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ParFrancesco

NEGO télétravail : le 3ème jour, c’est NON !

SUD SOLIDAIRES présente ses excuses pour cette distribution « papier » en ce contexte de crise Covid. Malgré les mesures sanitaires, la direction reste totalement irresponsable et refuse toujours l’envoi par mail. En attendant d’en avoir le droit, nous vous invitons donc à consulter notre site Web.

Lors de ces 2 réunions, seuls SUD SOLIDAIRES, la CGT et l’UNSA se sont exprimés pour demander la communication par voie électronique. Les autres continuent à rester silencieux sur ce sujet.

VOICI LES REPONSES DE LA DIRECTION :

  • Cet accord n’abordera que le sujet du télétravail régulier. Tous les sujets liés aux événements exceptionnels et notamment la crise Covid, n’y apparaitront donc pas.

 

  • NON au 3ème jour de télétravail. Ou plus exactement : NON aujourd’hui et peut-être OUI demain …

Doit-on en déduire que la direction se réserve d’accorder ultérieurement le 3ème jour en parallèle d’autres propositions moins populaires, tel que le flex office (bureaux partagés) ? Peut-être …

Avant même que la réunion ait lieu notre DRH s’était exprimée auprès d’un média pour affirmer qu’elle n’était pas favorable au 3ème jour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point, la négociation était quelque peu biaisée.

 

  • Accès au télétravail dès la fin de la période d’essai pour les nouveaux entrants. Les conditions d’accès resteront les mêmes (métier compatible, autonomie …).

 

  • Le 2ème jour de télétravail sera accessible au bout de 3 mois (3 mois après avoir débuté le télétravail à 1 jour par semaine).

 

  • Temps partiel : Ouverture du télétravail aux salariés ayant un contrat à 60 % minimum.  Les salariés entre 60 et < 80 % seraient limités à 1 jour max par semaine.

 

Sur ce point la direction serait éventuellement prête à modifier un peu sa position, notamment en tenant compte de la modalité de travail et donc « peut-être » à l’ouvrir aux salariés ayant une quotité inférieure à 60 % (à suivre …).

Nous estimons que le télétravail doit être ouvert à tous les salariés, quel que soit leur temps de travail.

  • Changement des modalités :  on passerait à un jour fixe et un jour flottant dans la semaine. Cela supprimerait la possibilité de reporter un jour de télétravail dans les 15 jours.  Le jour flottant serait décidé en concertation entre le salarié et le manager. Si le manager demande au salarié de venir sur site un jour fixe de télétravail, ce jour ne pourrait pas être reporté.

Nous avons exprimé que cela représente une régression par rapport à l’accord actuel. Sans compter, le côté « usine à gaz » du dispositif. D’autres organisations ont fait part de leurs doutes (une est toutefois totalement pour, sans même avoir les précisions exactes). La direction a exprimé qu’elle changerait peut-être de position à ce sujet (A suivre …).

Nous pensions, à tort, que la direction avait ouvert cette négociation pour apporter de réelles améliorations à l’accord télétravail, mais il faudra, à l’exception des salariés à temps partiel < 80 %, se contenter de « mesurettes ».

ParFrancesco

Négo Télétravail – 1ère réunion (du 03/09/2020)

SUD SOLIDAIRES souhaite vous informer de la situation actuelle. En cette période de crise sanitaire, nous aurions aimé le faire de vive voix ou par des moyens de communication modernes comme l’utilisation du mail. Cela aurait permis de donner l’information plus rapidement et au même instant pour tous les salariés du GIE AG2R. Malgré la crise sanitaire, et une volonté semblerait-il affichée de la direction de déployer davantage le télétravail, ce droit ne nous est toujours pas donné.

Le 30 mai 2018 au sein de notre groupe avait été signé un accord sur le télétravail, ce qui était une première avancée.

Au vu du contexte actuel et de la crise que nous traversons, qui malheureusement ne sera peut-être pas la dernière, certaines mesures qui paraissaient à l’époque non indispensables à la direction, le sont devenues aujourd’hui pour tous.

C’est dans ce contexte particulier que les organisations syndicales représentatives ont été invitées, le jeudi 3 septembre 2020, pour connaitre le bilan des 2 années de télétravail volontaire, pour certains salariés, mais aussi une obligation pour d’autres pour cause de crise sanitaire.

La conclusion qui en ressort est un résultat plus que positif. C’est dans ce contexte que les OS ont fait des propositions pour améliorer cet accord et le mettre plus en adéquation avec le contexte de notre groupe.

SUD SOLIDAIRES a été à l’écoute des salariés durant ces 2 années et se fait donc leur porte-parole lors de ces futures négociations sur un avenant au télétravail.

SUD SOLIDAIRES vous détaille quelques-unes de ces mesures, qui nous paraissent les plus importantes :

Il nous apparait aussi important de différencier le télétravail volontaire, de celui des personnes qui ne le souhaitent pas, mais qui en cas de crise sont là pour soutenir leurs collègues. C’est pour cette raison que nous continuons à demander un PC portable pour tous.

