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ParSolidaires

Tract Grenoble Juin 2023

Disparition de l’activité prestation santé sur le site de Grenoble :
Le 25 mai, les Représentants de proximité ont été consultés sur la disparition d’une partie des activités du service Assurance de personnes. Il a été décidé par la direction prévoyance santé de supprimer l’activité prestations santé en raison de l’atteinte d’une taille critique. Un dispositif d’accompagnement des collaborateurs concernés est en cours pour l’intégration des personnes concernées dans leurs nouvelles activités.
Bien qu’une organisation sérieuse ait été mise en place, nous, SUD SOLIDAIRES, déplorons cette pratique et avons rendu un avis défavorable pour les raisons suivantes :

  • La spécialisation du Service informatique du site de Grenoble dans le domaine de la Prévoyance et de la Santé,
  • L’abandon d’un des coeurs de métiers grenoblois et le reclassement des salariés qui assumaient cette mission jusqu’à fin mai,
  • Dénoncer la politique du Groupe sur l’austérité de recrutements dans certains métiers et / ou implantations géographiques.
    De notre côté, nous aurions préféré :
  • Qu’il soit choisi de renforcer les équipes sur place.
  • Que le plan d’accompagnement ne débute pas à la période estivale avec des bureaux vides et continue par la suite sur fond de Flex office qui brisera pour un temps au moins toute l’organisation du site.
    Le projet de spécialisation des sites en pôle retraite ou santé prévoyance, officiellement abandonné, semble revenir, en supprimant morceau par morceau des services, pour se faire moins voyant.
    Nous suivrons bien sûr de très près l’évolution professionnelle et surtout psychologique de nos collègues, que ce soit sur la formation qui leur sera dispensée et l’accompagnement qui leur sera proposé.
    Nous porterons donc à ce projet une très grande attention, bien que tout semble fait pour être le moins anxiogène possible pour les collaborateurs concernés. Nous regrettons fortement cet arrêt d’activité et la cause de cette conséquence directe liée au non-renouvellement des départs dans cette équipe.

Information sur le déploiement du Flex office :
Le déploiement du Flex office a déjà commencé sur les sites parisiens (Levallois, Malesherbes, Paradis) et marseillais. Les prochains sites concernés seront Brune (Paris), Bordeaux, Grenoble, Bezannes et Nantes.
En ce qui concerne notre site grenoblois, au cours de l’été, la DIMEX va contacter toutes les directions présentes sur site pour lister les personnes, les éventuels besoins de recrutement, le statut de chaque collaborateur et leur planning de présence.
Nous nous posons la question de l’intérêt d’un tel projet sur Grenoble. L’abandon de deux étages va-t-il générer de réelles économies à l’échelle de notre Groupe ?
Nous n’avons pas eu de réponse à cette demande, le groupe ne souhaitant pas communiquer sur les aspects financiers.
Affaire à suivre ….

ParSolidaires

Malaise à tous les étages

Nous n’arrêtons pas de le crier haut et fort :

Les collaborateurs sont en souffrance !  

La direction fait la sourde oreille face à ce MALAISE grandissant chaque jour !!

Et n’oublions pas que certains souffrent en silence.

Les outils fédéraux sont au ralenti et mal adaptés à la gestion quotidienne de nos activités, opacité des frontières entre les métiers « back office et front office ».

Procédures en veux-tu en voilà, gavage d’informations pour mieux noyer le poisson, ça tombe bien c’est Noël !!!!

L’avenir incertain pour le SE crée une ambiance délétère au sein des équipes.

Demande forte de la direction à s’adapter sans délai au changement, et sans ménagement.

OBJECTIF, EMPLOYABILITE, INDUSTRIALISATION sont les mots qui reviennent souvent sur la table, au mépris de l’humain

Toujours dans la contradiction, on nous parle de QVT « qualité de vie au travail » pour ceux qui avaient oublié la définition, on en est loin !!!

« Qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises »

Nous demandons à notre direction d’arrêter d’infantiliser les collaborateurs, nous demandons juste de la transparence, du respect et de la COMMUNICATION sur notre avenir.

L’équipe Solidaire d’Esvres reste à votre écoute, contactez-nous sur site, par mail…

ParSolidaires

Séparation IRC/GIE AG2R, rien ne change, ou presque …

Cette communication est la première que nous pouvons faire par voie électronique. L’émotion est grande, après de nombreuses années de combat, tour à tour bloqué par la direction et une majorité de syndicats. Nous en profiterons pour vous proposer régulièrement des réunions via Teams dans les prochaines semaines.

