Archives de catégorie Groupe

ParFrancesco

NEGO TELETRAVAIL, où en sommes-nous ?

Le 2 mai s’est tenue une réunion de négociation sur la mise en œuvre du télétravail. Voici les avancées (la dernière réunion est prévue pour le 17/05/2018) :

  • Seront éligibles tous les salariés ayant un contrat de travail à 80 % minimum, avec une ancienneté de 6 mois minimum (les CDD pourront donc faire du télétravail au bout de 6 mois).
    • Le domicile devra disposer d’un débit internet suffisant et devra répondre aux normes de sécurité notamment électriques. Aucun contrôle ne sera fait au domicile.
  • Tous les salariés pourront bénéficier de 2 jours par semaine (1 jour par semaine tout de suite, puis un 2ème jour au bout de 12 mois), qu’ils soient à temps partiel ou à temps plein. Si la direction souhaitait limiter cette possibilité aux temps pleins, Solidaires s’est battu et a obtenu un 2ème jour pour les temps partiels.
  • Une formation de 2h00 minimum sera obligatoire avant de pouvoir accéder au télétravail (demande via un outil RH).
  • Les premiers télétravailleurs devraient démarrer en novembre 2018.
  • Tout refus du manager devra spécifiquement être justifié, par un des critères suivant :
    • Manque d’autonomie (le manager devra alors indiquer comment l’autonomie pourra être acquise).
    • Le poste du salarié ne peut pas être exercé au-moins de façon partielle et régulière à distance.
  • Le télétravail pourra être effectué au domicile ou depuis tout autre endroit répondant aux normes de sécurité.
  • Les salariés ayant habituellement des tickets restaurant en auront 1 le jour télétravaillé. Les salariés ayant un restaurant d’entreprise n’auront pas de compensation malgré nos multiples demandes. La direction se contente donc d’appliquer une obligation légale.

 

Voici ce que la direction ne souhaite pas, et que nous avons demandé :

  • Indemnité pour tous les télétravailleurs afin de compenser la connexion internet, l’électricité … Pour information, dans l’accord actuel ouvert à la DSI et quelques collaborateurs pour la phase de test, les télétravailleurs perçoivent une indemnité de 30,00 € par mois, pour 1 jour de télétravail par semaine.
  • Ticket restaurant pour tous, les jours télétravaillés. Alors que la direction fera l’économie de la subvention des restaurants d’entreprise pour les télétravailleurs, elle refuse catégoriquement d’attribuer des tickets restaurant à ces mêmes salariés.
  • Dans la dernière version de l’accord est inscrit que les télétravailleurs disposeront d’un ordinateur portable et d’une solution de téléphonie. Et, verront au cas par cas si du matériel supplémentaire pourra leur être attribué. Nous souhaitons une liste minimum plus étoffée (écran supplémentaire, station d’accueil …).
  • Accès au télétravail pour les salariés ayant un temps de travail inférieur à 80 %. La direction estime que ces salariés ne seront pas suffisamment présents sur le site. Nous leur avons précisé qu’un salarié à 50 % pourrait avoir, certaines semaines, une présence supérieure à certains salariés à temps plein, et malgré l’absence de réponse face à cet argument imparable, la direction ne souhaite pas répondre favorablement, du moins pour l’instant …

Nous ne nous sommes pas encore positionnés quant à la signature ou non de cet accord. Nous consulterons nos adhérents afin de prendre une décision finale. Bien entendu, si la direction lâche du lest sur nos 4 demandes refusées pour l’instant, notre décision de signature n’en sera que plus aisée. Quoi qu’il en soit, en l’absence de signataire, la direction mettra unilatéralement en place le télétravail, par charte comme le permettent les ordonnances Macron.

ParFrancesco

NEGOCIATION ACCORD D’INTERESSEMENT

La dernière réunion s’est tenue le 17 avril 2018 (la prochaine est prévue le 16/05/2018). Cet accord a pour but de déterminer toute une liste de déclencheurs, qui déterminera les primes d’intéressement qui seront versées en 2019, 2020 et 2021. Au dire de la direction, ces indicateurs devraient donner un intéressement à peu près équivalent à ce que nous avons connu ces 3 dernières années.

Nous avons demandé à la direction que l’intéressement ne soit plus versé au prorata du salaire, mais intégralement au prorata du temps de présence. Nous demandons l’égalité pour tous. Nous estimons que le mérite des travailleurs n’est pas proportionnel au salaire.

