Archives de catégorie Actualités

ParFrancesco

Séparation AG2R La Mondiale / MATMUT : Le coût

Lors du CE AG2R REUNICA du 17 juillet 2019, une estimation du coût du rapprochement, puis séparation avec la MATMUT a été donné. Celui-ci s’élèverait à 4 millions d’Euros environ. Soit 4 fois plus que nos dernières NAO …

Lors de la consultation au CE en 2018, nous demandant notre avis sur le rapprochement, nous avions été la seule organisation seule syndicale à donner un avis négatif. Nous trouvions en effet que nous manquions d’information, notamment concernant la situation financière de la Matmut. C’est par ailleurs une des raisons qui a déclenché la séparation, notre direction n’ayant jamais réussi à obtenir leur situation économique. Peut-être avions-nous eu du nez !

Il faudra certainement ralentir ces rapprochements à marche forcée et prendre le temps de correctement structurer notre groupe avant de chercher à devenir “big and wonderful”, comme le dit si bien notre directeur général.

ParFrancesco

Badgeage à l’écran

Après négociation, les élus Solidaires ont obtenu une compensation pour la mise en œuvre du badgeage à l’écran :

Chaque journée travaillée fera l’objet d’une compensation de 5 minutes, créditée sur le compteur horaires variables du collaborateur.

Sans distinction d’une journée sur le lieu de travail ou d’une journée en télétravail.

Sans prorata : la compensation est la même, quelque soit la durée travaillée au cours de la journée ou de la demi-journée.

Le démarrage est prévu en septembre et les anciennes badgeuses ne seront plus remplacées.

ParFrancesco

NAO 2019 : une négociation déloyale

Tract intersyndical : Solidaires, CFDT, FO, CGT, UNSA et CFE-CGC

Le 12 février, s’est déroulée la première réunion de « Négociations Annuelles Obligatoires » dans notre GIE AG2R REUNICA.

Si certains thèmes, définis par la loi, sont obligatoirement abordés (durée du travail, égalité hommes/femmes…), le thème principal est celui des augmentations salariales de l’année.

Le 12 février, première déconvenue des négociateurs syndicaux : les documents qui permettent d’étudier la situation sociale et salariale n’ont été communiqués que 48 heures avant les négociations. Difficile dans ces conditions d’étudier les chiffres et d’avoir un débat approfondi. L’objectif de la direction est-il que nous ne regardions pas ces chiffres de trop près ?

Seconde mauvaise surprise : l’opacité sur la réduction des charges sociales et fiscales de l’entreprise.

Rappelons que le gouvernement a décidé d’une baisse de ces charges pour doper la croissance et le pouvoir d’achat des salariés. Question légitime des organisations syndicales : quel est le montant de l’allégement pour le GIE AG2R REUNICA ?

Réponse de la direction : nous ne vous donnerons pas ces chiffres.

La volonté de la direction est-elle de ne pas réinjecter ces sommes importantes (approximativement 10 millions d’euros selon nos estimations) dans la politique salariale ?

Et pour terminer cette réunion, dernière douche froide pour les négociateurs : l’enveloppe dédiée aux négociations collective sera au plus de 0,6% de la masse salariale.

Avant même de commencer, la direction fixe la taille de l’enveloppe. Le reste de la négociation consistera juste à discuter de la distribution de ces 0,6%. Cela s’apparente à une négociation déloyale.

Lorsque l’on sait que l’inflation en 2018 a été de 1,8% et que celle prévue pour 2019 est de 1,5%, comment maintenir le pouvoir d’achat des salariés du groupe avec 0,6% d’augmentation collective ?

Vos représentants du personnel ne peuvent pas accepter une telle situation.

Il est indispensable que lors de la prochaine réunion de négociations, le 7 mars, la direction :

  • Précise le montant des réductions de charges sociales et fiscales dont elle bénéficie et l’utilisation de ces économies,
  • Négocie réellement l’enveloppe des augmentations salariales, comme le prévoit la loi.

