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NAO : Courrier intersyndical au Conseil d’administration

Conscients de l’évolution rapide de la situation économique globale de ces derniers mois, et des attentes fortes des salariés du groupe qui s’inquiètent de plus en plus de voir leur pouvoir d’achat fondre après des années de politique salariale austère, l’ensemble des syndicats du groupe a décidé en parallèle de l’ouverture des NAO 2022 d’adresser ce courrier aux administrateurs pour attirer leur attention sur ces problématiques. Nous espérons ainsi pouvoir encourager également “d’en haut” la direction à faire des propositions à la hausse par rapport aux années précédentes.

Les organisations syndicales Membres du Conseil d’Administration
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA, SUD Solidaires

Association sommitale
de l’UES AG2R AG2R LA MONDIALE

Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les administrateurs,


Par ce courrier, l’ensemble des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA, SUD de l’UES
AG2R souhaitent vous sensibiliser à la situation des salariés du groupe dans le cadre de l’ouverture des NAO.
Cette démarche exceptionnelle se positionne dans la continuité de courrier interfédéral CFDT, CFE-CGC, CGT,
FO, UNSA, de notre branche afin de sensibiliser le Conseil d’Administrateurs de l’AGIRC-ARRCO sur la question
du pouvoir d’achat des salariés.
Nous soulignons aussi son côté rarissime puisque nous ne nous étions pas adressés directement aux
administratrices et administrateurs depuis 2015.
Notre objectif est de vous apporter des éléments afin que vous puissiez engager une réflexion sur le budget
alloué aux augmentions collectives et individuelles des salariés de l’UES AG2R.
En effet, nous estimons qu’entre la construction du budget, sa présentation aux instances et votre vote, le
contexte a fortement évolué. Si les prémices d’une inflation plus importante que ces dernières années
commençaient à poindre, aucun expert n’avait envisagé qu’elle serait de l’ordre de 3%, avec entre autres une
flambée de l’énergie de plus de 18%. De plus le taux d’inflation a déjà été revu à la hausse par la BCE pour
2022.
Ces dernières années ont été extrêmement anxiogènes pour tous. Dans cette situation, l’entreprise a donné
la possibilité à chacun de travailler dans les meilleures conditions possibles ce qui a permis de remplir nos
missions malgré une situation extrêmement dégradée (travail le week-end, plage de travail élargie de 6h00 à
22H00, etc…). Sans jamais faire de la surenchère, les organisations syndicales ont joué un rôle essentiel et servi
de médiation entre la direction et les salariés. Ces derniers ont fait preuve d’une résilience extraordinaire et
leur engagement a été sans faille. Grace à tous les salariés, le groupe a traversé une tempête inédite.
Les salariés ont réalisé des efforts importants avec une réduction de la masse salariale de 50 millions d’euros
depuis 2016, une diminution de 63 millions d’euros des frais de personnel et une réduction des effectifs
d’environ 1000 CDI.
L’engagement sociétal et la raison d’être du groupe doivent aussi être perçus par ceux qui portent ces valeurs
et ces engagements au quotidien.
Nous avons tous conscience des difficultés que traverse l’entreprise cependant il nous apparait que seule la
continuité de l’engagement de tous permettra de les affronter. Pour conserver et améliorer la qualité de
service, il faut des salariés motivés, fiers de leur appartenance au groupe et en confiance avec la gouvernance
opérationnelle et politique du groupe.
Accepter de donner des marges de manœuvre à la direction générale pour lui permettre de proposer des
augmentations avec un budget moins restreint serait un signe fort de votre engagement auprès des salariés.
Nous vous remercions de la lecture attentive que vous ferez de ce courrier et espérons que, sous votre
initiative, la direction générale pourra mettre en place une politique salariale en adéquation avec
l’engagement de tous.


Copie à Messieurs André Renaudin et Bruno Angles, à Madame Claire Silva.

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Salariés d’ARPEGE, vous vivez des conditions de travail difficiles depuis longtemps : venez en parler !

Quels sont les plans d’actions de la direction pour améliorer vos conditions de travail ?
Après le fiasco d’une migration informatique, quels sont les moyens qui ont été donnés aux équipes de gestion pour faire face aux retards importants ?
Après la scission avec Muta Santé, quels sont les moyens qui ont été donnés aux équipes commerciales pour défendre le portefeuille ?