  1. AUGMENTATION DU NOMBRE DE JOURS DE TELETRAVAIL A 3 JOURS OU PLUS, RETRAIT DE LA NOTION D’UN AN POUR OBTENIR UN JOUR SUPPLEMENTAIRE

 

  1. OUVERTURE DU TELETRAVAIL AUX SALARIES A TEMPS PARTIEL DE MOINS DE 80%

 

  1. DEMANDE D’UNE INDEMNITE COMPENSATRICE POUR FRAIS DE CHARGES DE FONCTIONNEMENT (sur ce point, la direction a déjà exprimé un refus)

 

  1. REDUCTION A UN JOUR MAXIMUM DE LA POSSIBILITE DONNEE AUX MANAGERS D’IMPOSER UN JOUR FIXE SUR SITE

 

  1. POSSIBILITE DE METTRE EN PLACE UNE ALTERNANCE (exemple : alternance (exemple : 1 semaine télétravaillée, 1 semaine sur site) sans que ce soit obligatoirement définitif. Avec une planification annoncée sur 3 mois par le salarié (en accord avec son responsable) pour une meilleure visibilité tant pour le salarié que pour le manager afin d’organiser au mieux le présentiel dans le service

 

  1. Possibilité de changer de jour(s) télétravaillé(s), en accord avec son responsable, pour une période de quelques mois (3 par exemple) 

 

  1. Modification du délai de report de 15 à 30 jours

 

  1. Possibilité de télétravailler à 100 % sur simple demande du salarié en cas de maladie ou d’hospitalisation d’un de ses enfants ou de son conjoint (ou concubin), justifié par un certificat médical du médecin traitant ou une attestation d’hospitalisation  

 

  1. Pour les personnes ayant fait valider leur demande de télétravail et en attente de réception de leur matériel, obtenir l’accès au bureau à distance. Cette période intermédiaire de travail à distance serait prise en compte et viendrait en déduction du délai pour obtenir le 2ème jour de télétravail 

 

  1. Permettre la communication par mail aux organisations syndicales.

Sur ce dernier point, seules SUD SOLIDAIRES et la CGT se sont exprimées. Cela signifie-t-il que les 4 autres organisations syndicales, restées bien silencieuses, sont contre ? Nous ne le savons pas…

 

TRAVAIL A DISTANCE POUR EVENEMENTS EXCEPTIONNELS :

  1. Possibilité de faire du travail à distance pour les salariés ayant à charge ou dans leur environnement familial (conjoint, enfant) des personnes à risques covid, sous couvert d’un mot du médecin traitant par exemple, stipulant que la personne est à risque.

 

  1. Possibilité de faire du travail à distance dans le cadre d’une fermeture scolaire.

 

  1. Possibilité de faire du travail à distance dans des circonstances exceptionnelles. (Conditions climatiques, grèves…)

Cependant, d’autres mesures ont été avancées par d’autres organisations syndicales qui nous paraissent être un frein évident au télétravail :

  • La présence OBLIGATOIRE de 2 jours par semaine sur site, avec s’il y a un jour de RTT ou de CP durant cette semaine, l’annulation par conséquent d’un éventuel 3° jour de télétravail, ce qui pour SUD SOLIDAIRES est une entrave au développement de 3 jours de télétravail par semaine.

 

  • Priorisation de la prise des congés les jours télétravaillés. Cela nous parait particulièrement DANGEREUX et reviendrait à abaisser les droits des salariés.

SUD SOLIDAIRES saura rester vigilant et se fera fort de porter le choix de tous les salariés auprès de la direction.

En cette période de crise sanitaire SUD SOLIDAIRES souhaite bon courage à tous les salariés ainsi qu’à leurs proches.

La prochaine réunion est prévue le 11 septembre 2020, lors de laquelle la direction devrait apporter des réponses à nos revendications. A suivre …

ParFrancesco

Tickets restaurant les jours télétravaillés, détail des modalités

La direction vient de nous communiquer les modalités d’attribution des tickets restaurant les jours télétravaillés :

  • Attribution des tickets à partir du 1er juin 2020 pour une durée indéterminée.
  • Cette mesure s’applique aux salariés affectés sur un site avec un restaurant d’entreprise (les autres sont en sont déjà bénéficiaires) qu’ils fréquentent habituellement ou non le RIE.
  • 1 ticket restaurant par jour télétravaillé, que ce soit du télétravail régulier ou dans le cadre des mesures Covid 19.
  • Valeur du ticket : 8,81 € avec une participation du salarié de 3,48 €.

SUD Solidaires avait fait cette demande à la direction dès le mois de mars et nous sommes très heureux qu’elle ait fini par aboutir. Nous n’avons toutefois pas pu obtenir la rétroactivité à partir du 16 mars, qui est toutefois compensée par sa durée indéterminée.

 

La direction nous a convié à une réunion le 9 juin 2020 pour en détailler les modalités. Voici quelques informations supplémentaires.
 
