Sur le principe d’une compétition nationale, avec récompense et montée de podium à la clé, les liquidateurs doivent pendant la période des congés, consacrer 2 jours pleins par semaine au déstockage des dossiers de retraite.
Certes l’idée de surfer sur l’actualité n’était pas mauvaise, mais le fond reste douteux …
Sous forme de 3 épreuves, et entrainés par leurs coachs sportifs (ex responsable d’équipe) les règles du jeu sont simples :
– Etude spartiate
– Vérification minimum
– Aucun justificatif complémentaire demandé.
Un contrôle antidopage est même prévu pour vérifier l’application de ces règles
En conclusion TERMINER les dossiers –> VITESSE et QUALITE QUANTITE au détriment des retraités !
Nous constatons que le COJO (Comité d’organisation des JO) a pensé à tout sauf à la création d’une équipe médicale (toute compétition sportive pouvant entrainer des blessures physiques et/ou morales)
Sachant qu’en temps normal ces journées de déstockage sont mal vécues par les liquidateurs, qui ont toujours à cœur la qualité de leur travail, que penser de cette compétition qui met à mal cette conviction des salariés ?
Le seul point positif que nous pouvons trouver à cette compétition est le versement de 1 euro à des associations par dossier terminé. Ne serait-ce pas là un moyen d’étouffer l’éthique des liquidateurs ?
Tout ce temps perdu à l’élaboration de cette compétition qui ne répond pas aux valeurs des Jeux Olympiques !
Nous vous rappelons que lors des JO, on peut lire sur les visages des athlètes la fierté de représenter leur pays, dans un esprit de compétition saine où le respect, l’amitié et l’excellence sont de mise.
Mes très chers organisateurs du COJO, vous avez oublié dans votre dispositif ces valeurs au détriment des collaborateurs pour lesquels vous leurs demandez de travailler les uns contre les autres, en mode dégradé.
Il faut fermer les yeux sur les pensions versées, pratique préjudiciable aux retraités, sacrifiés dans la flamme Olympique de ces JO bâclés.
L’Excellence d’un travail bien fait ne fait pas parti de ce déstockage bradé.
Salariés concernés ou non, n’hésitez pas à partager vos ressentis dans les commentaires.
Et pour finir, voici quelques actualités estivales :
Accord de branche : finalement la branche n’a pas tenu ! 😊. Les OS non-signataires ont exercé leur droit d’opposition sur l’accord signé début juillet. Celui-ci est donc caduc, la négociation repart à zéro !
Une majorité de syndicats a rendu un avis négatif sur le projet de réorganisation de la DSID.
En effet beaucoup de retours de collaborateurs font part de leur sentiment de subir les changements et que leurs avis ont été ignorés dès lors qu’ils n’entraient pas dans la gouvernance.
Comme vous avez pu le constater, la prime de partage de la valeur a bien été versée sur la paie de juillet. Souhaitons qu’elle vous aide à passer de belles vacances !
On vous retrouve à la rentrée qui s’annonce déjà chargée avec l’ouverture des négociations de la NAO, télétravail, CSE pour les élections de l’année prochaine, accord RQTH…
Comme vous le savez déjà grâce à un message de notre très chère direction générale, particulièrement empressée cette année de célébrer la moindre réussite, les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2024 sont terminées. Une majorité d’organisations syndicales représentatives ont accepté de signer l’accord. Sud Solidaires AG2R ne fait pas partie de ces signataires, encore une fois diront certains. Avant de détailler pourquoi, rappelons rapidement la teneur des mesures qui seront donc appliquée cette année à la suite de ces NAO :
Il sera distribué une enveloppe globale équivalant à 4,5% de la masse salariale (soit environ 10,19 millions d’euros), répartie comme suit :
Rappelons que nos revendications finales, déjà revues à la baisse pour montrer notre bonne volonté de rentrer dans le budget global, consistaient principalement en une demande d’augmentation collective de 1 500 € pour chaque salarié du GIE AG2R, 500€ de PPV, et consacrer le reste aux AI (notre demande initiale partait même sur 2 000€ d’AC, mais on nous a rapidement fait comprendre qu’il était impensable côté direction d’appliquer exclusivement des mesures récurrentes). Certes « le reste » dans cette configuration ne représentait pas une grosse enveloppe, mais dans la situation inflationniste actuelle, nous pensons qu’il faut avoir le sens des priorités et favoriser largement des mesures collectives fortes pour soutenir le pouvoir d’achat de nos collègues. Sud Solidaires AG2R ne nie pas, contrairement à ce que certains pourraient penser, la nécessité de disposer d’une enveloppe d’AI décente pour valoriser les performances individuelles, mais la conjoncture actuelle fait que nous jugeons qu’il faut mettre ce volet en retrait puisque nous agissons au sein d’un budget contraint.
