Le 2 mai s’est tenue une réunion de négociation sur la mise en œuvre du télétravail. Voici les avancées (la dernière réunion est prévue pour le 17/05/2018) :
Voici ce que la direction ne souhaite pas, et que nous avons demandé :
Nous ne nous sommes pas encore positionnés quant à la signature ou non de cet accord. Nous consulterons nos adhérents afin de prendre une décision finale. Bien entendu, si la direction lâche du lest sur nos 4 demandes refusées pour l’instant, notre décision de signature n’en sera que plus aisée. Quoi qu’il en soit, en l’absence de signataire, la direction mettra unilatéralement en place le télétravail, par charte comme le permettent les ordonnances Macron.
La dernière réunion s’est tenue le 17 avril 2018 (la prochaine est prévue le 16/05/2018). Cet accord a pour but de déterminer toute une liste de déclencheurs, qui déterminera les primes d’intéressement qui seront versées en 2019, 2020 et 2021. Au dire de la direction, ces indicateurs devraient donner un intéressement à peu près équivalent à ce que nous avons connu ces 3 dernières années.
Nous avons demandé à la direction que l’intéressement ne soit plus versé au prorata du salaire, mais intégralement au prorata du temps de présence. Nous demandons l’égalité pour tous. Nous estimons que le mérite des travailleurs n’est pas proportionnel au salaire.
Le seul argument de la direction, pour refuser cette demande, est la peur de voir partir certains salariés particulièrement précieux, qui prendraient la poudre d’escampette en voyant une diminution de leur prime d’intéressement. L’individualisme étant de rigueur, ce même salarié si indispensable, qui doit déjà bénéficier d’un salaire confortable, de primes et d’augmentations individuelles conséquentes, exige donc une forte prime d’intéressement aux dépends de milliers de salariés …
Nous réitèrerons donc notre demande à la prochaine réunion du 16/05, en espérant que la vraie raison du refus ne vienne pas du calcul des négociateurs mandatés par la direction qui voient une diminution de leur propre prime d’intéressement … Mais bon, ne voyons pas le mal partout …
Face aux dysfonctionnements de la carte UP, la direction a accepté, à notre demande, de permettre aux salariés de continuer avec les tickets papier (pour moitié) jusqu’au 31/12/2018. Nous aurions normalement dû passer intégralement sur la carte UP à partir du mois de mai.
Le service du prestataire UP laissant à désirer, il faudra peut-être envisager d’en changer. Quoi qu’il en soit, sans amélioration significative, nous demanderons à la direction qu’elle aille dans ce sens.
Le siège d’AG2R la Mondiale ne sera plus à Haussmann à compter de septembre 2019. La direction souhaite profiter de la possibilité de mettre fin à notre bien trop onéreux bail pour déménager au 14,16 Bd Malesherbes. Seules 400 places seront disponibles sur ce site, contre 525 aujourd’hui, sans compter qu’il faudra loger les futurs dirigeants de la MATMUT. Un certain nombre « d’Haussmanniens » devront donc quitter le siège pour aller vers d’autres sites Parisiens. Ils se retrouveront alors moins proches des Dieux …
Le 8 mars 2018 s’est tenue la dernière réunion de NAO (négociation annuelle obligatoire).
La direction (représentée par Bruno Jacquemier et Annie Quatannens), s’estimant apparemment fort généreuse a fait la proposition suivante :
Pour les salariés ayant 12 mois d’ancienneté au 01/04 :
1,2 % : pour les salaires annuels jusqu’à 35 000 €.
0,6 % : pour les salaires annuels allant de 35 000 à 50 000 €
0,4 % : pour les salaires annuels supérieurs à 50 000 €.
Les tranches de salaire sont calculées de la façon suivante : (salaire de base de décembre 2017 + ancienneté) x 14.
Le pourcentage d’augmentation sera appliqué en avril 2018 sur le salaire de base hors ancienneté de mars 2018.
Afin d’illustrer ce que représente cette augmentation collective (environ 1 M€) au niveau du groupe, sachez qu’elle correspond à peu près au salaire annuel de notre Grand Monarque. Ne reculant devant aucun cynisme, vu les mots choisis pour accompagner ce « cadeau », la direction est donc arrivée en se vantant d’offrir un signal fort en favorisant les bas salaires de l’entreprise…. Lorsque vous dégainerez votre calculette pour traduire ces mesures en chiffres, n’oubliez pas de penser à cette générosité, et essayez surtout de ne pas vous en étrangler.
1,2 % pour les plus bas salaires, c’est certes mieux que ce qui a été obtenu ces dernières années, ce qui n’était pas bien difficile, mais, nous estimons que cela reste largement insuffisant. C’est pourquoi vos représentants Solidaires sont restés sur leurs revendications de la précédente réunion NAO, à savoir : 1,6 % d’augmentation avec un minimum de 50,00 € mensuel. Au vu des restrictions depuis plusieurs années, un rattrapage général aurait été nécessaire et nous aurions donc souhaité que la direction donne moins d’augmentations individuelles (dont l’enveloppe est 2 fois supérieure et profite en grande partie aux plus hauts salaires) pour se concentrer sur les augmentations collectives.
De plus, la direction a refusé en bloc les demandes intersyndicales de la dernière réunion :
Augmentation de 2 % des minima d’embauche, augmentation pour les tickets restaurant, augmentation de la participation employeur pour les RIE, augmentation du plafond de repas à 35 € pour les déplacements professionnels, augmentation à 300 % de l’abondement PEE pour les 500 premiers euros.
Mais, elle pourrait proposer prochainement de supprimer le terme « maladie grave » pour les congés « conjoint malade », et étudie l’idée de permettre un effectif réduit dans les services le 31 décembre 2018.
Concernant la demande de prise en charge de la journée de solidarité pour les temps partiel, la direction a affirmé qu’elle reviendrait vers nous pour faire des propositions. A suivre …