La dégradation continue des conditions de travail entraine des arrêts de travail importants aussi bien en centre de gestion qu’en direction commerciale.

Les 6 organisations syndicales AG2R sont conscientes de cette situation et de la souffrance au travail qu’elle engendre. C’est pourquoi l’ensemble des élus au CSE a exigé un débat sur le sujet avec la direction lors d’une réunion avec la direction qui aura lieu le 24 février.

Pour être pertinents dans nos interventions, pour relayer avec fidélité votre vécu, pour proposer des solutions en accord avec vos aspirations, TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES AG2R vous proposent d’échanger avec elles le :

Jeudi 10 février 2022, de 9H30 à 11H30 lors d’une réunion Teams.

En vertu de nos accords d’entreprise, cette réunion se déroulera sur le temps de travail. Les directions concernées ont été prévenues.

Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre place en cliquant sur un lien présent sur chaque site syndical AG2R ou sur le site de l’intersyndicale AG2R :

sites.google.com/view/intersyndicale-ag2r

Vous serez dirigé vers un calendrier où vous pourrez vous inscrire.

Attention : pour répondre à cette invitation, vous devez ouvrir la page d’inscription dans Google Chrome ou dans Microsoft Edge. Le formulaire ne fonctionne pas dans Internet Explorer 11. Si vous êtes sous IE11, copiez l’adresse qui se trouve sur le site internet dans Google Chrome.

Votre participation est primordiale pour que nous puissions vous représenter efficacement.
Venez nombreux échanger avec les délégués syndicaux de toutes les organisations syndicales du groupe, unis dans un même objectif : vous écouter et vous défendre.

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Négociation annuelle des salaires 2022 : à vous la parole

Après un mois de janvier sans rien de vraiment nouveau, l’agenda social 2022 semblant un peu long à mettre en place, nous voyons se profiler à l’horizon un des gros morceaux de l’année : les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).

A cette occasion, et avant de pouvoir revenir vers vous avec davantage d’informations, nous avons pensé à vous proposer quelque chose de différent pour cette communication : et si c’était vous qui vous exprimiez, et nous disiez dans les commentaires ce que vous espérez voir arriver pour les NAO 2022 ?

Cela nous donnera l’opportunité de prendre la température auprès de davantage de collaborateurs du groupe, et sans présager des résultats à l’avance, de mieux porter votre voix, tout en signalant à la direction que nos revendications ne sont pas purement politiques ou « hors sol » comme on peut parfois l’entendre.

A vous donc, nous vous écoutons, et à très bientôt pour des nouvelles sur l’évolution des négociations.

NB: Afin que chacun se sente libre de s’exprimer, vous êtes tout à fait libre d’utiliser un pseudonyme dans les commentaires, notre site sudag2r.org n’étant pas affilié au réseau d’entreprise de quelque façon que ce soit. Vous pouvez également préciser si vous ne voulez pas que votre commentaire soit publié du tout, puisque nous faisons une validation préalable pour chaque commentaire. Il sera quand même lu par votre équipe d’élus Solidaires AG2R.

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Le projet SKY, des nuages à l’horizon ? (Mise à jour au 21/12/21)

Lors du dernier CSE la direction nous a présenté un projet sur la refonte du système prévoyance santé sur groupe.

Il est donc prévu un partenariat avec la société Almerys pour établir une nouvelle entité, où AG2R ne serait participant qu’à 30%. Des détachements volontaires seront proposés aux salariés concernés pour y travailler. Les conditions exactes de ces détachements restent floues, tout comme le coût exact du projet et le calendrier de retour sur investissement.

S’il n’y a évidemment pas débat sur l’obsolescence de nos outils, notre questionnement se porte plutôt sur la pertinence d’un projet aussi ambitieux (et compliqué ?) alors même que nous sommes frappés de plein fouet par un plan de performance où chaque centime compte.

A minima nous attendons des réponses précises et sourcées de la direction concernant les impacts sur les salariés en terme d’effectifs internes et de changements des métiers, tant pour les services prévoyance et santé que pour la DOSI, ainsi que des chiffrages de coûts et des plannings qui détaillent le déroulement du projet sur les années à venir.