On voit donc bien le fossé entre nos revendications et la réalité des mesures qui seront appliquées cette année. Au mieux (c’est-à-dire en l’absence d’accord de branche, situation dont il est difficile de se réjouir vu l’état de nos grilles RMMG), les plus bas salaires seront augmentés de 1,6 + 1,4 soit 3%. Ce qui représente un montant de 1 050€ annuels pour un salaire à 35k annuel. Nous sommes loin des 1 500€ que nous réclamions, et qui étaient déjà une vue à la baisse des mesures nécessaires selon nous pour compenser la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années. La PPV proposée est pour nous une mauvaise mesure, qui consomme beaucoup de budget pour une mesure non-récurrente, et qui n’est donc pas à même de protéger notre pouvoir d’achat sur le long terme. Par ailleurs les nouvelles dispositions entourant cette prime faisant qu’elle sera désormais en partie fiscalisée, et surtout imposable si elle est versée directement sur le salaire, mettent à mal l’argument de la direction qui consiste à dire que cela permet un apport immédiat pour les personnes les plus en difficulté… Difficile à accepter quand la meilleure façon de profiter de cette prime est de la bloquer plusieurs années sur un PEE.
Un autre argument de la direction était qu’il nous fallait être reconnaissants de cette si belle enveloppe à 4,5%, selon eux une des plus élevées dans le domaine en France cette année (délicat à affirmer dans la mesure où les NAO sont encore en cours chez beaucoup de nos concurrents), et la seconde enveloppe la plus élevée dans le GIE depuis 10 ans… Nous sommes, disons-le, très circonspects sur ce deuxième argument. Les enveloppes ridicules d’avant 2023, qui avaient abouti en 2022 à un rejet unanime de l’offre de la direction par tous les syndicats, font qu’il nous parait difficile de nous réjouir sur le sujet. L’enveloppe de l’an dernier était à 6%, et vu l’évolution de l’inflation et les difficultés rencontrées par un nombre de croissants de collègues, nous constatons surtout que la direction veut déjà revoir ces montants à la baisse alors qu’un effort soutenu devrait être à l’ordre du jour. Mais encore une fois, l’écart entre notre position qui pourrait se résumer par « A période de difficultés exceptionnelles, mesures exceptionnelles » et le discours de la direction « les augmentations collectives n’ont pas vocation à compenser l’inflation » nous parait assez difficile à combler…
Pour toutes ces raisons, nous avons donc choisi de ne pas signer cette proposition, refusant par là même d’adopter une position du type « c’est mieux que rien » voire même « ce n’est pas si mal » que nous avons pu entendre ailleurs. Nous attendons de la direction des mesures à la hauteur de la situation, sans concession ni faux-semblants, mais il semble bien que sans une partie importante de l’effectif qui monterait au créneau, cela n’est pas près d’arriver.
Ce mercredi 31 janvier, la direction est revenue en NAO avec des propositions légèrement modifiées sur les augmentations.
L’enveloppe globale passe de 3,2% à 4% de la masse salariale des salariés du GIE AG2R.
Mais notre constat est que les salariés AG2R ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat depuis début 2022.
Voici les chiffres :
La 1ère proposition de SUD était une augmentation collective de 6% pour tous les salariés. Proposition irréaliste pour la Direction.
Notre 2ème proposition a été la suivante :
Notre proposition rentre dans le budget de 4% de la masse salariale proposé par la Direction.
Si la direction tient absolument à donner une prime de partage sur la valeur, nous ne sommes pas opposés à une augmentation générale de 1500 € et une prime de 500 €. La Direction nous indique que les augmentations n’ont pas vocation à compenser l’inflation et la perte de pouvoir d’achat.
Mais ce décrochage du salaire moyen ne peut leur poser que des problèmes :
La situation est encore plus contrastée si l’on regarde la situation par classe.
Nous en avons déduit les augmentations collectives nécessaires pour restaurer le pouvoir d’achat.
Notez bien que nos plus hautes classes 8 n’apparaissent pas dans ce tableau car elles sont dans le GIE LaMondiale Executive…
Si la direction acceptait notre proposition plus que raisonnable d’une augmentation générale de 1500 euros quelle que soit la classe, cela ne suffirait certes pas à rattraper l’inflation mais permettrait tout de même aux plus bas salaires de s’en approcher :
Nous ne sommes qu’au second tour de ces négociations et “nous ne lâcherons rien” pour vous permettre de traverser au mieux cette période pour le moins difficile !
L’Hiver est là, sans neige ni cotillons mais avec lui vient l’heure de dresser le bilan de l’année écoulée.
Plusieurs temps forts ont marqué cette année, hélas bien peu d’entre eux ont été satisfaisants au bout du compte :
NAO en demi-teinte : Une enveloppe de 6% de la masse salariale du GIE, environ 13 millions d’euros, a été obtenue.
Cela peut paraître important mais seulement 1,41% ont été consacrés aux augmentations collectives ne permettant pas de pouvoir compenser l’inflation que nous avons tous subit.
