Lors du dernier CSE la direction nous a présenté un projet sur la refonte du système prévoyance santé sur groupe.
Il est donc prévu un partenariat avec la société Almerys pour établir une nouvelle entité, où AG2R ne serait participant qu’à 30%. Des détachements volontaires seront proposés aux salariés concernés pour y travailler. Les conditions exactes de ces détachements restent floues, tout comme le coût exact du projet et le calendrier de retour sur investissement.
S’il n’y a évidemment pas débat sur l’obsolescence de nos outils, notre questionnement se porte plutôt sur la pertinence d’un projet aussi ambitieux (et compliqué ?) alors même que nous sommes frappés de plein fouet par un plan de performance où chaque centime compte.
A minima nous attendons des réponses précises et sourcées de la direction concernant les impacts sur les salariés en terme d’effectifs internes et de changements des métiers, tant pour les services prévoyance et santé que pour la DOSI, ainsi que des chiffrages de coûts et des plannings qui détaillent le déroulement du projet sur les années à venir.
Nous nous interrogeons également sur le principe de n’avoir qu’une participation minoritaire dans l’entité à venir, qui nous empêchera d’avoir un pouvoir concret sur les trajectoires à venir. Almerys est connu pour des méthodes que nous jugeons incompatibles avec nos propres valeurs, ce qui avait déjà mené à refuser une proposition similaire il y a quelques années, entre autres à cause du recours à la sous-traitance étrangère.
Une série de questions ont été adressées à la direction par l’ensemble des organisations syndicales sur tous ces sujets, nous sommes donc dans l’attente de voir si le dialogue est encore possible, ou si la nécessité de ne pas « manquer une opportunité » mentionnée durant les échanges prendra le pas sur les échanges avec les partenaires sociaux.
Souvenons-nous de nos tentatives récentes de partenariats, avec hier encore le rapprochement avec la MATMUT qui s’est fini comme nous le savons tous, malgré une opposition dès le départ de vos élus Sud Solidaires.
Avec un recours déjà grandissant à la sous-traitance pour nos activités, la baisse constante de nos effectifs internes, des incertitudes massives liées à des décisions qui nous échapperont (le projet « Grande Sécu » du gouvernement qui resterait un séisme majeur pour notre activité de complémentaire santé), nous nous interrogeons réellement sur ce projet qui nous engagera durablement et sans pouvoir nécessairement être pilote de l’avion alors que nos métiers continuent de fondre comme neige au soleil au sein de notre groupe.
Aujourd’hui 21 Décembre 2021, la Direction nous a contraint à rendre un avis en urgence sur le sujet que nous venons vous partager ici :
“Nous sommes consultés sur un projet d’édition d’une plateforme de marché Be-IVS et la mise à disposition de collaborateurs du Groupe au sein de Be-IVS.
La soudaineté de la consultation nous prend de court, et nous nous insurgeons contre cette manœuvre de convoquer un CSE extraordinaire aussi peu de temps après les débats précédents. Nous avons ressenti lors de nos échanges avec la direction que le risque de « manquer le train » concernant ce projet primait sur toute autre considération, y compris celle d’assurer un débat de qualité avec les partenaires sociaux en vue d’une consultation éclairée.
Le périmètre de la consultation est trop restreint, ne considérant pour le moment que l’aspect partenariat avec Almerys, et le détachement des salariés AG2R au sein de l’entité Be-IVS.
Il ne considère pas les autres objectifs du projet :
Ces objectifs n’ont pas été détaillés aux cours des deux informations précédentes en CSE.
Nous sommes pourtant certains que dans le cadre de ce projet des hypothèses ont dû être travaillées et argumentées pour établir le niveau de gain sur les coûts informatiques et la productivité de gestion. Nous déplorons qu’elles n’aient pas été présentées aux organisations syndicales malgré les questions préparatoires sur ce sujet.
Le projet prévoit des investissements élevés dans l’immédiat (à hauteur de 16 millions pour rejoindre Be-IVS), avec un retour sur investissement hypothétique qui interviendrait bien plus tard, et pourrait être remis en cause d’ici là par une évolution du cadre réglementaire ou d’une transformation de la Sécurité Sociale en France.