Nous nous interrogeons également sur le principe de n’avoir qu’une participation minoritaire dans l’entité à venir, qui nous empêchera d’avoir un pouvoir concret sur les trajectoires à venir. Almerys est connu pour des méthodes que nous jugeons incompatibles avec nos propres valeurs, ce qui avait déjà mené à refuser une proposition similaire il y a quelques années, entre autres à cause du recours à la sous-traitance étrangère.

Une série de questions ont été adressées à la direction par l’ensemble des organisations syndicales sur tous ces sujets, nous sommes donc dans l’attente de voir si le dialogue est encore possible, ou si la nécessité de ne pas « manquer une opportunité » mentionnée durant les échanges prendra le pas sur les échanges avec les partenaires sociaux.

Souvenons-nous de nos tentatives récentes de partenariats, avec hier encore le rapprochement avec la MATMUT qui s’est fini comme nous le savons tous, malgré une opposition dès le départ de vos élus Sud Solidaires.

Avec un recours déjà grandissant à la sous-traitance pour nos activités, la baisse constante de nos effectifs internes, des incertitudes massives liées à des décisions qui nous échapperont (le projet « Grande Sécu » du gouvernement qui resterait un séisme majeur pour notre activité de complémentaire santé), nous nous interrogeons réellement sur ce projet qui nous engagera durablement et sans pouvoir nécessairement être pilote de l’avion alors que nos métiers continuent de fondre comme neige au soleil au sein de notre groupe.

Aujourd’hui 21 Décembre 2021, la Direction nous a contraint à rendre un avis en urgence sur le sujet que nous venons vous partager ici :

“Nous sommes consultés sur un projet d’édition d’une plateforme de marché Be-IVS et la mise à disposition de collaborateurs du Groupe au sein de Be-IVS.

La soudaineté de la consultation nous prend de court, et nous nous insurgeons contre cette manœuvre de convoquer un CSE extraordinaire aussi peu de temps après les débats précédents. Nous avons ressenti lors de nos échanges avec la direction que le risque de « manquer le train » concernant ce projet primait sur toute autre considération, y compris celle d’assurer un débat de qualité avec les partenaires sociaux en vue d’une consultation éclairée.

Le périmètre de la consultation est trop restreint, ne considérant pour le moment que l’aspect partenariat avec Almerys, et le détachement des salariés AG2R au sein de l’entité Be-IVS.

Il ne considère pas les autres objectifs du projet :

  • Réduire les coûts informatiques (avec une ambition de développer des « outils informatiques très performants et peu couteux ».)
  • Améliorer la productivité des centres de gestion en prestation prévoyance de 15% au minimum

Ces objectifs n’ont pas été détaillés aux cours des deux informations précédentes en CSE.

Nous sommes pourtant certains que dans le cadre de ce projet des hypothèses ont dû être travaillées et argumentées pour établir le niveau de gain sur les coûts informatiques et la productivité de gestion. Nous déplorons qu’elles n’aient pas été présentées aux organisations syndicales malgré les questions préparatoires sur ce sujet.

Le projet prévoit des investissements élevés dans l’immédiat (à hauteur de 16 millions pour rejoindre Be-IVS), avec un retour sur investissement hypothétique qui interviendrait bien plus tard, et pourrait être remis en cause d’ici là par une évolution du cadre réglementaire ou d’une transformation de la Sécurité Sociale en France.

Par ailleurs, nous ne percevons pas l’adéquation d’Almerys avec les valeurs d’AG2R La Mondiale ; Almerys est un groupe de 2400 salariés dont seulement 400 en France, avec une forte tendance au recours à la sous-traitance étrangère. Dans le projet SKY, l’usine de développement logicielle est d’ores et déjà située en Tunisie. Ces pratiques sont totalement contraires aux valeurs qu’AG2R La Mondiale a toujours soutenues, et vont également contre les positions de Sud Solidaires AG2R.

De plus, la participation d’AG2R La Mondiale dans l’entité Be-IVS (structure juridique qui restera partie intégrante du groupe Almerys/Be-YS) à hauteur de 30% fait qu’une fois embarqués dans le projet, nous n’aurons pas notre mot à dire sur les trajectoires qui seront prises.

