Depuis des années, nos conditions de vie au travail se dégradent et le groupe reste sourd à tous nos appels.
Avantages sociaux régulièrement grignotés, salariés nombreux à la limite de la rupture, pression permanente avec le non-remplacement des salariés partis, absence de considération et de reconnaissance, outils informatiques obsolètes et inadaptés…
L’humain, qui est le cœur de toutes nos préoccupations, n’est plus un réel centre d’intérêt pour la direction !
Dans notre groupe, les individus sont devenus des « ressources » !
Nous voulons AGIR avant que ce ne soit trop tard et nous avons besoin de vous pour cela.
Nous voulons imposer à la direction une reprise honnête et constructive du dialogue social, dans un temps où ce n’est absolument pas sa priorité et où les décisions autoritaires s’accumulent sans opposition suffisante.
Pour connaître votre ressenti sur vos difficultés, nous avons réalisé un questionnaire que vous trouverez sur le lien suivant :
Ce questionnaire, qui ne vous prendra que quelques minutes, va nous permettre d’établir clairement les difficultés auxquelles vous êtes confronté(e)s dans votre vie au travail malgré votre volonté d’être et de rester de bons professionnels.
De façon anonyme ou nominative (l’anonymat est réel si vous le souhaitez),
NOUS VOUS INVITONS A LE COMPLETER car c’est très important !
Nous reviendrons vers vous très prochainement lors d’une Assemblée Générale pour vous restituer les résultats et envisager les actions à mener d’urgence.
NOUS DEVONS AGIR ET
NOUS COMPTONS SUR VOTRE PARTICIPATION ACTIVE
Petit rappel historique
De nombreux salariés à temps partiel nous ont interpellés pour nous signaler que la pose des congés ancienneté et fractionnement ne devait pas être proratisée. Dès février 2017, nous avions contacté différentes inspections du travail, et nous avions trouvé écho auprès de celle dépendant du site d’Esvres. D’autres organisations syndicales nous ont par la suite emboité le pas en faisant de même. L’inspection du travail dépendant du site d’Esvres a donc demandé à notre employeur d’appliquer la pose légale des congés pour les temps partiels et ne plus appliquer de proratisation sur les congés ancienneté sous peine d’une amende de 5e catégorie pour chaque salarié en infraction.
La négociation et la signature de l’accord
Les négociations ont débuté en juillet 2018 et notre direction nous a annoncé que 2 choix s’offraient à elle :
SOLIDAIRES a préféré passer par l’accord, ce qui a permis de négocier en plus les avantages suivants :
Sans signature d’un accord, ces avantages supplémentaires n’auraient pas pu être obtenus.
Cet accord temps partiel a été signé le 26/09/2018 par SOLIDAIRES, CFDT, FO, CGT et CGC. Une seule organisation syndicale n’a pas souhaité signer ce qui pourtant est une réelle avancée pour les temps partiels. Leur argument était que les salariés travaillant sur 4 jours avec un jour de repos le lundi seraient perdants à cause de la suppression du compteur débit/crédit temps partiel. Dans la réalité, sur la globalité de l’accord, ces mêmes salariés seront gagnants 5 années sur 6 et perdants 1 année sur 6 (lorsque les lundis tombent le 1er mai et le 8 mai). Nous avons donc préféré signer cet accord avantageux pour tous in fine.
Nous avons pris notre temps avant de venir vers vous car nous avons préféré attendre la publication finale de l’accord, pour être sûrs que les salariés pourraient bien profiter de ces nouveaux avantages.
Le contenu de l’accord
Le solde des congés reste inchangé : composé de 25 jours + 2 jours de fractionnement + les congés ancienneté. Voici un exemple pour un salarié travaillant 4 jours et ayant 3 jours d’ancienneté :
A compter du 01/06/2019 (pour laisser le temps de mettre en place des évolutions sur le self RH), les congés ancienneté seront sur un compteur séparé, et pour 1 jour travaillé posé, 1 seul jour sera déduit.
Très prochainement, pour la période allant jusqu’au 31 mai 2019, le solde de congés ancienneté sera augmenté de façon à permettre de prendre autant de jours, que l’on a de jour ancienneté. Par exemple, un salarié à temps partiel travaillant sur 4 jours, ayant 3 jours ancienneté verra son solde de jours augmenté à 3,75. Ce qui permettra de poser réellement 3 jours (3 x 1,25).
A compter du 1er janvier 2019, pour régulariser cette journée, un salarié à temps partiel pourra :
En fonction de la position dans la semaine, ce compteur génère du débit pour 90 % des temps partiel et du crédit pour 10 % des temps partiel (notamment ceux travaillant sur 4 jours, avec un jour de repos le lundi). Pour rappel, le débit, maximisé à 6h51 doit être régularisé en début d’année. Le crédit, permettait de prendre de la récup ou de régulariser la journée de solidarité. Certains salariés n’auront plus de crédit, mais celui-ci sera compensé (5 années sur 6, voir plus haut …) par les autres dispositions de l’accord.
