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ParFrancesco

Fermeture des sites de Montholon et Dolet

Lors du CSE du 24/04/2020, la direction nous a annoncé la fermeture des sites de Montholon et Dolet en 2021.

Les détails seront donnés lors du CSE de juin 2020. Ils indiqueront notamment les mouvements de personnel que cela engendre.

ParFrancesco

Interessement 2019 versé en 2020

L’enveloppe globale sera de 5 280 491 € (2,1076 % de la masse salariale) contre 5 764 454 € (2,22 % de la masse salariale) l’année dernière.

Soit une baisse de 8,4 % en montant versé et 5,1 % en pourcentage versé.

Voici les montants moyens par tranche de salaire (temps plein, présent toute l’année) :

  • 25000 € annuel  : 758,40 €
  • 30000 € annuel  : 814,63 €
  • 35000 € annuel  : 870,85 €
  • 40000 € annuel  : 927,08 €

Cela concerne 6958 bénéficiaires :

  • 3050 employés
  • 2267 AM
  • 1641 cadres

Vous aurez la possibilité de faire votre choix via le site de Natixis uniquement (pas d’envoi papier au vu des circonstances du Covid 19).

En cas de non réponse, l’intéressement sera versé sur le PEE sur le fond monétaire.

L’intéressement sera versé en juin.

ParFrancesco

La retraite à points, dès 2022, 2025, 2027… Le gouvernement nous ment… on continue

La retraite à points inchangée :
pour Solidaires, c’est toujours non !


• Il n’y aura pas de dépenses de retraites au delà de 13,8% du PIB => tout le monde est concerné parce qu’il y aura plus de retraité-es, donc moins à partager.
• Le calcul de la pension se fera sur toute la carrière au lieu du dernier ou des meilleurs salaires => tout le monde va y perdre et voir sa pension baisser parce que les mauvaises années compteront (stages, emplois mal payés…).
• Un âge d’équilibre est introduit, différent de l’âge légal de départ, avec un malus (décote) => tout le monde va être obligé de travailler plus longtemps et/ou perdra, ce n’est pas du libre choix.
• Le minimum de pension à 85% du SMIC, c’est à dire 1000 euros, est très bas (en dessous du seuil de pauvreté), et il ne sera donné que pour une carrière complète très longue => encore la misère pour les plus précaires et les femmes en particulier. Ce minimum était déjà présent dans la loi de 2003 n’a pas été appliqué. Donc une retraite minimum égale au smic pourrait s’appliquer indépendamment d’un système à points.
• Il n’y aura pas de compensation des inégalités de retraite entre hommes et femmes => c’est le maintien des situations de dépendance des femmes qui ont les plus bas salaires et les carrières les plus discontinues.
Ces éléments du rapport Delevoye que nous dénonçons depuis plus d’un an sont maintenus. Le Conseil national de la résistance a été à l’origine de la création de la sécurité sociale en 1945. Philippe ne peut pas s’en réclamer !

 

Travailler plus et gagner moins, c’est non !

Concrètement, la loi instaurera un âge « d’équilibre » à 64 ans en 2027 (62 ans et 4 mois de plus tous les ans à partir du 1er janvier 2022). Il s’imposera à toutes les personnes encore au travail qu’elles soient ou non concernées par le nouveau système (donc aussi les personnes nées avant 1975). Elles seront obligées de partir plus tard ou subiront un malus de 5% par année manquante. Pourtant plus de la moitié des personnes ne sont plus en activité quand elles prennent leur retraite. Repousser l’âge de départ c’est allonger le temps où ces personnes devront avoir recours à l’assurance chômage et à l’assurance maladie.
Le gouvernement fait croire que le système est en déficit.

 

La réforme en tranches,
c’est créer des divisions pour mieux régner !


