SUD SOLIDAIRES a obtenu la représentativité
en 2017 avec plus de 12% des voix
Nous remercions tous ceux qui nous ont permis de devenir représentatifs en nous accordant leur confiance. Avec les nouvelles instances, issues des ordonnances MACRON, le CHSCT et le CE disparaîtront et seront remplacés par le Comité Social et Economique (CSE). Le contre-pouvoir des syndicats en sera d’autant plus affaibli. Un nouveau rapport de force, en donnant plus de représentativité à notre syndicat doté d’une réelle volonté de
mobilisation, deviendra indispensable.
Nos dirigeants vous ignorent et seuls les aspects
financiers les intéressent
En votant pour un syndicat comme le nôtre, vous donnerez un signe fort à la direction. Ils ignorent l’humain que vous êtes, soyez l’humain qui les rappelle à l’ordre. Si vous laissez la représentativité syndicale telle qu’elle existe aujourd’hui, vous laisserez les mains libres à nos dirigeants pour disposer des salariés comme ils le souhaitent.
Prestations du futur CSE
Avec le CSE, il sera désormais possible de prendre une partie du budget de fonctionnement pour les utiliser pour les oeuvres sociales, et donc potentiellement augmenter les prestations. SUD SOLIDAIRES est également favorable à une diminution des coûts de fonctionnement du CE (notamment en diminuant les frais de déplacement des élus).
Priorité au maintien de l’emploi sur les sites, et non aux fusions mal préparées.
Les dirigeants MATMUT voulaient prendre les rênes du pouvoir et avaient visiblement une volonté de diminuer le nombre de salariés. Devant le manque de visibilité pour les salariés, les élus SUD SOLIDAIRES ont été les seuls à voter contre le rapprochement.
Il semblerait que la suite des événements nous ait donné raison …
Nos revendications :
– Maintien de l’emploi sur les sites.
– Mise en œuvre d’un véritable suivi des carrières
– Facilité et transparence dans l’obtention et la prise des récupérations d’heures
– Facilité dans la prise des congés enfants malades.
– Intéressement et participation égalitaires
– Augmentations individuelles avec un minimum de 4 % pour tous les salariés
– Extension du congé fin de carrière pour les salariés nés après le 01/07/1966 avec abondement sur l’indemnité de fin de carrière.
– Cotisation famille et/ou célibataire pour les frais de santé avec prise en charge employeur à 65 %.
– Mutuelle gratuite pendant 1 an pour les ayants droit des salariés décédés.
– Cotisation santé et prévoyance : augmentation de la prise en charge patronale.
– Prime Macron renouvelée en 2020.
– Utilisation du budget de fonctionnement pour les œuvres sociales afin d’augmenter les prestations CE.
– Envoi des tracts par mail pour les organisations syndicale. La direction est d’accord et les syndicats CFDT, FO, CGT et CGC s’y sont opposés (ils ont tous les 4 signé le protocole qui l’interdit).
Notre direction nous a fait part d’une information issue d’une première lecture du rapport (pas encore publié officiellement) de l’IGAS (inspection générale des affaires sociales) et de l’IGF (inspection générale des finances).
Ces rapports n’étant pas encore publiés tout est à prendre au conditionnel.
La variante adoptée s’oriente vers une idée de partage en 2022, à savoir, le traitement par les IRC et la Fédération AGIRC-ARRCO des DSN (déclarations sociales nominatives) avec un pilotage géré par l’URSSAF.
En conséquence les changements devraient être les suivants :
• La perte du recouvrement et de l’encaissement en 2022, mais aussi de la relation avec les entreprises.
• Les adhésions et leurs gestions seraient conservées jusqu’au régime unique, après, la question reste ouverte …
• Nous conserverions la gestion des DSN, auxquelles viendraient se rattacher les risques socio-professionnels, tels que maladies professionnelles et accidents du travail.
• La perte de l’activité contentieux forcé et amiable, qui représente l’impact majeur en terme de personnel.
Cela suppose évidemment une réorganisation des services et un positionnement à venir pour les salariés.
Nous avons demandé et obtenu une réponse positive concernant la priorisation des offres d’emploi aux personnes concernées par le projet.
Toutes les IRC seront concernées.
A venir dans les prochains jours la loi de financement de la sécurité sociale sur le sujet.
En plein mois de juillet, le gouvernement a rendu public le cadrage du projet sur les retraites. Il prépare maintenant le projet de loi. Il veut organiser un nouveau “débat citoyen”. Pourtant le projet n’a pas bougé depuis la mise en place du Haut commissariat, malgré la prétendue concertation, et le fait que la majorité des syndicats y est opposée.
1) “Ça sera plus juste”
La “justice” pour le gouvernement, c’est moins de droits pour tout le monde… car c’est bien cela qui se passerait :
2) “Ce sera plus transparent”
Aujourd’hui la situation est loin d’être parfaite mais on sait au moins quels sont nos droits en fonction de nos cotisations. Demain :
3) “Ce sera mieux pour les femmes”
4) “La part de PIB accordée aux retraites ne diminuera pas”
Et 1 enterrement
Ce qui va disparaître si ce projet voit le jour, c’est la retraite issue de la Sécurité sociale telle qu’on la connait depuis sa création. La Sécurité sociale, c’est un système redistributif, qui donne plus à celles et ceux qui ont moins, en gommant les accidents de carrière, en attribuant un meilleur taux de remplacement aux salaires les plus faibles… tout le contraire du système à points contributif.