BONNE ANNÉE 2021 A TOUTES ET A TOUS

Tout d’abord nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne et heureuse nouvelle année, et nous vous présentons à cette occasion nos meilleurs vœux de santé, bonheur et réussite. 2020 a été pour le moins atypique, pour rester le plus positif possible, et il semble d’ores et déjà que 2021 ne nous permette pas immédiatement de repartir « normalement ». Il est à craindre que les quelques semaines ou mois à venir restent encore un défi après les épreuves que nous avons pu traverser, tant personnelles que professionnelles. Plus que jamais, toute l’équipe SUD SOLIDAIRES réaffirme sa présence à vos côtés, pour vous aider et vous accompagner dans toutes vos démarches.

Depuis le 1er janvier environ 2700 salariés ont quitté le GIE AG2R pour rejoindre l’IRC AGIRC ARRCO, tout en restant des collaborateurs d’AG2R La Mondiale.

Un accord de transition, permettant de transférer et maintenir pendant 3 ans les statuts des salariés de l’IRC a été signé le 18/12/2020 par toutes les organisations syndicales. Cependant, tout n’était pas transférable en l’état, certaines adaptations ont donc été opérées :

QUELS CHANGEMENTS POUR LES STATUTS ?

Changements concernant tous les salariés (IRC et GIE AG2R) :

  • Le PERCO devient un PER collectif conformément à la loi Pacte.

Conséquences : il est désormais possible, au choix, de défiscaliser les sommes versées. Dans ce cas, les sommes perçues à la retraite seront entièrement imposables. 

  • L’article 83 devient PER conformément à la loi Pacte.

Conséquences : Les versements volontaires pourront être perçus en capital (et pas en rente) au moment de la retraite. Globalement, la fiscalité qui en découle sera moins avantageuse. Attention, les sommes versées seront gérées par défaut sur un fonds « équilibre ». Il faudra apporter une modification via votre espace client, si vous souhaitez que les sommes soient gérées sur un fonds « monétaire » plus sécurisé.

  • Notre contrat « mutuelle » devient un contrat 0 reste charge.

Conséquences : L’avenant signé récemment à effet du 1er janvier 2020 a pour objectif la mise en conformité avec les dernières dispositions prise en matière de contrats frais de santé.

Ces évolutions visent notamment à garantir un accès sans reste à charge à certains équipements. Les domaines de soins concernés sont les équipements optiques, les aides auditives et les prothèses dentaires. Les professionnels de santé proposent donc des équipements dits 100% santé avec un reste à charge 0 et des équipements libres.

Changement (temporaire) concernant uniquement les salariés de l’IRC :

  • Le fond « AG2R » des PEE et PER collectif ne sera temporairement plus disponible. Il faudra attendre qu’un conseil de surveillance se réunisse pour permettre l’accès à ce fond aux salariés de l’IRC. A ce jour, aucune date n’est fixée.

CREATION D’UNE UNITE ECONOMIQUE ET SOCIALE (UES)

La direction propose de créer en 2021 une UES regroupant les salariés de IRC et du GIE AG2R. Certains pourraient se demander quel en est l’intérêt alors que tout a été fait pour entériner une séparation. Des détails ont bien été donnés sur Déclic, mais nous ne sommes pas sûrs qu’ils aient convaincu tout le monde. Voici donc notre explication :

La direction souhaite simplifier le dialogue social avec les syndicats :

  • Sans UES, il faut tout faire en double, 2 CSE, 2 fois plus de réunions de négociations …
  • Sans UES, il aurait fallu organiser des élections professionnelles au niveau de l’IRC, et la direction comme de nombreux syndicats ne souhaitaient pas prendre le risque d’une représentativité syndicale qui ne leur aurait pas convenu. Aujourd’hui, la direction trouve largement son compte à fonctionner avec l’organisation syndicale majoritaire actuelle, et ne souhaite pas que ça change.

Comment sera créée l’UES :

  • Côté GIE AG2R, cela se fera par voie d’accord avec les 6 syndicats représentatifs. Tous ont déjà annoncé qu’ils étaient signataires.
  • Côté IRC, cela se fera par référendum en appelant très fortement à voter « OUI ». Il y avait d’autres solutions, mais celle-ci a l’avantage d’être la plus simple et la plus rapide.

Dans l’accord de transition, la direction a clairement conditionné le maintien définitif des statuts (qui devront être à nouveau signé dans l’UES) à la création d’une UES.

