M. Renaudin,
Nous nous permettons de vous écrire pour vous faire part d’une revendication commune à l’ensemble des organisations syndicales de l’UES AG2R et du GIE LA MONDIALE.
L’échec des négociations annuelles obligatoires a créé une forte frustration auprès des salariés et nous percevons une colère rare au sein du groupe.
Vous avez largement souligné l’investissement des salariés du groupe et avez estimé qu’un effort significatif devait être fait. Pour tenir votre engagement, nous vous demandons d’attribuer une prime exceptionnelle de 1000 euros à chaque collaborateur du groupe.
Nous sommes attachés à cette revendication, soutenue par une très large majorité des salariés. Aussi, nous ne vous cachons pas que nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour obtenir satisfaction.
Nous vous demandons donc de bien vouloir recevoir une délégation de toutes les organisations syndicales du groupe le mercredi 1er septembre.
Notre volonté est d’aborder avec vous la situation sociale de notre entreprise.
Nous partageons avec vous la détermination de créer un dialogue social source de progrès pour le groupe. Aussi, nous ne doutons pas que cette entrevue permettra d’avancer sur ce chemin.
Dans l’attente de votre réponse et avec nos remerciements anticipés,
Veuillez recevoir, Monsieur Renaudin, l’expression de nos sentiments respectueux.
SUD SOLIDAIRES souhaite vous informer de la situation actuelle. En cette période de crise sanitaire, nous aurions aimé le faire de vive voix ou par des moyens de communication modernes comme l’utilisation du mail. Cela aurait permis de donner l’information plus rapidement et au même instant pour tous les salariés du GIE AG2R. Malgré la crise sanitaire, et une volonté semblerait-il affichée de la direction de déployer davantage le télétravail, ce droit ne nous est toujours pas donné.
Le 30 mai 2018 au sein de notre groupe avait été signé un accord sur le télétravail, ce qui était une première avancée.
Au vu du contexte actuel et de la crise que nous traversons, qui malheureusement ne sera peut-être pas la dernière, certaines mesures qui paraissaient à l’époque non indispensables à la direction, le sont devenues aujourd’hui pour tous.
C’est dans ce contexte particulier que les organisations syndicales représentatives ont été invitées, le jeudi 3 septembre 2020, pour connaitre le bilan des 2 années de télétravail volontaire, pour certains salariés, mais aussi une obligation pour d’autres pour cause de crise sanitaire.
La conclusion qui en ressort est un résultat plus que positif. C’est dans ce contexte que les OS ont fait des propositions pour améliorer cet accord et le mettre plus en adéquation avec le contexte de notre groupe.
SUD SOLIDAIRES a été à l’écoute des salariés durant ces 2 années et se fait donc leur porte-parole lors de ces futures négociations sur un avenant au télétravail.
SUD SOLIDAIRES vous détaille quelques-unes de ces mesures, qui nous paraissent les plus importantes :
Il nous apparait aussi important de différencier le télétravail volontaire, de celui des personnes qui ne le souhaitent pas, mais qui en cas de crise sont là pour soutenir leurs collègues. C’est pour cette raison que nous continuons à demander un PC portable pour tous.
Sur ce dernier point, seules SUD SOLIDAIRES et la CGT se sont exprimées. Cela signifie-t-il que les 4 autres organisations syndicales, restées bien silencieuses, sont contre ? Nous ne le savons pas…
TRAVAIL A DISTANCE POUR EVENEMENTS EXCEPTIONNELS :
Cependant, d’autres mesures ont été avancées par d’autres organisations syndicales qui nous paraissent être un frein évident au télétravail :
SUD SOLIDAIRES saura rester vigilant et se fera fort de porter le choix de tous les salariés auprès de la direction.
En cette période de crise sanitaire SUD SOLIDAIRES souhaite bon courage à tous les salariés ainsi qu’à leurs proches.
La prochaine réunion est prévue le 11 septembre 2020, lors de laquelle la direction devrait apporter des réponses à nos revendications. A suivre …
La DRH nous a réuni le 7 mai à la dernière minute pour apporter des précisions concernant le déconfinement et notamment répondre aux questions restées sans réponse.
Mesures envisagées du 1er au 24 mai 2020 :
Décision de ne pas recourir au dispositif d’activité partielle dans tous les cas :
Maintien des salaires à 100% pour tous les collaborateurs indépendamment du niveau de charge d’activité :
Pour les collaborateurs qui badgent : décompte d’une journée complète de travail indépendamment du nombre d’heures travaillées.
Décision de ne pas recourir à nouveau à des mesures spécifiques en matière de congé ou JRTT acquis.
