquer sa proposition précédente, qui était un peu moins fournie, en cas de refus d’une majorité des syndicats de signer cet accord) plutôt que par l’élaboration d’un compromis.
Alors pourquoi faisons-nous de la résistance ? alors que :
Mais pour nous, ce n’est pas assez, loin de là.
Une enveloppe plus importante, c’est indéniable. 6% de la masse salariale du GIE, environ 13 millions d’euros, personne ne peut prétendre qu’avec ce budget on ne pouvait pas envisager des mesures dignes de cette période si compliquée pour beaucoup d’entre nous. Mais dans la répartition, au bout du compte, nous ne nous y retrouvons pas ! En fin de compte sur ces fameux 6%, seulement 1,41% sont consacrés aux augmentations collectives dont nous avons si cruellement besoin pour sauvegarder notre pouvoir d’achat, avec un taux qui dépasse au mieux à peine les 2% pour les plus bas salaires concernés par le plancher d’augmentation annuel à 700€. Voilà la mesure qui profitera véritablement à tout le monde (ou presque, là encore la condition de 18 mois d’ancienneté minimum pour appliquer l’augmentation reste très contestable en excluant quasiment l’ensemble des CDD et certains CDI récents), et de façon récurrente.
Rappelons que sur 2022 et 2023, l’inflation pourrait bien atteindre 10% au total. Les salariés pourront compter uniquement sur les augmentations collectives acquises pour continuer à vivre en 2024 (entre 1% et 3.2% acquis sur 2022/2023 alors que les prix resteront toujours 10% plus chers voire plus…)
Le reste ? Une enveloppe d’augmentations individuelles à hauteur de presque 3 millions d’euros, où la direction nous promet une plus grande vigilance pour une distribution équitable. A voir. Une prime PPV de 800€, qui représente la part la plus importante de ce budget NAO en fin de compte (1,75% sur les 6% totaux). Une prime… c’est bien, c’est une injection d’argent qui soulage, mais dans le contexte actuel, cela ressemble un peu trop à une anesthésie sur une blessure qui nécessiterait un traitement de fond bien plus sérieux. Dans cette période d’inflation forte et soutenue, c’est de mesures fortes et récurrentes dont nous avons tous besoin.
La revendication intersyndicale qui avait surgi au milieu des négociations, demandant de façon exceptionnelle une augmentation collective et unilatérale de 1500€ (soit 125€/mois sur 12 mois), aurait été selon nous beaucoup plus forte et satisfaisante. Et rentrait totalement dans le budget dont nous parlons aujourd’hui, en remplaçant la prime et en amputant peut-être légèrement le budget pour les augmentations individuelles. Mais bien sur du point de vue de la direction, s’engager sur une augmentation aussi importante et pérenne est bien plus couteux que de verser une prime qui ne grèvera pas les budgets futurs. Alors que les mots « nouvelle donne » sont pourtant sur toutes les lèvres ces derniers temps, quel message fort cela aurait pu être envers des salariés toujours plus sollicité, fatigués, perdus… Mais force est de constater que le New Deal AG2R n’aura pas lieu cette année non plus.
Communiqué intersyndical
Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisés, mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d’un revers de main.
L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses.
Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle.
L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.
Elles appellent les salariés et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier. L’intersyndicale se réunira le soir même.