Autrement dit, si l’IRC n’intègre pas l’UES, le statut des salariés ne perdurera pas au-delà des 3 ans prévus dans l’accord de transition et les prestations du CSE pour l’année 2021 seraient fortement abaissées.

Il est donc de votre intérêt de voter « OUI » au référendum, mais nous souhaitions vous donner tous les éléments pour vous permettre de prendre votre décision.

COMMUNICATION PAR VOIE ELECTRONIQUE, ENFIN !

Ne boudons pas notre plaisir : c’est une victoire pour la liberté d’expression ! Notre première demande pour obtenir la communication par voie électronique date de 2011. La direction a refusé jusqu’en 2019 et à ce moment-là, 4 organisations syndicales s’y étaient opposées.

Depuis la crise sanitaire et la mise en place du travail à distance en mars 2020, seul le « papier » ou notre site internet était autorisés. Nous avons proposé aux autres organisations syndicales de se joindre à nous, et quand aucune ne l’a souhaité, nous avons entrepris en novembre 2020, seuls, d’interpeller le directeur général, M. André Renaudin.

Au fur et à mesure des réunions de négociation de l’accord de transition, nous nous sommes retrouvés bien seuls pour persister dans cette demande, mais SUD SOLIDAIRES, n’a comme d’habitude rien lâché. En fin de compte, chaque syndicat sera autorisé à envoyer un mail par mois.

Aujourd’hui, toutes les organisations syndicales en profitent grâce à SUD SOLIDAIRES, et c’est tant mieux ! Vive la liberté d’expression !

COUVRE FEU ET PROTOCOLE SANITAIRE :

Le 22 janvier, la CSSCT a fait, en urgence, la demande en intersyndicale auprès de la direction pour que les plages fixes soient supprimées pour le temps du couvre-feu à 18h afin de permettre aux salariés par exemple, de faire leurs courses en étalant leur sorties plutôt qu’en se concentrant tous aux mêmes horaires dans les magasins ou encore pour favoriser la séparation travail/vie privée. Sans surprise, cette demande a été balayée par la DRH en accord avec les directions de gestion au motif qu’elle mettrait en péril le service client, les résultats voire les comptes du groupe tout en contrevenant, selon lui, aux décisions du gouvernement. Nous vous laissons juges de la solidité de ces arguments.

REPRISE DE LA NEGOCIATION TELETRAVAIL :

La direction nous propose de nous réunir le 4 février 2021 pour reprendre les négociations sur le télétravail. Espérons que les propositions seront davantage dans l’air du temps que celles faites à la fin de l’été.

A suivre …

ParFrancesco

NEGO télétravail : le 3ème jour, c’est NON !

SUD SOLIDAIRES présente ses excuses pour cette distribution « papier » en ce contexte de crise Covid. Malgré les mesures sanitaires, la direction reste totalement irresponsable et refuse toujours l’envoi par mail. En attendant d’en avoir le droit, nous vous invitons donc à consulter notre site Web.

Lors de ces 2 réunions, seuls SUD SOLIDAIRES, la CGT et l’UNSA se sont exprimés pour demander la communication par voie électronique. Les autres continuent à rester silencieux sur ce sujet.

VOICI LES REPONSES DE LA DIRECTION :

  • Cet accord n’abordera que le sujet du télétravail régulier. Tous les sujets liés aux événements exceptionnels et notamment la crise Covid, n’y apparaitront donc pas.

 

  • NON au 3ème jour de télétravail. Ou plus exactement : NON aujourd’hui et peut-être OUI demain …

Doit-on en déduire que la direction se réserve d’accorder ultérieurement le 3ème jour en parallèle d’autres propositions moins populaires, tel que le flex office (bureaux partagés) ? Peut-être …

Avant même que la réunion ait lieu notre DRH s’était exprimée auprès d’un média pour affirmer qu’elle n’était pas favorable au 3ème jour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point, la négociation était quelque peu biaisée.

 

  • Accès au télétravail dès la fin de la période d’essai pour les nouveaux entrants. Les conditions d’accès resteront les mêmes (métier compatible, autonomie …).

 

  • Le 2ème jour de télétravail sera accessible au bout de 3 mois (3 mois après avoir débuté le télétravail à 1 jour par semaine).

 

  • Temps partiel : Ouverture du télétravail aux salariés ayant un contrat à 60 % minimum.  Les salariés entre 60 et < 80 % seraient limités à 1 jour max par semaine.

 

Sur ce point la direction serait éventuellement prête à modifier un peu sa position, notamment en tenant compte de la modalité de travail et donc « peut-être » à l’ouvrir aux salariés ayant une quotité inférieure à 60 % (à suivre …).