Sans un changement de cap de la direction, les organisations syndicales envisageront une saisie de l’inspection du travail et un mouvement social d’ampleur dans notre groupe.

ParFrancesco

Prime « pouvoir d’achat » : Bien mais peut mieux faire !

Nous serons informés lors du CE du 29 janvier 2019 concernant l’attribution de la fameuse prime sur le pouvoir d’achat obtenue après une forte mobilisation. Petite précision, cette information est une étape obligatoire pour que l’employeur puisse décider seul du montant et des modalités…

En tout cas, cela montre que les actions d’ampleur peuvent donner de vrais résultats au bénéfice de tous. Les équipes Solidaires le savaient hier et s’en rappelleront demain, afin que nos dirigeants mesurent réellement la dégradation du climat social dans notre groupe.

C’est donc 500 € (avec un mini à 150 €) pour tous ceux qui ont un salaire inférieur à 3 fois le smic (53 994 € annuel max). Une fois de plus, quand la direction a la possibilité de prendre une décision au bénéfice de ses salariés, elle fait le choix de ne pas trop donner. Nous regrettons que cette prime soit proratisée pour les temps partiels, les arrêts maladie et que la direction ne verse pas 1000 € comme le permet le texte de loi.

C’est une prime pour le pouvoir d’achat et c’est pourquoi elle n’est versée qu’aux salariés les moins rémunérés.  Les accords d’intéressement AG2R LA MONDIALE considèrent que les salariés mieux payés sont plus méritants puisque la prime d’intéressement est proportionnelle au salaire. Pour Solidaires, cette prime d’intéressement devrait être la même pour tous les salariés du groupe !

Décision unilatérale relative à l’attribution de la prime exceptionnelle.PDF

ParFrancesco

Accord prévoyance

Le contrat Prévoyance des salariés du GIE AG2R REUNICA qui couvre le gros risque (arrêt longue maladie, invalidité, décès) était déséquilibré avec un S/P à 115 % (sinistre sur prime = pour 100 euros cotisés, 115 € étaient versés en prestation). Notre assureur AG2R Prévoyance, qui n’est autre que notre propre groupe, a demandé une hausse des cotisations et/ou une baisse des prestations pour rééquilibrer le contrat.

Lorsque l’on analyse les chiffres de plus près, il semblerait que ce soit les invalides Catégorie 1 qui plombent le contrat, ayant jusqu’à aujourd’hui une pension à 100% du net. En accord avec notre assureur, notre DRH a donc proposé d’augmenter la cotisation globale de 10% et de baisser cette prestation Invalide Catégorie 1, pour les nouveaux invalides à compter du 1er janvier 2019.

Voici quelques raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là :

  • Vieillissement de la population : conséquence directe de la politique menée par la direction de non remplacement des retraités et des autres départs.
  • Absentéisme anormalement élevé et un nombre anormalement élevé de salariés positionnés en Invalidité Catégorie 1 : Conséquence directe d’un management inadapté qui ignore les individus derrière les outils, poussant à bout la résistance des salariés. L’augmentation de la charge de travail et la quasi impossibilité de bénéficier des récupérations d’heures viennent aggraver ce point.

En d’autres termes, nous estimons que notre employeur est en grande partie responsable de la sinistralité de notre contrat et qu’il aurait dû prendre totalement en charge la hausse de cotisation.

Cédant à la menace de résiliation du contrat, 3 organisations syndicales ont accepté de signer l’accord, avec les conséquences suivantes :

  • Baisse de pension pour les invalides catégorie 1
  • Hausse de la cotisation salarié et employeur en janvier 2019, puis 2ème hausse en janvier 2020, soit :

Notre employeur s’est engagé à ne pas faire d’autre hausse de cotisations en 2019 et 2020, ce qui ne veut pas dire qu’il ne l’envisage pas pour 2021 …

En conclusion, nous pouvons constater que le groupe traite mieux ses autres clients que ses salariés, au vu de la très faible part d’augmentation prise en charge par notre employeur. Peut-être, devrions-nous envisager de faire gérer notre contrat par un autre groupe afin d’être traités comme un « vrai » client …