Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations
syndicales avait posé un ultimatum. Elles ont été reçues ce matin par le Premier ministre, pour obtenir des
réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.
L’intersyndicale déplore une occasion manquée. Après un long échange avec le Premier ministre sur les enjeux
qui se posent pour le monde du travail, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es,
agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …
Le Premier ministre a expliqué qu’il n’était pas en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera
adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale. Ni
rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice
sociale et fiscale.
Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à
amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre
prochain pour exiger :
– L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales,
l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la
fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires
et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
– La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts
revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
– La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux
entreprises privées ;
– Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64
ans ;
– Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et
des mesures contre les licenciements.
Pour préparer et réussir les grèves et manifestations du 2 octobre, les travailleuses et travailleurs et leurs
syndicats maintiendront la pression et leurs revendications salariales par des actions dans les entreprises, les
services et administrations, par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées
générales du personnel …
Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très rapidement.
Paris, le 24 septembre 2025
Nous nous retrouvons après la pause estivale en espérant que votre été s’est bien passé. Voici les premières actualités de la rentrée.
Bons de Noël:
Nous aurions aimé partager votre joie en découvrant le message envoyé par le CSE.
Jusqu’à présent, l’ensemble des élus CSE de tout bord syndical votait unanimement les montants après concertation mais ce ne fut pas le cas cette fois ci.
Etant en désaccord sur le montant alloué, nous avons procédé au vote lors du CSE du 23 septembre.
Sans surprise, une majorité a voté le maintien de l’allocation à 170,00 euros pour les salariés.
SUD SOLIDAIRES proposait d’attribuer 180,00 euros par salarié et 40,00 euros par enfant sans mettre en péril les comptes du CSE.
Pour rappel, un complément de 140,00 euros avait été distribué en septembre 2024 car nous avions un excédent. Certes, ce complément fait toujours plaisir.
Mais il nous semble qu’un petit plus distribué à l’approche des fêtes de fin d’année de 2025 aurait bien servi aux salariés, plutôt qu’un rattrapage en 2026 en cas d’excédent.
Les jours de pont 2026 seront :
Nous aurions préféré que la direction accorde le pont du 13 juillet au lieu du vendredi 2 janvier, ce qui aurait évité les frictions dans de nombreux services qui avaient déjà planifié les congés de fin d’année.
Suivi de la commission de la QVCT :
Lors de la CSSCT (Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail) du 11 septembre, la direction nous a présenté le premier bilan de suivi.
Nous avons regretté le manque de transparence des résultats des enquêtes, néanmoins, nous constatons que la direction commence à appliquer les premières mesures signées par SUD SOLIDAIRES dans l’accord QVCT :
Nous rappelons que vous n’avez aucune obligation de répondre.
Focus sur le dispositif proche aidants :
Vous n’êtes peut-être pas au courant de votre éligibilité à ce dispositif. Vous trouverez ci-dessous les conditions pour en bénéficier.
Pour bénéficier des mesures prévues ci-dessous, le collaborateur aidant doit obligatoirement :
Il est par ailleurs précisé que le télétravail pourra être exercé depuis le domicile (situé en France) de la Personne aidée, pour une durée déterminée. Dans cette hypothèse, les modalités de l’accord télétravail s’appliquent, notamment en cas d’impossibilité d’exercer la mission en raison d’un incident technique, il ne sera pas demandé le retour du collaborateur dans l’entreprise. Il lui appartiendra de positionner un congé (Congé payé, JRTT, récupération) sur cette petiote non travaillée du fait de l’incident technique.
L’aidant est défini par la loi depuis 2015 comme ” une personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap “
Cette aide régulière, permanente ou temporaire peut se traduire par un soutien moral, une aide aux activités du quotidien (courses, ménage…), une surveillance active (visites, appels téléphoniques).
L’aidant familial peut-être :
Le crédit de jour de télétravail est de 10 jours désormais.
N’hésitez pas à vous rapprocher de nous pour connaître l’intégralité de l’accord.
Nous vous rappelons au passage que la journée nationale des Aidants aura lieu le 6 Octobre
Consultation CSE :
Nous avons été consultés sur le projet d’évolution de l’organisation de la Direction des Accords de Branche :
Eric VASSEUR, directeur au sein de la direction des accords de branche fraichement nommé, nous a soumis un ajustement au sein de l’organisation. Celui-ci tourne autour de 3 axes :
Le projet tel qu’il a été présenté et les réponses à nos questions que nous avons eu lors de la séance, nous ont convaincu que ce projet était mené avec une certaine cohérence, nous avons donc rendu un avis favorable, comme la majorité des organisations syndicales.
Les travailleurs et travailleuses que nos organisations représentent sont en colère. La
multiplication des mobilisations sous diverses formes le confirme. Personne ne peut
méconnaitre le mécontentement et la fatigue de la population.
Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le premier Ministre ont été immédiatement
et unanimement condamnées par nos organisations.
En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent.
Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs,
les précaires, les retraité·es, les malades :