Enfin, le projet induit de fortes incertitudes sur les emplois concernés, tant dans les services de gestion qu’au sein de la DOSI, la visibilité est nulle pour les collaborateurs qui seront détachés, et la menace à plus ou moins court terme d’un recours encore plus grand à la sous-traitance et à l’externalisation est bien présente.

Pour toutes ces raisons, nous sommes donc contraints de rendre un avis négatif sur le sujet car les conséquences mentionnées n’ont pas été suffisamment présentées, et le choix du partenaire ainsi que du mode de partenariat nous parait sujet à caution.

A l’issue de cette séance et malgré nos arguments, la majorité des élus n’a pas choisi de suivre notre position et l’avis rendu par le CSE aura été favorable. Espérons que nos craintes se révèlent infondées car l’envol vers le SKY est maintenant inévitable.

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Vagues nouvelles pour une nouvelle vague

Une réunion CSSCT s’est tenue ce matin sur la situation sanitaire, qui a pris un tournant assez préoccupant ces derniers jours, comme les nombreuses remontées de salariés concernés nous l’ont prouvé. Nous avons en intersyndicale ouvert les débats avec les revendications suivantes :

  • La possibilité d’avoir une journée supplémentaire de travail à distance au-delà des jours prévus de l’accord de télétravail sur la base du volontariat.
    Sans surprise, c’est un non franc et massif sur ce sujet, la pratique du télétravail ne saurait être une réponse dans cette situation selon la direction. Il nous semblait pourtant que pour diminuer les fréquentations des sites, l’affluence au RIE, éviter les situations à risque dans les transports en commun, difficile de faire mieux qu’une extension temporaire et encadrée du travail à distance.
  • En cas de cluster les élus souhaitent que l’ensemble des salariés du service soient mis en isolement et que les représentants de proximité soient informés le plus rapidement possible.
    En effet les salariés sont laissés dans le flou et la montée des rumeurs n’aide pas en cette période anxiogène. La direction se retranche derrière des difficultés à établir clairement et rapidement la situation sur les sites concernés… ce qui ne nous laisse pas tellement rassurés quant à leur maitrise de la situation.
  • L’attribution d’un titre restaurant par jour de travail pour l’ensemble des salariés qui n’utilisent pas le RIE.
    Cette mesure nous semble à minima une façon de ne pas pénaliser les salariés qui ont choisi de jouer le jeu en suivant les recommandations récentes de la direction à ce sujet. La direction ne semble pourtant pas suivre notre raisonnement à ce sujet et déclare « explorer d’autres pistes », qui ne nous ont pas paru ni vraiment pertinentes ni même parfois réfléchies.
  • L’abandon des plages fixes pour les salariés se rendant sur site.
    Sans être satisfaisante pour autant cette mesure permettra au moins aux salariés de mieux gérer les restrictions dernièrement imposées aux RIE, et à éviter les heures de pointe pour les usagers des transports en commun. Sur ce point au moins la direction ne rejette pas d’emblée la position des syndicats, affaire à suivre…

Nous avons également rappelé à la direction leur obligation de veiller à la santé des salariés et leur responsabilité civile et pénale. Or, faute d’informations précises, le sentiment que de plus en plus de cas contacts se retrouvent sur nos sites n’incite pas les salariés à se rendre sur leur lieu de travail en toute confiance ces derniers jours, ce qui constitue une source de stress supplémentaire. L’application des consignes gouvernementales ne doit pas se substituer à une analyse éclairée de la situation au sein du groupe en vue de prendre toutes les mesures nécessaires.

Nous nous sommes malheureusement heurtés à un mur. La direction s’acharne à vouloir mettre en place tous les dispositifs possibles (donnant lieu à des consignes contradictoires, comme concilier le port du masque obligatoire en toute circonstance à son poste de travail, et l’encouragement à manger à ce même poste pour soulager la fréquentation des RIE) pour ne pas recourir à une extension du travail à distance avant tout, s’entêtant dans un dogme que nous ne pouvons plus cautionner. Nous déplorons ce manque d’ouverture d’esprit qui nous empêche de répondre au mieux aux attentes et aux inquiétudes de nos collègues.