Les congés ou RTT planifiés en mai devront être pris.
Pas de débit/crédit sur les compteurs. Le badgeage ne sert qu’à valider la présence journalière.
La garde d’enfant pourra continuer si l’école est fermée. Une attestation sur l’honneur sera demandée.
Pour les personnes qui ne travaillent pas (proratisation de l’intéressement, de l’acquisition des congés et des RTT, maintien de la couverture sociale et d’acquisition des droits retraite).
Sont exemptés de ces dispositions les personnes vulnérables selon la liste Covid 19 établie par le gouvernement.
Il est prévu d’équiper toutes les personnes qui peuvent travailler à distance.
Mesures envisagées du 25 mai au 30 juin 2020 :
Focus sur la situation des collaborateurs en arrêt dit dérogatoire :
Formalités pour la garde d’enfants de moins de 16 ans : demande à formuler par le collaborateur auprès de la DRH avec attestation de fermeture de l’établissement scolaire et à défaut attestation sur l’honneur de fermeture de l’établissement scolaire établi par le collaborateur
Formalités pour personnes vulnérables où co-habitant avec une personne vulnérable : pour lesquels les consignes sanitaires recommandent une mesure d’isolement et l’impossibilité de se rendre sur le lieu de travail :
Focus sur la situation des collaborateurs en inactivité totale :
Décision de mise en absence autorisée avec maintien du salaire à 100 % et proratisation des dispositifs sociaux liés à la présence/activité (intéressement, droits à cp et JRTT etc..)
Poursuite de l’attribution par séquences successives de nouveaux équipements informatiques pour les collaborateurs qui n’en sont pas dotés au cours de la même période dès l’attribution de l’année d’un équipement le collaborateur reprend son activité à distance
Mesure envisagée à compter du 25 mai jusqu’au 30 juin 2020 :
Tous les collaborateurs seront à nouveau en situation d’exercer leur activité :
Soit à distance dans le cadre du maintien de ce principe pour le plus grand nombre de collaborateurs soit sur site pour les collaborateurs qui ne sont pas équipés.
Les seules exceptions resteront les suivantes :
Les collaborateurs qui resteront en absence autorisée continueront à bénéficier du maintien de salaire à 100 % avec proratisation des dispositifs sociaux liés à la présence activité.
Focus sur la situation des collaborateurs qui reprendront leur activité sur site :
Sont concernés :
Les collaborateurs qui ne sont pas équipés pour équiper pour exercer leur activité à distance jusqu’ à l’attribution d’un équipement et les collaborateurs dont l’activité ne peut être exercée que sur site
En amont du 25 mai 2020, point d’échange individuel ou collectif avec les personnes concernées (management et/ou RH) mais pour s’assurer qu’elles sont en bonne compréhension des mesures sanitaires mises en œuvre et pour identifier les éventuelles problématiques individuelles liées à la reprise d’activité sur site.
Et situation des collaborateurs qui refuseraient de reprendre leurs activités sur site alors qu’ils ne peuvent l’exercer à distance et qui ne rentre pas dans les exceptions.
Les congés et/ou JRTT planifiés sur la période devront être pris.
Elargissement des plages variables : 6h30 – 20h30 sans plage fixe que l’on soit en télétravail ou sur site.
Pas de crédit ni de débit pour activité journalière allant de 75% à 100 % de la journée du salarié.
Nous avons demandé d’abaisser ce seuil à 50 % pour les personnes qui doivent télétravailler avec des enfants, mais cela n’a pas malheureusement pas été retenu.
Si des personnes qui ne peuvent pas télétravailler ne souhaitent pas venir sur site, elles devront prendre des congés, des RTT ou des congés sans solde.
Question en suspens :
Concernant les congés d’été, c’est toujours en réflexion, ils reviendront donc vers nous.
Nous sommes revenus aussi sur les indemnités repas : pas de réponse pour l’instant, ils reviendront vers nous.
Prime des salariés en CRC, une solution sera proposée la semaine prochaine.
Rien de nouveau non plus concernant les Challenges des équipes commerciales.
Voici le projet de déconfinement présenté le 29/04/2020 par la DRH :
Ce plan étant un projet, il pourrait être susceptible d’aménagement.
Des questions restent sans réponse :
Arrêts garde d’enfant : La DRH se laisse 48 heures pour répondre. Sud Solidaires a demandé un maintien du net s’ils passent en chômage partiel.
RTT, CET : Les ordonnances permettent de prendre 10 jours de RTT et/ou CET. La DRH n’a pas affirmé qu’elle ne réitéra pas le dispositif pour compléter la prise de jours jusqu’à 10 jours.
