Le mois de septembre, s’il n’a pas été décisif, a tout de même été important. En effet, le 20 de ce mois ont débuté les négociations concernant le télétravail en vigueur au sein de notre entreprise.
Si au premier tour de table, la direction a plus tenu un rôle d’écoute, elle nous a clairement fait savoir que l’une des principales mesures attendues par les salariés, le 3eme jour télétravail, était bien morte et enterrée pour la direction.
Discussion close ! Circulez, y’a rien à voir !
Pour SUD SOLIDAIRES, il est clair que l’accord actuel présente une bonne base mais avec quelques points qui peuvent être améliorés pour tous, peu importe le niveau de hiérarchie occupé dans l’Entreprise, car tous bénéficieront de ses bienfaits.
Voici aujourd’hui ce que l’équipe SUD SOLIDAIRES propose :
Le télétravail doit être un avantage pour tous. Protégeons-le !
Quelques infos pratiques
Noël avant l’heure :
Comme vous avez dû le lire dans le mail du CSE, lors de la réunion du 24 septembre, les élus ont voté à l’unanimité pour maintenir les montants des Prestations de Noël 2024 à ceux de l’année dernière.
Les bons de Noel 2024 auront donc une valeur de :
Ces montants seront proratisés en fonction de la période de présence dans les effectifs sur l’année 2024.
Dates de ponts 2025 : le 30/05/2025 et 10/11/2025
Nous profitons de cette publication pour vous questionner sur votre désir de participer aux débats. Votre vision, votre motivation, vos combats nous sont précieux et nous sommes toujours prêts à vous accueillir dans nos équipes pour nous rendre toujours plus forts !
Vous souhaitez vous impliquer dans la défense des salariés, dans les discussions sur l’avenir de notre entreprise tout en gardant les pieds dans votre métier ? N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des envies, idées, questions … que ce soit sur le site internet ou par l’intermédiaire de nos représentants proches de vous.
L’équipe SUD SOLIDAIRES vous souhaite à tous une bonne rentrée et bon courage !
A partir de septembre des collaborateurs de Grenoble vont entrer dans le Flex office (fin des travaux et aménagement du R1 et R2), les services concernés sont :
Les autres équipes suivront cette 1ère vague, pour qu’en janvier 2025 nous soyons tous en Flex office.
La mise en place du Flex s’accompagnera de la fermeture du RIE en janvier 2025. La proposition alternative qui a été présentée est d’élargir la surface de l’espace cafétéria du 4è étage pour permettre d’accueillir une cinquantaine de personnes. Cette solution qui nous est imposée par notre Direction, est insuffisante, mais par manque de place aux étages, nous nous retrouvons victime d’une situation où le moindre m2 est calculé à flux tendu.
La bascule vers le Flex office peut engendrer des interrogations et des inquiétudes. C’est pour cette raison que vos élus Sud Solidaires vous invitent à formuler vos questions et commentaires sur notre site www.sudag2r.org dans l’espace créé à cet effet. Vous pourrez nous transmettre vos demandes anonymement ou pas, comme vous le souhaitez.
Nous étudierons vos requêtes et reviendrons vers vous pour vous répondre,
Des réunions d’échange seront organisées en présentiel sur Grenoble.
Les dates et lieux prévus sont :
Le forum est tout nouveau et se concentre pour l’instant surtout sur le site de Grenoble mais il se complètera par la suite avec les autres sites flex du groupe afin que vous puissiez tous adresser vos questions.
NB: vous n’êtes pas obligé de créer un compte pour poser vos questions, nous avons laissé ouverte la possibilité de le faire en anonyme
Sur le principe d’une compétition nationale, avec récompense et montée de podium à la clé, les liquidateurs doivent pendant la période des congés, consacrer 2 jours pleins par semaine au déstockage des dossiers de retraite.
Certes l’idée de surfer sur l’actualité n’était pas mauvaise, mais le fond reste douteux …
Sous forme de 3 épreuves, et entrainés par leurs coachs sportifs (ex responsable d’équipe) les règles du jeu sont simples :
– Etude spartiate
– Vérification minimum
– Aucun justificatif complémentaire demandé.
Un contrôle antidopage est même prévu pour vérifier l’application de ces règles
En conclusion TERMINER les dossiers –> VITESSE et QUALITE QUANTITE au détriment des retraités !