Sous pression des grèves et des manifestations, le gouvernement fait mine de prendre des engagements. Mais nous savons que cela n’engage que ceux et celles qui voudront y croire. Nous sommes toutes et tous concerné-es :
Les générations nées avant 1975 sont concernées : par le report de l’âge de départ et le malus (sauf s’ils et elles partent avant 2027).
• Pour celles qui sont nées à partir de 1975 : toutes les années compteront. Ils et elles subiront les différentes mesures du système : possibilité d’augmentation de la valeur à l’achat du point sans création de droits, perte de valeur des points acquis tout au long de la carrière (par sous-indexation), âge d’équilibre possiblement repoussé sans cesse… et aucune garantie ne peut être donnée sur le transfert des droits déjà acquis.

Les salarié-es des régimes spéciaux verront la réforme s’appliquer sur une durée plus longue à partir de la génération 1985 a priori, ce qui concernerait 30 à 40% des personnels. Dans le même temps ils-elles seront touché-es par les reports d’âge de départ.
• Ceux et celles qui entreront dans le monde du travail à partir de 2022 seront pleinement concerné-es.
Les retraité-es subiront les risques de sous-indexation de leur pension, ce qui veut dire une perte du pouvoir d’achat.
Alors, vraiment tout le monde est concerné. Et qu’on ne compte pas sur nous pour laisser tomber les générations futures, en disant que pour elles des droits en recul, ce ne serait pas si grave.

Des garanties pour la pénibilité,
les aides soignant-es, les enseignant-es,
les familles nombreuses ?

• Le gouvernement tente de donner des garanties sur la pénibilité pour le personnel des hôpitaux. Elles sont bien en deçà des droits qui permettaient à certaines catégories ou postes de travail d’avoir des départs anticipés de 5 ans avec la catégorie active. La mobilisation actuelle à l’hôpital nous montre que cela ne suffit pas. La prise en compte de la pénibilité avec le compte personnel de prévention (C2P) dans le secteur privé n’est pas un modèle eu égard aux conditions drastiques requises.
• Et les promesses de rémunération pour les enseignant-es. L’engagement est d’aligner les retraites des enseignant-es sur celles de métiers équivalents dans la fonction publique. Cela alors que les pensions de tous-tes les fonctionnaires vont baisser, la prise en compte des primes étant bien insuffisante pour combler la baisse liée au calcul sur toute la carrière plutôt que sur les 6 derniers mois.
• Le gouvernement a aussi décidé de donner des droits supplémentaires aux familles de plus de trois enfants (quels que soient leurs revenus) et d’aider les familles dont la femme (en général) s’arrête de travailler jusqu’à l’âge de 6 ans d’un enfant. Cela alors, que rien n’est fait pour augmenter la retraite des femmes, bien au contraire, et permettre leur indépendance financière (rappelons que leur retraite est de 42% inférieure à celle des hommes).

Le modèle Agirc-Arcco, un cadeau empoisonné

Le gouvernement prend modèle sur la gestion paritaire de l’Agirc-Arcco (le régime complémentaire à points du secteur privé) pour dire que les « partenaires sociaux » vont décider et seront les véritables gestionnaires, sous contrôle du parlement. Nous savons comment l’Agirc-Arcco a travaillé : entre 1990 et 2009, le taux de remplacement de ces régimes a diminué de 30%.
Et nous avons vu comment le gouvernement a pratiqué pour l’assurance chômage, en prenant les décisions contre l’avis de toutes les organisations syndicales. Résultat d’après l’Unedic, plus 40% des personnes vont perdre avec les nouvelles règles d’indemnisation.
Le gouvernement a dit sa volonté d’imposer un équilibre sans augmenter les cotisations patronales. La loi indiquera que l’âge de départ à taux plein sera nécessairement porté à 64 ans pour 2027. Sinon il décidera lui même.

Ce système n’a rien d’universel,
de responsable,
rien à voir avec la justice sociale

Pour nous, la justice sociale, c’est que les cotisations donnent des droits garantis à toutes les personnes qui travaillent :
• droit de partir à 60 ans pour tous et toutes et plus tôt en prenant en compte les pénibilités et les acquis sociaux
• avec 75% du dernier ou des meilleurs salaires, sans que ce soit inférieur au SMIC
• l’égalité entre les hommes et les femmes pour les salaires et la retraite.