Congé estivaux : Pas de positionnement de la DRH pour l’instant.
Pointages : Reprise de 4 pointages par jour, à partir de début mai (sans donner de date précise). Intégration de la valeur du compteur à la date du 13 mars 2020. La plages fixes et variables seront aménagées sur des horaires similaires à celles utilisées en cas de grève.
Tickets restaurant : Nous avons fait une demande d’indemnisation des repas pour les sites où les restaurants d’entreprise sont fermés. La direction reviendra vers nous pour nous apporter une réponse.
Projet de calendrier de déconfinement progressif :
- Maintien du travail à distance généralisé ;
– Seuls les collaborateurs dont les activités ne sont pas réalisables à distance sont autorisés à accéder aux sites. A titre d’exemple : gestion du courrier, activités PCA, exploitation DIMEX des sites. Les collaborateurs concernés doivent être munis d’une attestation employeur ad hoc.
– Autorisation exceptionnelle temporaire (48 à 72 heures) de déplacement sur site pour les collaborateurs avec une attestation employeur pour récupération ou réparation de PC
Période au cours de laquelle certains collaborateurs pourront à nouveau commencer à intervenir sur site dans des conditions strictes.
– Prolongation du travail à distance généralisé pour le maximum de collaborateurs qui sont en situation d’exercer leur activité à distance.
– Limitation stricte de la présence sur site à un taux maximum de 25% de collaborateurs afin de permettre le respect des règles de distanciation sociale. Les collaborateurs suivants seront prioritaires :
Priorité 1 : Les collaborateurs dits PCA qui réalisent déjà des activités sur site (tri du courrier, gestion de dossiers physiques, éditiques, chantiers…) ;
Priorité 2 : Les collaborateurs actuellement non-équipés pour exercer leur activité à distance avec des modalités d’accompagnement spécifiques en cas de difficultés exprimées à revenir sur site ;
Priorité 3 : Les collaborateurs « en demande de retour sur site » et dont la situation individuelle justifie de le permettre après accord examen préalable et accord du management et de la DRH compte tenu de difficultés liées au confinement (fort isolement, besoin de lien social).
Afin de permettre un suivi et un contrôle de la proportion maximale de 25% de collaborateurs sur site, chaque direction devra établir une liste nominative des personnes concernées.
- Autorisation ponctuelle et limitée de déplacement sur site, selon une planification à respecter, pour les cas suivants : récupération de matériel PC nomade ou réparation d’incidents SI bloquants.
– Interdiction des réunions physiques. Privilégier le recours aux dispositifs de communication à distance.
- Interdiction des déplacements extérieurs y compris inter-sites. Chaque collaborateur susceptible d’intervenir sur site ne peut accéder qu’au site auquel il est affecté.
- Interdiction d’accueillir les visiteurs externes à l’exception des seuls prestataires nécessaires au bon fonctionnement des sites.
- Interdiction d’accueillir des clients.
Montée en charge progressive du taux de présence sur site : > à 25% jusqu’à 50% maximum. La montée en charge progressive du taux de présence pourra être revu à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution de la situation sanitaire en France. Un point sera réalisé dans le courant
du mois de juin 2020 à cet effet.
- Instauration d’une organisation par rotation au sein de chaque Direction pour permettre aux équipes de travailler de façon alternative, une semaine sur deux par exemple, à distance et sur site.
- Interdiction des réunions physiques de plus de 50 personnes (à confirmer courant juin 2020 en fonction de la situation sanitaire).
- Limitation des déplacements professionnels au strict nécessaire et après accord préalable du management (à confirmer courant juin 2020 en fonction de la situation sanitaire).
- Forte recommandation de continuer à privilégier les outils de communication à distance y compris pour les réunions.
– Tous les collaborateurs ou prestataires externes qui interviendront sur sites devront impérativement porter un masque qui leur sera fourni par la direction avec un kit d’utilisation.
- Le port du masque sera obligatoire dans les zones et les circonstances suivantes :
. Dans l’ensemble des lieux ouverts de l’entreprise si le respect des mesures de distanciation sociale ne peut être assuré en permanence, dans les lieux de passage (ascenseurs, couloirs, …) et pour toutes réunions ou discussions entre personnes.
. Une notice spécifique sera remise au collaborateur lors de la remise du masque.
- Chaque collaborateur devra être en mesure de se laver les mains avant la pose du masque et après l’avoir retiré. A cet effet, il se lavera les mains avec du savon ou utilisera du gel hydroalcoolique.