Par ailleurs, nous ne percevons pas l’adéquation d’Almerys avec les valeurs d’AG2R La Mondiale ; Almerys est un groupe de 2400 salariés dont seulement 400 en France, avec une forte tendance au recours à la sous-traitance étrangère. Dans le projet SKY, l’usine de développement logicielle est d’ores et déjà située en Tunisie. Ces pratiques sont totalement contraires aux valeurs qu’AG2R La Mondiale a toujours soutenues, et vont également contre les positions de Sud Solidaires AG2R.
De plus, la participation d’AG2R La Mondiale dans l’entité Be-IVS (structure juridique qui restera partie intégrante du groupe Almerys/Be-YS) à hauteur de 30% fait qu’une fois embarqués dans le projet, nous n’aurons pas notre mot à dire sur les trajectoires qui seront prises.
Enfin, le projet induit de fortes incertitudes sur les emplois concernés, tant dans les services de gestion qu’au sein de la DOSI, la visibilité est nulle pour les collaborateurs qui seront détachés, et la menace à plus ou moins court terme d’un recours encore plus grand à la sous-traitance et à l’externalisation est bien présente.
Pour toutes ces raisons, nous sommes donc contraints de rendre un avis négatif sur le sujet car les conséquences mentionnées n’ont pas été suffisamment présentées, et le choix du partenaire ainsi que du mode de partenariat nous parait sujet à caution.“
A l’issue de cette séance et malgré nos arguments, la majorité des élus n’a pas choisi de suivre notre position et l’avis rendu par le CSE aura été favorable. Espérons que nos craintes se révèlent infondées car l’envol vers le SKY est maintenant inévitable.
Nous n’arrêtons pas de le crier haut et fort :
Les collaborateurs sont en souffrance !
La direction fait la sourde oreille face à ce MALAISE grandissant chaque jour !!
Et n’oublions pas que certains souffrent en silence.
Les outils fédéraux sont au ralenti et mal adaptés à la gestion quotidienne de nos activités, opacité des frontières entre les métiers « back office et front office ».
Procédures en veux-tu en voilà, gavage d’informations pour mieux noyer le poisson, ça tombe bien c’est Noël !!!!
L’avenir incertain pour le SE crée une ambiance délétère au sein des équipes.
Demande forte de la direction à s’adapter sans délai au changement, et sans ménagement.
OBJECTIF, EMPLOYABILITE, INDUSTRIALISATION sont les mots qui reviennent souvent sur la table, au mépris de l’humain
Toujours dans la contradiction, on nous parle de QVT « qualité de vie au travail » pour ceux qui avaient oublié la définition, on en est loin !!!
« Qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises »
Nous demandons à notre direction d’arrêter d’infantiliser les collaborateurs, nous demandons juste de la transparence, du respect et de la COMMUNICATION sur notre avenir.
L’équipe Solidaire d’Esvres reste à votre écoute, contactez-nous sur site, par mail…
Objectif : uniformiser toutes les agences CICAS et mettre aux normes PMR, c’est une demande fédérale
Les travaux dureront de février à mai 2022, l’équipe sera transférée à la CARSAT pendant ce temps.
Les bureaux seront contre le mur car les écrans seront fixés sur celui-ci. Mise en place de 2 bureaux triangulaires pour la réception client.
Les plans ont été validé par la responsable du CICAS de Tours.
Ils devraient débuter en janvier jusqu’en octobre. Mise en place de plateau tampon.
Ceux de la salle club vont commencer prochainement.
Odeurs au niveau du CA : en cours de réflexion.
Elles se sont effectuées sur un mercredi après-midi, pas assez de temps pour un bon échange avec les salariés qui n’étaient pas prévenu de la visite. Mr Pichard s’excuse pour cet oubli.
Plusieurs retours sur la cuisine qui est trop petite, la climatisation mal réglée et bruyante, aération compliquée car la route devant est très passante, problème de réseau donc difficile de recevoir des appels et le plus problématique est le manque de solution pour le déjeuner suite à la fermeture du restaurant d’entreprise.
Docteur Dubert alerte sur les arrêts de travail de plus en plus long surtout au niveau informatique.
Monsieur Martinez souhaite connaître l’avis des collaborateurs suites aux mesures misent en place. Les retours sont une amélioration en 2021 de l’ambiance et de la communication.
Il est proposé une réunion en janvier entre le Dr Dubert, Monsieur Martinez et les RP.