Nous constatons que le COJO (Comité d’organisation des JO) a pensé à tout sauf à la création d’une équipe médicale (toute compétition sportive pouvant entrainer des blessures physiques et/ou morales)
Sachant qu’en temps normal ces journées de déstockage sont mal vécues par les liquidateurs, qui ont toujours à cœur la qualité de leur travail, que penser de cette compétition qui met à mal cette conviction des salariés ?
Le seul point positif que nous pouvons trouver à cette compétition est le versement de 1 euro à des associations par dossier terminé. Ne serait-ce pas là un moyen d’étouffer l’éthique des liquidateurs ?
Tout ce temps perdu à l’élaboration de cette compétition qui ne répond pas aux valeurs des Jeux Olympiques !
Nous vous rappelons que lors des JO, on peut lire sur les visages des athlètes la fierté de représenter leur pays, dans un esprit de compétition saine où le respect, l’amitié et l’excellence sont de mise.
Mes très chers organisateurs du COJO, vous avez oublié dans votre dispositif ces valeurs au détriment des collaborateurs pour lesquels vous leurs demandez de travailler les uns contre les autres, en mode dégradé.
Il faut fermer les yeux sur les pensions versées, pratique préjudiciable aux retraités, sacrifiés dans la flamme Olympique de ces JO bâclés.
L’Excellence d’un travail bien fait ne fait pas parti de ce déstockage bradé.
Salariés concernés ou non, n’hésitez pas à partager vos ressentis dans les commentaires.
Et pour finir, voici quelques actualités estivales :
Accord de branche : finalement la branche n’a pas tenu ! 😊. Les OS non-signataires ont exercé leur droit d’opposition sur l’accord signé début juillet. Celui-ci est donc caduc, la négociation repart à zéro !
Une majorité de syndicats a rendu un avis négatif sur le projet de réorganisation de la DSID.
En effet beaucoup de retours de collaborateurs font part de leur sentiment de subir les changements et que leurs avis ont été ignorés dès lors qu’ils n’entraient pas dans la gouvernance.
Comme vous avez pu le constater, la prime de partage de la valeur a bien été versée sur la paie de juillet. Souhaitons qu’elle vous aide à passer de belles vacances !
On vous retrouve à la rentrée qui s’annonce déjà chargée avec l’ouverture des négociations de la NAO, télétravail, CSE pour les élections de l’année prochaine, accord RQTH…
Comme vous le savez déjà grâce à un message de notre très chère direction générale, particulièrement empressée cette année de célébrer la moindre réussite, les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2024 sont terminées. Une majorité d’organisations syndicales représentatives ont accepté de signer l’accord. Sud Solidaires AG2R ne fait pas partie de ces signataires, encore une fois diront certains. Avant de détailler pourquoi, rappelons rapidement la teneur des mesures qui seront donc appliquée cette année à la suite de ces NAO :
Il sera distribué une enveloppe globale équivalant à 4,5% de la masse salariale (soit environ 10,19 millions d’euros), répartie comme suit :
Rappelons que nos revendications finales, déjà revues à la baisse pour montrer notre bonne volonté de rentrer dans le budget global, consistaient principalement en une demande d’augmentation collective de 1 500 € pour chaque salarié du GIE AG2R, 500€ de PPV, et consacrer le reste aux AI (notre demande initiale partait même sur 2 000€ d’AC, mais on nous a rapidement fait comprendre qu’il était impensable côté direction d’appliquer exclusivement des mesures récurrentes). Certes « le reste » dans cette configuration ne représentait pas une grosse enveloppe, mais dans la situation inflationniste actuelle, nous pensons qu’il faut avoir le sens des priorités et favoriser largement des mesures collectives fortes pour soutenir le pouvoir d’achat de nos collègues. Sud Solidaires AG2R ne nie pas, contrairement à ce que certains pourraient penser, la nécessité de disposer d’une enveloppe d’AI décente pour valoriser les performances individuelles, mais la conjoncture actuelle fait que nous jugeons qu’il faut mettre ce volet en retrait puisque nous agissons au sein d’un budget contraint.