Nous regrettons que le 0,86% représentant près de 2 millions d’euros et qui auraient dû nous être restitués ont été détournés vers les métiers en tension (critères décidés par la direction) en grande partie. Seulement, 580 000 euros environ ont été alloués au rehaussement des bas salaires. Cette répartition laisse un goût amer à tous les autres salariés de la gestion qui ont été les grands oubliés dans cette redistribution.
Conditions de travail des commerciaux : restructuration qui n’a pas apporté les bénéfices escomptés. Le but était de simplifier l’organisation pour décharger et mieux répartir la charge de travail des salariés. Malheureusement, c’est un sentiment de désorganisation qui ressort du premier bilan.
Augmentation des cotisations santé et prévoyance au 1er janvier 2024 : Nous n’échapperons pas à l’augmentation moyenne de 7,5%. Nous déplorons le passage en force de notre direction à ce sujet et ne cautionnons nullement ces méthodes autoritaires. C’est en parti pour cette raison que cette année nous avons décidé de ne pas être signataire de cet accord.
Lancement de grands projets côté DSID : Après de grandes déclarations suite à l’arrivée de la nouvelle équipe de direction DSID, on constate presque 2 ans après qu’il reste beaucoup à faire, et que beaucoup de salariés du domaine sont aujourd’hui un peu perdus dans la masse des nouvelles méthodes et des chantiers lancés.
Chantiers en cours :
Flex office : Pour rappel, ce projet a été rejeté de façon unanime faisant l’objet d’un avis défavorable au CSE et auprès des représentants de proximité des sites concernés. Le déploiement est en cours, et le retour des collaborateurs semble pour le moment mitigé. Les travaux sont lourds, et le ressenti est que les conditions de travail restent dégradées. Les collaborateurs sont confrontés à des problèmes fonctionnels qu’ils ne devraient pas subir sur leur espace de travail, remettant en cause la Qualité de vie au travail. Nous regrettons que les salariés se retrouvent ainsi malmenés pour des questions purement économiques.
Risque d’une implosion de notre entité, imposée par, selon la direction, la nécessité de la suppression du paritarisme et du mutualisme pour faciliter la vente de produits non sollicités à nos adhérents, à l’heure où d’autres groupes communiquent sur l’absence de vente agressive et forcée de leurs organismes. Pour l’instant, nous sommes dans le brouillard. La demande de l’intersyndicale a obtenu bien peu de réponses à ce jour si ce n’est “l’invitation” à la discrétion alors que la direction avance ses pions.
NAO 2024 : la négociation vient de débuter. Le bilan comptable du groupe nous a été présenté lors de la première réunion. Le rendez-vous nous est donné le 9 janvier pour la poursuite. Syndicats comme direction semblent au moins d’accord sur le principe d’une négociation rapide pour distribuer les augmentations dans la foulée, mais la crainte d’une enveloppe réduite est déjà présente après le bilan.
Qualité Vie et Conditions de Travail : Dans un climat tendu où nos conditions de travail sont mises à dure épreuve, nous abordons cette négociation laborieuse sur les parcours professionnels, préventions santé, équilibre vie professionnelle/vie personnelle… Nous apporterons une attention accrue pour que nos conditions de travail déjà bien ébranlées ne soient pas encore plus détériorées.
Malgré ces constats un peu tièdes, toute l’équipe SUD SOLIDAIRES vous souhaite de passer de très belles fêtes de fin d’année.
Nous nous retrouvons l’année prochaine pour poursuivre notre combat et comptons sur votre soutien !
Lors du dernier CSE AG2R, la direction a confirmé sa volonté d’une évolution du groupe avec la création d’une structure employeur commune AG2R Prévoyance, LA MONDIALE et VIA SANTE.
Les conséquences pour les salariés seraient :
Pour expliquer ce projet, la direction se réfugie derrière des soi-disant arguments financiers, juridiques et réglementaires.
Lors de la réunion CSE du 23 novembre, les élus ont réitéré leur demande d’explications et de précisions. La direction a refusé en prétextant des réflexions en cours dans les conseils d’administration.
Les élus rappellent que le CSE est une instance de consultation qui doit éclairer les décisions des instances de gouvernance. Le Code du travail spécifie que sa consultation doit impérativement précéder toute prise de décision par l’employeur impactant le statut des salariés.
Les élus ont donc exigé la tenue d’une réunion extraordinaire du CSE en présence du Directeur général, Bruno Angles, avant le 19 décembre, date du prochain Conseil d’administration de l’association sommitale du groupe.
Devant la nature et l’importance de ce projet, et face au refus de la DRH de s’engager sur la présence de Bruno Angles, l’ensemble des élus du CSE a abrégé la réunion du 23 novembre en quittant la salle.
Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, UNSA et SUD Solidaires ne peuvent pas accepter la remise en cause du statut des salariés et la disparition du paritarisme sans réagir.
Elles mettront tout en œuvre pour s’opposer à ce projet mortifère.