Constat de difficultés liées à l’arrivée de 2 Outils GESICA et ALICE pour les services Vie de l’actif et Liquidation en trois mois d’intervalle.
Les salariés sont perdus, par exemple en liquidation il n’y a plus de frontières entre la constitution et l’étude et des consignes pas assez claires.
Trop d’informations et d’évolutions des procédures, l’assimilation devient impossible. Trop compliqué de savoir où chercher les informations.
Les pilotes sont faits avec des IRC trop petites.
Les objectifs mis en place ne prennent pas en compte la difficulté d’utilisation de ces nouveaux outils.
Bénédicte dit que la fédération a entendu les difficultés et c’est pour ça qu’il y a la neutralisation des objectifs sur le 1er semestre 2021 pour le secteur VA.
La DSI va revenir faire une visite pour observer le travail fait à chaque étape afin d’améliorer et faire évoluer les choses.
Mise en place d’une équipe pilote sur Paradis depuis mi-novembre pour le traitement d’une tâche ALICE dans sa globalité.
Proposition de création d’un groupe de travail sur Esvres, Bénédicte propose de se revoir en janvier.
Un rééquilibrage va avoir lieu entre les services de Christiane et Nathalie, pas de communication pour le moment car le projet est en construction.
Nous avons demandé plus de communication et que des redescentes soit fait par les responsables de services aux équipes.
Idem pour le SE, les salariés ont besoin de plus de communication afin de les rassurer.
Le dossier avance doucement, certains métiers vont être sélectionnés et vont recevoir un questionnaire.
Les participants du groupe de travail sont étonnés du manque de dialogue. Mr Butel informe que dès le mois de janvier, la concertation du groupe de travail sera demandée.
Klaxit : environ 50 comptes créés
Les salariés remontent des problèmes de géolocalisation, trajets non pris en compte et même problème avec l’application.
Imprimantes : elles sont en cours de suppression, pas de chiffre pour le moment.
Elle a eu lieu avant les nouvelles mesures. Le protocole appliqué est celui donné par le ministère du travail.
Les tables sont désinfectées après chaque passage, 1 personne a été détaché pour ça.
Possibilité de prendre les repas à emporter.
Il est compliqué pour le RIE de prévoir le nombre de repas à préparer.
Marc déplore le comportement agressif de salariés envers des membres de son équipe. Si mécontentement il y a une boite à doléances à la sortie su self qui sert lors des commissions.
Si un salarié à un soucis de santé suite à son repas au self, il faut immédiatement prévenir Marc afin de prendre les mesures sanitaires imposées et faire contrôler par un organisme extérieur.
Il reste le même que celui déjà en place mais les moments de convivialités ne sont plus possibles.
(Changement du protocole depuis la réunion, il a été mis à jour le 09/12/2021, avec la possibilité d’un 3ème jour de télétravail par semaine)
Mr Butel a fait un dépôt de plainte pour des objets volés au CA durant l’été ainsi qu’au service entreprise.
En cas de vol constaté prévenir immédiatement votre responsable et Mr Butel.
Les nouveaux badges devraient être distribués en février.
Fléchage au sol pour bat 2, non respecté, il s’avère que dans le bat 1 les gens ne respectent pas non plus les sens de circulation.
Problème au niveau du RIE, car suite à une désertion du self, il y a un risque de fermeture un jour.
Pas d’ouverture des salles de pause. Pas de stationnement devant les machines à café.
Deux protocoles différents entre le RIE et les salles de pause.
Pas de soucis au niveau des retours sur Esvres.
Quelques soucis de manque de savon et de produits de désinfection.
Les déménagements ORLEANS TOURS les deux se sont bien déroulés.
Les anciens locaux seront rendus fin du mois de septembre.
Le restaurant inter-entreprises d’Orleans a été fermé, liquidation du restaurant, à la suite du confinement.
Le parking de Tours 4 places supplémentaires à 5 minutes à pieds, tous les sédentaires ont une place de parking attitrée.
Les toilettes femmes et hommes, ne sont plus mixtes, reste à mettre la signalétique.
Une porte de séparation a été demandée pour la commerciale Isabelle Piochon qui se retrouve en open-space. Refus : question de sécurité, la DIMEX respecte la charte.
Tours : remontée de salaries pour leur temps de transport ? Pas de retour pour le moment.