Le seul argument de la direction, pour refuser cette demande, est la peur de voir partir certains salariés particulièrement précieux, qui prendraient la poudre d’escampette en voyant une diminution de leur prime d’intéressement. L’individualisme étant de rigueur, ce même salarié si indispensable, qui doit déjà bénéficier d’un salaire confortable, de primes et d’augmentations individuelles conséquentes, exige donc une forte prime d’intéressement aux dépends de milliers de salariés …

Nous réitèrerons donc notre demande à la prochaine réunion du 16/05, en espérant que la vraie raison du refus ne vienne pas du calcul des négociateurs mandatés par la direction qui voient une diminution de leur propre prime d’intéressement … Mais bon, ne voyons pas le mal partout …

ParFrancesco

TICKETS RESTAURANT ET CARTES UP (ou down …)

Face aux dysfonctionnements de la carte UP, la direction a accepté, à notre demande, de permettre aux salariés de continuer avec les tickets papier (pour moitié) jusqu’au 31/12/2018. Nous aurions normalement dû passer intégralement sur la carte UP à partir du mois de mai.

Le service du prestataire UP laissant à désirer, il faudra peut-être envisager d’en changer. Quoi qu’il en soit, sans amélioration significative, nous demanderons à la direction qu’elle aille dans ce sens.

ParFrancesco

HAUSSMANN N’A PLUS LA CÔTE …

Le siège d’AG2R la Mondiale ne sera plus à Haussmann à compter de septembre 2019. La direction souhaite profiter de la possibilité de mettre fin à notre bien trop onéreux bail pour déménager au 14,16 Bd Malesherbes. Seules 400 places seront disponibles sur ce site, contre 525 aujourd’hui, sans compter qu’il faudra loger les futurs dirigeants de la MATMUT. Un certain nombre « d’Haussmanniens » devront donc quitter le siège pour aller vers d’autres sites Parisiens. Ils se retrouveront alors moins proches des Dieux …

ParSolidaires

NAO 2018 – La caricature est confirmée !

Le 8 mars 2018 s’est tenue la dernière réunion de NAO (négociation annuelle obligatoire).
La direction (représentée par Bruno Jacquemier et Annie Quatannens), s’estimant apparemment fort généreuse a fait la proposition suivante :

Pour les salariés ayant 12 mois d’ancienneté au 01/04 :
1,2 % : pour les salaires annuels jusqu’à 35 000 €.
0,6 % : pour les salaires annuels allant de 35 000 à 50 000 €
0,4 % : pour les salaires annuels supérieurs à 50 000 €.

Les tranches de salaire sont calculées de la façon suivante : (salaire de base de décembre 2017 + ancienneté) x 14.
Le pourcentage d’augmentation sera appliqué en avril 2018 sur le salaire de base hors ancienneté de mars 2018.

Afin d’illustrer ce que représente cette augmentation collective (environ 1 M€) au niveau du groupe, sachez qu’elle correspond à peu près au salaire annuel de notre Grand Monarque. Ne reculant devant aucun cynisme, vu les mots choisis pour accompagner ce « cadeau », la direction est donc arrivée en se vantant d’offrir un signal fort en favorisant les bas salaires de l’entreprise…. Lorsque vous dégainerez votre calculette pour traduire ces mesures en chiffres, n’oubliez pas de penser à cette générosité, et essayez surtout de ne pas vous en étrangler.

1,2 % pour les plus bas salaires, c’est certes mieux que ce qui a été obtenu ces dernières années, ce qui n’était pas bien difficile, mais, nous estimons que cela reste largement insuffisant. C’est pourquoi vos représentants Solidaires sont restés sur leurs revendications de la précédente réunion NAO, à savoir : 1,6 % d’augmentation avec un minimum de 50,00 € mensuel. Au vu des restrictions depuis plusieurs années, un rattrapage général aurait été nécessaire et nous aurions donc souhaité que la direction donne moins d’augmentations individuelles (dont l’enveloppe est 2 fois supérieure et profite en grande partie aux plus hauts salaires) pour se concentrer sur les augmentations collectives.

De plus, la direction a refusé en bloc les demandes intersyndicales de la dernière réunion :
Augmentation de 2 % des minima d’embauche, augmentation pour les tickets restaurant, augmentation de la participation employeur pour les RIE, augmentation du plafond de repas à 35 € pour les déplacements professionnels, augmentation à 300 % de l’abondement PEE pour les 500 premiers euros.

Mais, elle pourrait proposer prochainement de supprimer le terme « maladie grave » pour les congés « conjoint malade », et étudie l’idée de permettre un effectif réduit dans les services le 31 décembre 2018.

Concernant la demande de prise en charge de la journée de solidarité pour les temps partiel, la direction a affirmé qu’elle reviendrait vers nous pour faire des propositions. A suivre …