Nous estimons que le télétravail doit être ouvert à tous les salariés, quel que soit leur temps de travail.

  • Changement des modalités :  on passerait à un jour fixe et un jour flottant dans la semaine. Cela supprimerait la possibilité de reporter un jour de télétravail dans les 15 jours.  Le jour flottant serait décidé en concertation entre le salarié et le manager. Si le manager demande au salarié de venir sur site un jour fixe de télétravail, ce jour ne pourrait pas être reporté.

Nous avons exprimé que cela représente une régression par rapport à l’accord actuel. Sans compter, le côté « usine à gaz » du dispositif. D’autres organisations ont fait part de leurs doutes (une est toutefois totalement pour, sans même avoir les précisions exactes). La direction a exprimé qu’elle changerait peut-être de position à ce sujet (A suivre …).

Nous pensions, à tort, que la direction avait ouvert cette négociation pour apporter de réelles améliorations à l’accord télétravail, mais il faudra, à l’exception des salariés à temps partiel < 80 %, se contenter de « mesurettes ».

ParFrancesco

La retraite à points, dès 2022, 2025, 2027… Le gouvernement nous ment… on continue

La retraite à points inchangée :
pour Solidaires, c’est toujours non !


• Il n’y aura pas de dépenses de retraites au delà de 13,8% du PIB => tout le monde est concerné parce qu’il y aura plus de retraité-es, donc moins à partager.
• Le calcul de la pension se fera sur toute la carrière au lieu du dernier ou des meilleurs salaires => tout le monde va y perdre et voir sa pension baisser parce que les mauvaises années compteront (stages, emplois mal payés…).
• Un âge d’équilibre est introduit, différent de l’âge légal de départ, avec un malus (décote) => tout le monde va être obligé de travailler plus longtemps et/ou perdra, ce n’est pas du libre choix.
• Le minimum de pension à 85% du SMIC, c’est à dire 1000 euros, est très bas (en dessous du seuil de pauvreté), et il ne sera donné que pour une carrière complète très longue => encore la misère pour les plus précaires et les femmes en particulier. Ce minimum était déjà présent dans la loi de 2003 n’a pas été appliqué. Donc une retraite minimum égale au smic pourrait s’appliquer indépendamment d’un système à points.
• Il n’y aura pas de compensation des inégalités de retraite entre hommes et femmes => c’est le maintien des situations de dépendance des femmes qui ont les plus bas salaires et les carrières les plus discontinues.
Ces éléments du rapport Delevoye que nous dénonçons depuis plus d’un an sont maintenus. Le Conseil national de la résistance a été à l’origine de la création de la sécurité sociale en 1945. Philippe ne peut pas s’en réclamer !

 

Travailler plus et gagner moins, c’est non !

Concrètement, la loi instaurera un âge « d’équilibre » à 64 ans en 2027 (62 ans et 4 mois de plus tous les ans à partir du 1er janvier 2022). Il s’imposera à toutes les personnes encore au travail qu’elles soient ou non concernées par le nouveau système (donc aussi les personnes nées avant 1975). Elles seront obligées de partir plus tard ou subiront un malus de 5% par année manquante. Pourtant plus de la moitié des personnes ne sont plus en activité quand elles prennent leur retraite. Repousser l’âge de départ c’est allonger le temps où ces personnes devront avoir recours à l’assurance chômage et à l’assurance maladie.
Le gouvernement fait croire que le système est en déficit.

 

La réforme en tranches,
c’est créer des divisions pour mieux régner !


Sous pression des grèves et des manifestations, le gouvernement fait mine de prendre des engagements. Mais nous savons que cela n’engage que ceux et celles qui voudront y croire. Nous sommes toutes et tous concerné-es :
Les générations nées avant 1975 sont concernées : par le report de l’âge de départ et le malus (sauf s’ils et elles partent avant 2027).
• Pour celles qui sont nées à partir de 1975 : toutes les années compteront. Ils et elles subiront les différentes mesures du système : possibilité d’augmentation de la valeur à l’achat du point sans création de droits, perte de valeur des points acquis tout au long de la carrière (par sous-indexation), âge d’équilibre possiblement repoussé sans cesse… et aucune garantie ne peut être donnée sur le transfert des droits déjà acquis.

