Après un discours de M. Renaudin, nous annonçant « une marque de reconnaissance de la part de la direction » afin de remercier ses collaborateurs de tous les efforts fournis, nous avions quelques espoirs pour la NAO 2021.
Pour rappel, les mots de M. Renaudin :
« … J’ai demandé à Claire Silva, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, d’augmenter le budget prévu selon des modalités d’attribution qui restent à débattre avec les représentants du personnel… Dans ces circonstances si particulières, nous avons pu honorer nos principaux rendez-vous. Il nous faut encore tenir, garder le cap, pour que l’année se déroule dans les meilleures conditions et pour pouvoir se projeter à 2022 … »
La déception est tombée lors de la deuxième séance de négociations sur les mesures salariales.
Tout simplement pathétique et incompréhensible, surtout après l’année écoulée où tous les salariés ont prouvé leur adaptabilité à maintenir leurs activités à distance, en continuant à assurer leur productivité voir même l’améliorer.
La direction ose nous demander de poursuivre nos efforts pour les prochains mois.
Par exemple en retraite, où il faudra épurer les stocks PRC avant fin octobre 2022, encadrer des CDD, des prestataires.
Ou encore en prévoyance où il faudra faire face à l’arrivée de nouveaux outils… (c’est sûr qu’en motivant les salariés de la sorte, ils vont y arriver…).
Nous pourrions donner des exemples pour chacune des entités du groupe, les CRC, le commercial, la DOSI, et toutes les directions transversales.
Tous les salariés sont sur le pont afin de surmonter tous ces changements sur l’ensemble des secteurs d’activité du groupe, la direction joue encore et toujours avec notre professionnalisme, il est temps pour elle de récompenser l’ensemble des collaborateurs qui attendent enfin un VRAI geste.
Il est vrai que la direction a bien géré la crise sanitaire en évitant les pertes de salaire. Cette bonne gestion leur a permis de verser de belles primes aux cadres dirigeants et de devenir actionnaire majoritaire du groupe Domitys (maisons de retraite).
Le moment est venu de RECOMPENSER TOUS LES SALARIES.
ARRETEZ LE DOUBLE DISCOURS, récurrent à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, soyez cohérent !!!
Nos revendications pour la prochaine réunion seront :
Répondez aux attentes des salariés autant que vous attendez que l’on réponde aux vôtres !!!
Il reste une réunion le 26 mai prochain, Monsieur Renaudin, vous avez encore la possibilité de réellement récompenser les salariés pour leurs efforts.
La Commission CSSCT s’est réunie ce jour pour discuter de l’évolution du protocole sanitaire suite aux annonces du président du 31 mars 2021.
Une réunion de négociation a eu lieu le 4 février 2021 lors de laquelle nous avions revendiqué les points suivants :
Cette négociation avait pour but d’aboutir à un avenant rapide à l’accord actuel qui se termine en décembre 2021.
Le travail à domicile étant imposé par la crise sanitaire, la direction nous a fait savoir qu’elle préfèrerait finalement reprendre la négociation en septembre dans le but de partir sur un nouvel accord au 1er janvier 2022.
Face à ce revirement de la direction, nous leur avons déjà demandé de ne pas imposer un retour total sur site aux personnes qui n’ont pas accès au télétravail.
Nous espérons que la direction fera preuve de bon sens et permettra à tous, que les personnes aient le statut de télétravailleur ou non, de continuer le travail à domicile jusqu’à la mise en place du nouvel accord.
Sud Solidaires restera tout particulièrement vigilant à ces changements de la direction concernant ces décisions, la situation étant déjà assez anxiogène pour les salariés du groupe.
Sud Solidaires a toujours milité en faveur d’un intéressement égalitaire et continuera de le faire. C’est pourquoi nous n’avions pas signé l’accord d’intéressement actuellement en vigueur, qui favorise les plus hauts salaires.
La direction a proposé un avenant qui permettra de ne pas réduire la prime d’intéressement versée en 2021 aux personnes qui ont bénéficié en 2020 des arrêts garde d’enfants ou des absences autorisées rémunérées.
Au vu de la situation exceptionnelle, Sud solidaires a été signataire de cet avenant pour ne pas pénaliser les salariés concernés.
Une négociation débutera après les élections d’avril pour établir un nouvel accord d’intéressement. Accordez-nous votre confiance et nous serons au rendez-vous pour réclamer un intéressement plus juste.
Nous ne savons pas encore s’il y aura un intéressement en 2021 mais nous avons bon espoir. Sinon, la direction ne nous aurait pas proposé un avenant… Une réunion est prévue le 7 avril pour nous en donner les montants. Nous ne pourrons pas communiquer à ce moment-là (les élections nous l’interdisent …) et nous vous encourageons donc à consulter la News qui sera faite sur Déclics.
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Les négociations sur le télétravail ont repris le 4 février 2021 dans un climat un peu tendu, avec la contrainte de devoir reformer nos équipes au dernier moment pour éviter d’inclure des salariés ayant basculé dans l’IRC. Même avec la volonté affichée de la direction d’étendre à l’ensemble de l’UES les évolutions qui pourront être négociées, certaines organisations syndicales ont déclaré être très contrariées par cette limite.
Malgré tout, l’urgence du sujet a fini par réunir tout le monde autour de la table après quelques éclaircissements, quand nous avons rappelé par exemple à quel point ces évolutions étaient attendues par les salariés concernés par les déménagements à venir.
La direction a toutefois pris un engagement : si un avenant à l’accord télétravail est signé dans le GIE AG2R, il sera appliqué à l’identique dans l’IRC ARRCO AGIRC par décision unilatérale.
Voici les demandes SUD SOLIDAIRES. Etant donné le contexte actuel, qui prouve bien que l’entreprise peut tourner avec une proportion très élevée de télétravail, la direction semble disposée à faire quelques efforts par rapport à ses positions de l’époque :
Permettre à plus de salariés à temps partiel d’accéder au télétravail. Lors des dernières négociations, la direction se limitait à accorder 1 jour aux salariés entre 60 et 80%. Il semblerait qu’elle soit aujourd’hui plus à l’écoute des revendications SUD SOLIDAIRES en ouvrant l’accès pour davantage de salariés. A suivre …
Extension de l’éligibilité à de nouveaux métiers. La direction compte se concerter avec le management pour faire un point sur de nouveaux métiers qui pourraient être intégrés dans l’accord.
L’accès plus rapide au 2ème jour (normalement 3 mois au lieu d’un an), qui reste plus ou moins un acquis des deux côtés depuis les discussions précédentes.
Au sujet des indemnités pour les salariés en télétravail, la direction a semblé plus ouverte pour reconsidérer sa position, le contexte actuel semblant jouer encore une fois. Il devient en effet difficile d’ignorer les frais fixes supplémentaires engendrés par la pratique du télétravail.
Matériels (fauteuils, bureau …) adaptés au domicile. La direction pourrait éventuellement accepter cette disposition en cas de handicap ou de prescription médicale.
Et bien sûr, l’ouverture à un 3ème jour de télétravail… Sur ce dernier point, la direction se fait encore clairement désirer. Il est bien possible qu’un espoir subsiste mais lié à d’autres dispositions qui pourraient être abordées plus tard dans l’année, à savoir l’adoption du Flex Office. Nous restons pour notre part très circonspects sur cette mesure, qui déborde largement du cadre des discussions sur le télétravail et méritera toute notre attention le moment venu.