On voit donc bien le fossé entre nos revendications et la réalité des mesures qui seront appliquées cette année. Au mieux (c’est-à-dire en l’absence d’accord de branche, situation dont il est difficile de se réjouir vu l’état de nos grilles RMMG), les plus bas salaires seront augmentés de 1,6 + 1,4 soit 3%. Ce qui représente un montant de 1 050€ annuels pour un salaire à 35k annuel. Nous sommes loin des 1 500€ que nous réclamions, et qui étaient déjà une vue à la baisse des mesures nécessaires selon nous pour compenser la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années. La PPV proposée est pour nous une mauvaise mesure, qui consomme beaucoup de budget pour une mesure non-récurrente, et qui n’est donc pas à même de protéger notre pouvoir d’achat sur le long terme. Par ailleurs les nouvelles dispositions entourant cette prime faisant qu’elle sera désormais en partie fiscalisée, et surtout imposable si elle est versée directement sur le salaire, mettent à mal l’argument de la direction qui consiste à dire que cela permet un apport immédiat pour les personnes les plus en difficulté… Difficile à accepter quand la meilleure façon de profiter de cette prime est de la bloquer plusieurs années sur un PEE.
Un autre argument de la direction était qu’il nous fallait être reconnaissants de cette si belle enveloppe à 4,5%, selon eux une des plus élevées dans le domaine en France cette année (délicat à affirmer dans la mesure où les NAO sont encore en cours chez beaucoup de nos concurrents), et la seconde enveloppe la plus élevée dans le GIE depuis 10 ans… Nous sommes, disons-le, très circonspects sur ce deuxième argument. Les enveloppes ridicules d’avant 2023, qui avaient abouti en 2022 à un rejet unanime de l’offre de la direction par tous les syndicats, font qu’il nous parait difficile de nous réjouir sur le sujet. L’enveloppe de l’an dernier était à 6%, et vu l’évolution de l’inflation et les difficultés rencontrées par un nombre de croissants de collègues, nous constatons surtout que la direction veut déjà revoir ces montants à la baisse alors qu’un effort soutenu devrait être à l’ordre du jour. Mais encore une fois, l’écart entre notre position qui pourrait se résumer par « A période de difficultés exceptionnelles, mesures exceptionnelles » et le discours de la direction « les augmentations collectives n’ont pas vocation à compenser l’inflation » nous parait assez difficile à combler…
Pour toutes ces raisons, nous avons donc choisi de ne pas signer cette proposition, refusant par là même d’adopter une position du type « c’est mieux que rien » voire même « ce n’est pas si mal » que nous avons pu entendre ailleurs. Nous attendons de la direction des mesures à la hauteur de la situation, sans concession ni faux-semblants, mais il semble bien que sans une partie importante de l’effectif qui monterait au créneau, cela n’est pas près d’arriver.
Ce mercredi 31 janvier, la direction est revenue en NAO avec des propositions légèrement modifiées sur les augmentations.
L’enveloppe globale passe de 3,2% à 4% de la masse salariale des salariés du GIE AG2R.
Mais notre constat est que les salariés AG2R ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat depuis début 2022.
Voici les chiffres :
La 1ère proposition de SUD était une augmentation collective de 6% pour tous les salariés. Proposition irréaliste pour la Direction.
Notre 2ème proposition a été la suivante :
Notre proposition rentre dans le budget de 4% de la masse salariale proposé par la Direction.
Si la direction tient absolument à donner une prime de partage sur la valeur, nous ne sommes pas opposés à une augmentation générale de 1500 € et une prime de 500 €. La Direction nous indique que les augmentations n’ont pas vocation à compenser l’inflation et la perte de pouvoir d’achat.
Mais ce décrochage du salaire moyen ne peut leur poser que des problèmes :
La situation est encore plus contrastée si l’on regarde la situation par classe.
Nous en avons déduit les augmentations collectives nécessaires pour restaurer le pouvoir d’achat.
Notez bien que nos plus hautes classes 8 n’apparaissent pas dans ce tableau car elles sont dans le GIE LaMondiale Executive…
Si la direction acceptait notre proposition plus que raisonnable d’une augmentation générale de 1500 euros quelle que soit la classe, cela ne suffirait certes pas à rattraper l’inflation mais permettrait tout de même aux plus bas salaires de s’en approcher :
Nous ne sommes qu’au second tour de ces négociations et “nous ne lâcherons rien” pour vous permettre de traverser au mieux cette période pour le moins difficile !