  • Les cartes UP (cartes puce permettant d’utiliser les chèques déjeuner) seront envoyés au domicile entre le 15 et le 20 juin.
  • La DRH arrêtera la date au 15 juin pour calculer le nombre de chèques déjeuner pour chaque salariés. Une régularisation sera faite sera faite le mois suivant. Une part salariale (de 3,48 € par ticket) sera donc déduite dès le salaire de juin.
  • Tant que nous sommes dans le cadre des mesures Covid 19, tous les jours télétravaillés sont pris en compte, que ce soit du télétravail régulier ou autre.
  • Lorsque nous reviendrons à la normale, seul le télétravail régulier sera pris en compte.
  • Si vous allez déjeuner au RIE un jour de télétravail, vous n’aurez pas ticket ce jour.
  • Jusqu’au 30 juin, dès lors que vous ne posez pas de demi-journée, vous aurez le droit à un TR, même si vous ne badgez que le matin (uniquement pour les salariés autorisés par leur manager, notamment pour la garde de leur enfant pendant le télétravail).
  • Les personnes ne souhaitant pas de ticket restaurant, devront faire une demande par mail à BG_COMMANDE_TR. Pour ne pas avoir de ticket restaurant en juin, il faudra faire un mail avant le 15 juin.

Une communication sera faite très prochainement sur Déclic.

ParFrancesco

NAO 2019 : une négociation déloyale

Tract intersyndical : Solidaires, CFDT, FO, CGT, UNSA et CFE-CGC

Le 12 février, s’est déroulée la première réunion de « Négociations Annuelles Obligatoires » dans notre GIE AG2R REUNICA.

Si certains thèmes, définis par la loi, sont obligatoirement abordés (durée du travail, égalité hommes/femmes…), le thème principal est celui des augmentations salariales de l’année.

Le 12 février, première déconvenue des négociateurs syndicaux : les documents qui permettent d’étudier la situation sociale et salariale n’ont été communiqués que 48 heures avant les négociations. Difficile dans ces conditions d’étudier les chiffres et d’avoir un débat approfondi. L’objectif de la direction est-il que nous ne regardions pas ces chiffres de trop près ?

Seconde mauvaise surprise : l’opacité sur la réduction des charges sociales et fiscales de l’entreprise.

Rappelons que le gouvernement a décidé d’une baisse de ces charges pour doper la croissance et le pouvoir d’achat des salariés. Question légitime des organisations syndicales : quel est le montant de l’allégement pour le GIE AG2R REUNICA ?

Réponse de la direction : nous ne vous donnerons pas ces chiffres.

La volonté de la direction est-elle de ne pas réinjecter ces sommes importantes (approximativement 10 millions d’euros selon nos estimations) dans la politique salariale ?

Et pour terminer cette réunion, dernière douche froide pour les négociateurs : l’enveloppe dédiée aux négociations collective sera au plus de 0,6% de la masse salariale.

Avant même de commencer, la direction fixe la taille de l’enveloppe. Le reste de la négociation consistera juste à discuter de la distribution de ces 0,6%. Cela s’apparente à une négociation déloyale.

Lorsque l’on sait que l’inflation en 2018 a été de 1,8% et que celle prévue pour 2019 est de 1,5%, comment maintenir le pouvoir d’achat des salariés du groupe avec 0,6% d’augmentation collective ?

Vos représentants du personnel ne peuvent pas accepter une telle situation.

Il est indispensable que lors de la prochaine réunion de négociations, le 7 mars, la direction :

  • Précise le montant des réductions de charges sociales et fiscales dont elle bénéficie et l’utilisation de ces économies,
  • Négocie réellement l’enveloppe des augmentations salariales, comme le prévoit la loi.

Sans un changement de cap de la direction, les organisations syndicales envisageront une saisie de l’inspection du travail et un mouvement social d’ampleur dans notre groupe.

ParFrancesco

Prime « pouvoir d’achat » : Bien mais peut mieux faire !

Nous serons informés lors du CE du 29 janvier 2019 concernant l’attribution de la fameuse prime sur le pouvoir d’achat obtenue après une forte mobilisation. Petite précision, cette information est une étape obligatoire pour que l’employeur puisse décider seul du montant et des modalités…

En tout cas, cela montre que les actions d’ampleur peuvent donner de vrais résultats au bénéfice de tous. Les équipes Solidaires le savaient hier et s’en rappelleront demain, afin que nos dirigeants mesurent réellement la dégradation du climat social dans notre groupe.

C’est donc 500 € (avec un mini à 150 €) pour tous ceux qui ont un salaire inférieur à 3 fois le smic (53 994 € annuel max). Une fois de plus, quand la direction a la possibilité de prendre une décision au bénéfice de ses salariés, elle fait le choix de ne pas trop donner. Nous regrettons que cette prime soit proratisée pour les temps partiels, les arrêts maladie et que la direction ne verse pas 1000 € comme le permet le texte de loi.

C’est une prime pour le pouvoir d’achat et c’est pourquoi elle n’est versée qu’aux salariés les moins rémunérés.  Les accords d’intéressement AG2R LA MONDIALE considèrent que les salariés mieux payés sont plus méritants puisque la prime d’intéressement est proportionnelle au salaire. Pour Solidaires, cette prime d’intéressement devrait être la même pour tous les salariés du groupe !

Décision unilatérale relative à l’attribution de la prime exceptionnelle.PDF