Panneaux affichage +affichage syndical : attente des supports finalisation en octobre.
Feuille de route très chargée côté DIMEX, projet DOSI repoussé en 2022.
Travaux ADP 2022
Hors DOSI, que devient la 3DM, va rester bat 1, pour le moment, pas de changement.
Travaux RC, mi-décembre mise en place, début janvier et fin en octobre 2022.
Plateau tampon : Plateau nord 1er étage. Ce ne seront pas des travaux bruyants.
Equipe qui déménage c’est la DOSI RC, 16 collaborateurs+ Laurence Rochefort, ils vont être situés
aile Est bâtiment 2.
Demande de double bras car double écran, voire demande de deux bras simples problème de budget, et demande de lampadaire car le plateau est assez sombre.
La salle club sera remise au gout du jour.
4 tables de pique-nique ont été mises en place, le couloir a été refait cote Centre d’Acquisition.
Récupération des écrans de Rennes, demande pour s’en servir pour les formations, voire peindre un mur blanc.
Les salles de formations ne sont pas adaptées pour les formations d’aujourd’hui, M. Butel se charge de se renseigner. Problèmes rencontrés lors de la formation Alice.
Stores et fenêtres sont défectueux dans les salles de formation.
Imprimantes : échanger deux photocopieurs.
Reprise des éditions des impressions depuis le retour sur site.
Klaxit (site de co-voiturage), visite sur site le 28 septembre, va falloir des participants pour que cela fonctionne.
Projet de recyclage de matériel informatique, soit recyclage soit réparation pour le revendre à des personnes en difficultés financières, pas de téléphonie que pc et tablettes. Voir pour avoir un contenant sur le site.
Les restes alimentaires, tout est jeté, à voir en commission RIE pour avoir la mise en place d’un compost.
Projet figé le temps de la fin de formation de C Germond prévue le 21 septembre.
Le Centre d’Acquisition passe sous la direction de P. Deboes, au quotidien pas de changement pour les collaborateurs.
Urgence sur Chartres pour réorganiser les équipes, à la suite de départs.
Il a déjà été entendu des remarques faites par les manageurs auprès des collaborateurs.
Bénédicte : aujourd’hui on est en phase d’apprentissage sur Alice, les manageurs sont là pour orchestrer le travail des collaborateurs.
Remaniement des équipes, des gens sont en souffrance, il n’y a plus de communication dans certaines équipes. Certaines personnes sont épuisées
Bénédicte dit que son bureau est ouvert, aujourd’hui le remaniement des équipes n’est pas à l’ordre du jour. Je prends les cas individuels, Bénédicte demande à les voir directement même s’ils sont allés voir les RS.
Mêmes problématiques que sur Alice, chiffres maquillés pour présentation aux fédérations.
Problème de délai de traitement baissé de 90 jours à 75 jours, alors que ce n’est pas la réalité.
La DUIRRL sera décalée de 4 mois.
Une réunion CSSCT s’est tenue ce matin sur la situation sanitaire, qui a pris un tournant assez préoccupant ces derniers jours, comme les nombreuses remontées de salariés concernés nous l’ont prouvé. Nous avons en intersyndicale ouvert les débats avec les revendications suivantes :
Nous avons également rappelé à la direction leur obligation de veiller à la santé des salariés et leur responsabilité civile et pénale. Or, faute d’informations précises, le sentiment que de plus en plus de cas contacts se retrouvent sur nos sites n’incite pas les salariés à se rendre sur leur lieu de travail en toute confiance ces derniers jours, ce qui constitue une source de stress supplémentaire. L’application des consignes gouvernementales ne doit pas se substituer à une analyse éclairée de la situation au sein du groupe en vue de prendre toutes les mesures nécessaires.
Nous nous sommes malheureusement heurtés à un mur. La direction s’acharne à vouloir mettre en place tous les dispositifs possibles (donnant lieu à des consignes contradictoires, comme concilier le port du masque obligatoire en toute circonstance à son poste de travail, et l’encouragement à manger à ce même poste pour soulager la fréquentation des RIE) pour ne pas recourir à une extension du travail à distance avant tout, s’entêtant dans un dogme que nous ne pouvons plus cautionner. Nous déplorons ce manque d’ouverture d’esprit qui nous empêche de répondre au mieux aux attentes et aux inquiétudes de nos collègues.