L’année 2019 est une année particulière parce que les temps partiels, travaillant notamment sur 4 jours, génèreront tous du crédit. SOLIDAIRES a donc obtenu une suppression du compteur DBS à fin 2019.
Dès à présent, vous n’avez plus à vous occuper de ce compteur. Un point sera fait à fin 2019 (le débit éventuel de 2018 pourra être compensé par le crédit de 2019) :
Au 31/12/2019 : si vous avez du crédit, vous pourrez :
– Soit l’utiliser pour alimenter le compteur variable, si le crédit est inférieur à une journée de travail.
– Soit les placer sur le CET ou vous les faire payer en janvier 2020, si le crédit est supérieur à une journée de travail.
Cette disposition sera mise en œuvre à compter du 1er juin 2019 et viendra remplacer le système actuel (1,25 jour déduit pour un jour posé, pour salarié travaillant sur 4 jours).
Lorsque vous posez un jour de congé de base (et/ou fractionnement), 1 jour est déduit pour 1 jour normalement travaillé + le ou les jours de repos éventuel qui suivent cette pose.
Voici des exemples pour un temps partiel travaillant sur 4 jours avec un jour de repos le mercredi :
X représentant les jours posés sur des jours normalement travaillés.
1 représentant un jour de repos qui se déduit du solde parce qu’il suit un jour de congé.
Lundi | Mardi | Mercredi (jour de repos) | Jeudi | Vendredi | Nb de jour déduits des congés base + fractionnement |
X | 1 | ||||
X | 1 | 2 | |||
X | 1 | ||||
X | 1 | ||||
X | X | 1 | X | X | 5 |
X | X | X | 3 | ||
X | 1 | X | 3 |
Equité entre les différents temps partiels :
Avec ce système, suivant comment vous posez vos jours de congé, vous « engloberez » plus ou moins de jours de repos qui viendront se déduire du solde global de vos congés. Afin d’éviter des disparités entre les temps partiels, une régularisation sera effectuée au 31 mai (la première fois sera donc le 31 mai 2020). Cette régularisation est faite en fonction du nombre de jours posés et du nombre de jours de repos dans la semaine.
Par exemple : Un salarié travaillant sur 4 jours avec un repos le mercredi ayant posé 27 jours de congés entre le 1er juin 2019 et le 31 mai 2020 devra avoir englobé 5 jours de repos dans sa pose.
S’il n’a englobé que 3 jours de repos : son solde de congés sera diminué de 2 (5 – 3) au 01/06/2020
S’il a englobé 7 jours de repos : son solde de congés sera augmenté de 2 (7 – 5) au 01/06/2020
N’hésitez pas à venir vers vos représentants SUD Solidaires pour plus d’informations et une explication personnalisée.
Nos adhérents se sont prononcés à 96 % pour la signature de l’accord télétravail. Il a été signé par l’ensemble des organisations syndicales représentatives le 30 mai 2018 et entre en vigueur le 1er juin 2018. La direction des ressources humaines va communiquer prochainement les modalités pour vous permettre d’effectuer les demandes. Une formation préalable sera nécessaire avant toute demande.
Le 2 mai s’est tenue une réunion de négociation sur la mise en œuvre du télétravail. Voici les avancées (la dernière réunion est prévue pour le 17/05/2018) :
Voici ce que la direction ne souhaite pas, et que nous avons demandé :
Nous ne nous sommes pas encore positionnés quant à la signature ou non de cet accord. Nous consulterons nos adhérents afin de prendre une décision finale. Bien entendu, si la direction lâche du lest sur nos 4 demandes refusées pour l’instant, notre décision de signature n’en sera que plus aisée. Quoi qu’il en soit, en l’absence de signataire, la direction mettra unilatéralement en place le télétravail, par charte comme le permettent les ordonnances Macron.
La dernière réunion s’est tenue le 17 avril 2018 (la prochaine est prévue le 16/05/2018). Cet accord a pour but de déterminer toute une liste de déclencheurs, qui déterminera les primes d’intéressement qui seront versées en 2019, 2020 et 2021. Au dire de la direction, ces indicateurs devraient donner un intéressement à peu près équivalent à ce que nous avons connu ces 3 dernières années.
Nous avons demandé à la direction que l’intéressement ne soit plus versé au prorata du salaire, mais intégralement au prorata du temps de présence. Nous demandons l’égalité pour tous. Nous estimons que le mérite des travailleurs n’est pas proportionnel au salaire.
Le seul argument de la direction, pour refuser cette demande, est la peur de voir partir certains salariés particulièrement précieux, qui prendraient la poudre d’escampette en voyant une diminution de leur prime d’intéressement. L’individualisme étant de rigueur, ce même salarié si indispensable, qui doit déjà bénéficier d’un salaire confortable, de primes et d’augmentations individuelles conséquentes, exige donc une forte prime d’intéressement aux dépends de milliers de salariés …
Nous réitèrerons donc notre demande à la prochaine réunion du 16/05, en espérant que la vraie raison du refus ne vienne pas du calcul des négociateurs mandatés par la direction qui voient une diminution de leur propre prime d’intéressement … Mais bon, ne voyons pas le mal partout …