Les salarié-es des régimes spéciaux verront la réforme s’appliquer sur une durée plus longue à partir de la génération 1985 a priori, ce qui concernerait 30 à 40% des personnels. Dans le même temps ils-elles seront touché-es par les reports d’âge de départ.
• Ceux et celles qui entreront dans le monde du travail à partir de 2022 seront pleinement concerné-es.
Les retraité-es subiront les risques de sous-indexation de leur pension, ce qui veut dire une perte du pouvoir d’achat.
Alors, vraiment tout le monde est concerné. Et qu’on ne compte pas sur nous pour laisser tomber les générations futures, en disant que pour elles des droits en recul, ce ne serait pas si grave.

Des garanties pour la pénibilité,
les aides soignant-es, les enseignant-es,
les familles nombreuses ?

• Le gouvernement tente de donner des garanties sur la pénibilité pour le personnel des hôpitaux. Elles sont bien en deçà des droits qui permettaient à certaines catégories ou postes de travail d’avoir des départs anticipés de 5 ans avec la catégorie active. La mobilisation actuelle à l’hôpital nous montre que cela ne suffit pas. La prise en compte de la pénibilité avec le compte personnel de prévention (C2P) dans le secteur privé n’est pas un modèle eu égard aux conditions drastiques requises.
• Et les promesses de rémunération pour les enseignant-es. L’engagement est d’aligner les retraites des enseignant-es sur celles de métiers équivalents dans la fonction publique. Cela alors que les pensions de tous-tes les fonctionnaires vont baisser, la prise en compte des primes étant bien insuffisante pour combler la baisse liée au calcul sur toute la carrière plutôt que sur les 6 derniers mois.
• Le gouvernement a aussi décidé de donner des droits supplémentaires aux familles de plus de trois enfants (quels que soient leurs revenus) et d’aider les familles dont la femme (en général) s’arrête de travailler jusqu’à l’âge de 6 ans d’un enfant. Cela alors, que rien n’est fait pour augmenter la retraite des femmes, bien au contraire, et permettre leur indépendance financière (rappelons que leur retraite est de 42% inférieure à celle des hommes).

Le modèle Agirc-Arcco, un cadeau empoisonné

Le gouvernement prend modèle sur la gestion paritaire de l’Agirc-Arcco (le régime complémentaire à points du secteur privé) pour dire que les « partenaires sociaux » vont décider et seront les véritables gestionnaires, sous contrôle du parlement. Nous savons comment l’Agirc-Arcco a travaillé : entre 1990 et 2009, le taux de remplacement de ces régimes a diminué de 30%.
Et nous avons vu comment le gouvernement a pratiqué pour l’assurance chômage, en prenant les décisions contre l’avis de toutes les organisations syndicales. Résultat d’après l’Unedic, plus 40% des personnes vont perdre avec les nouvelles règles d’indemnisation.
Le gouvernement a dit sa volonté d’imposer un équilibre sans augmenter les cotisations patronales. La loi indiquera que l’âge de départ à taux plein sera nécessairement porté à 64 ans pour 2027. Sinon il décidera lui même.

Ce système n’a rien d’universel,
de responsable,
rien à voir avec la justice sociale

Pour nous, la justice sociale, c’est que les cotisations donnent des droits garantis à toutes les personnes qui travaillent :
• droit de partir à 60 ans pour tous et toutes et plus tôt en prenant en compte les pénibilités et les acquis sociaux
• avec 75% du dernier ou des meilleurs salaires, sans que ce soit inférieur au SMIC
• l’égalité entre les hommes et les femmes pour les salaires et la retraite.


L’universalité, ce n’est pas l’incertitude

• ce pourrait être un régime universel en trimestres
• l’intégration des régimes complémentaires Agirc-Arcco, RAFP dans les régimes de base…

Notre responsabilité : Nous refusons au gouvernement le droit de parler pour les générations futures. Lui qui détruit notre modèle social et refuse de prendre des mesures pour la transition écologique, tout ça pour le profit des plus riches et des multinationales.
• Les cotisations, c’est notre salaire socialisé : c’est à nous. Augmenter les cotisations patronales, c’est améliorer tous nos droits. Faire cesser les exonérations, c’est donner plus d’argent à la sécurité sociale, pour les retraites, l’assurance maladie, l’hôpital…
• Augmenter les salaires, l’égalité entre les hommes et les femmes, favoriser l’emploi, partager le travail, c’est là aussi des ressources supplémentaires.
• D’autres sources de financement peuvent être trouvées comme la taxation des dividendes : reprenons ce qui nous est dû dans la poche des actionnaires ! La vraie question, c’est la répartition capital/travail !

 

Alors on continue, le 17 en grève générale