Nous ne défendons pas de vieilles lunes mais un système qui partait du principe que si on est empêché-e de travailler ou si on ne le fait plus car on est âgé·e, on doit avoir une continuité de droits et pouvoir vivre dignement. Et le calcul de la retraite était basé sur ce principe qui permettait, pour une durée totale de cotisation, un taux de remplacement à 75%.
Voilà ce qui disparaît.
Alors qu’est-ce qu’on veut ?
Et comment l’obtenir ?
La justice sociale, la solidarité intergénérationnelle, l’égalité hommes-femmes.
Pour l’obtenir, il nous faudra sortir des sentiers battus et des journées d’actions syndicales traditionnelles et divisées.
La contestation sociale peut prendre de nombreuses formes et toucher des personnes qui ne se mobilisent pas nécessairement lors de journées syndicales. Les jeunes qui critiquent un système capitaliste qui mène la planète à l’épuisement sont aussi ceux et celles qui vont se trouver confronté·es à devoir être toujours plus productifs, travailler plus longtemps… En mettant ensemble nos colères, nos revendications, nos mobilisations, nous pouvons remettre en cause les projets annoncés.
La prime d’intéressement diminuera d’environ 10 % par rapport à l’an dernier.
Voici les montants versés par tranche de salaire annuel pour un temps plein :
Voici l’ultime et très décevante proposition de la direction :
A compter du 1er avril 2019, l’ensemble des collaborateurs du GIE AG2R REUNICA, relevant des classes 1 à 8 et justifiant d’une ancienneté minimale de 18 mois (exclusion inacceptable de tous les CDD) à la date du 31 mars 2019 bénéficiera d’une revalorisation salariale dans les conditions suivantes :
Les salaires sont appréciés sur la base d’un temps plein : Salaire de base (mars 2019) + ancienneté x 14.
S’il n’y a pas suffisamment de signatures, la direction devrait appliquer seule cette proposition.
Au cours des négociations, la direction avait proposé et était prête à financer une nouvelle formule (Travailler plus pour gagner plus ?) incluant le paiement d’heures supplémentaires défiscalisées en sacrifiant des jours RTT, ce qui revient à demander aux salariés d’auto-financer leurs augmentations individuelles. « Vous voulez une augmentation ? Payez-la vous-même ! ».
Si l’on ajoute les allègements de charges, nous savons donc que la direction a largement les moyens de distribuer une réelle augmentation collective.
Un tract intersyndical avait été distribué en février sur lequel était indiqué :
« Sans un changement de cap de la direction, les organisations syndicales envisageront une saisie de l’inspection du travail et un mouvement social d’ampleur dans notre groupe »
Nous étions particulièrement satisfaits de nous diriger au besoin vers un mouvement intersyndical, dans un contexte d’affaiblissement du contre-pouvoir des syndicats, notamment suite aux ordonnances Macron. C’est pourquoi nous avons interrogé les salariés lors des différentes assemblées générales pour voir s’ils étaient prêts à mener une action. Beaucoup se sont exprimés en faveur d’une action intersyndicale.
La dernière réunion intersyndicale a eu lieu le 25 mars, et certains syndicats avaient déjà prévu de distribuer individuellement un tract sur la NAO, en espérant faire oublier qu’elle avait démarré par une intersyndicale unanime. L’ensemble des syndicats savait pertinemment que la direction refuserait la proposition de 850 € annuel pour tous. L’important était de savoir jusqu’où nous étions prêts à aller pour l’obtenir … Et ce n’est pas en faisant une pétition ou en allant voir les administrateurs, comme l’ont proposé certains que nous aurions pu y arriver …
Sur les 6 organisations syndicales représentatives du GIE AG2R REUNICA, seul SUD Solidaires est prêt à mener une réelle action d’ampleur pour défendre des salariés malmenés depuis trop longtemps par la direction.
Jusqu’au bout de la NAO, nous avons tout fait pour convaincre les 5 autres organisations qu’une action d’ampleur est absolument nécessaire. Nous n’avons pas été entendus et le regrettons fortement pour les salariés. Les conditions de travail se dégradent (open-space, choix d’outils faits en dépit du bon sens) et la charge de travail augmente alors que les effectifs diminuent. Rien n’a jamais été mis en œuvre pour la prévention des risques psycho-sociaux. La revendication sur les salaires aurait alors pu être un levier pour que la direction prenne enfin conscience du mal-être des salariés.
Au 1er semestre 2017, l’ensemble des organisations syndicales avait rencontré André RENAUDIN pour l’alerter de la dégradation du climat social dans le groupe. Il était censé revenir vers nous pour faire des propositions, nous attendons toujours … La priorité de la direction générale est d’acquérir des fonds propres, de générer des intérêts grâce aux 500 millions de réserves retraite, de préparer l’arrivée de la MATMUT en se souciant de l’avenir de nos dirigeants. On comprendra que le quotidien des salariés (qualité de vie au travail, rémunération) est bien secondaire …
C’est la dernière année des instances DP, CE et CHSCT. En 2020, ce sera le comité social et économique (CSE) qui prendra la place. Cette nouvelle instance réduira d’autant plus le contrepouvoir des syndicats.
Il ne reste aujourd’hui que le rapport de force pour contraindre la direction à entendre les salariés !