L’universalité, ce n’est pas l’incertitude

• ce pourrait être un régime universel en trimestres
• l’intégration des régimes complémentaires Agirc-Arcco, RAFP dans les régimes de base…

Notre responsabilité : Nous refusons au gouvernement le droit de parler pour les générations futures. Lui qui détruit notre modèle social et refuse de prendre des mesures pour la transition écologique, tout ça pour le profit des plus riches et des multinationales.
• Les cotisations, c’est notre salaire socialisé : c’est à nous. Augmenter les cotisations patronales, c’est améliorer tous nos droits. Faire cesser les exonérations, c’est donner plus d’argent à la sécurité sociale, pour les retraites, l’assurance maladie, l’hôpital…
• Augmenter les salaires, l’égalité entre les hommes et les femmes, favoriser l’emploi, partager le travail, c’est là aussi des ressources supplémentaires.
• D’autres sources de financement peuvent être trouvées comme la taxation des dividendes : reprenons ce qui nous est dû dans la poche des actionnaires ! La vraie question, c’est la répartition capital/travail !

 

Alors on continue, le 17 en grève générale

ParFrancesco

COMMUNICATION SYNDICALE ARCHAÏQUE

Il nous est impossible d’envoyer des tracts par mail comme cela se faisait chez Réunica. Cette disposition, a été acceptée par la direction mais refusée par les syndicats CFDT, FO, CGT et CGC. Ces derniers ne souhaitent visiblement pas que SUD SOLIDAIRES puisse communiquer simplement à l’ensemble du personnel du GIE AG2R et ont donc réussi à faire retirer cette proposition.

Les salariés souhaiteraient une intersyndicale forte face à la direction. Vous comprendrez, avec ce genre de petites manœuvres, que ce n’est pas gagné !

Conséquences : inégalité de transmission d’informations selon les sites (en effet, contrairement aux mails, le papier ne peut pas être distribué partout) mais aussi quel gâchis pour notre planète avec tous ces tirages papiers par milliers qui pourraient être évités.

A l’ère du numérique et des nouvelles technologies, il est dommage que certains soient restés à l’âge de pierre !!!

 

Certaines organisations syndicales n’assument pas et contestent leur prise de position concernant la communication syndicale. Certaines apportent des soi-disant preuves qui font que les salariés ne savent plus qui croire.

Nous avons toujours estimé que toutes les voix doivent pouvoir être entendues pour faire avancer les choses. Cependant, cette évidence ne semble pas être partagée par tous.

En matière de syndicalisme, il existe une preuve de prise de position incontestable : c’est la signature ou non d’un accord.

Le protocole d’accord interdisant la communication électorale par mail a bien été signé par : CFDT, FO, CGC et CGT. Ce document est accès libre sur Déclic.

Il suffisait qu’un seul des 4 syndicats ne signe pas pour faire pencher la balance …

 

ParFrancesco

DU 6 AU 15 NOVEMBRE 2019, DONNEZ UN MESSAGE FORT A NOS DIRIGEANTS EN VOTANT SUD SOLIDAIRES

SUD SOLIDAIRES a obtenu la représentativité
en 2017 avec plus de 12% des voix

Nous remercions tous ceux qui nous ont permis de devenir représentatifs en nous accordant leur confiance. Avec les nouvelles instances, issues des ordonnances MACRON, le CHSCT et le CE disparaîtront et seront remplacés par le Comité Social et Economique (CSE). Le contre-pouvoir des syndicats en sera d’autant plus affaibli. Un nouveau rapport de force, en donnant plus de représentativité à notre syndicat doté d’une réelle volonté de
mobilisation, deviendra indispensable.


Nos dirigeants vous ignorent et seuls les aspects
financiers les intéressent

En votant pour un syndicat comme le nôtre, vous donnerez un signe fort à la direction. Ils ignorent l’humain que vous êtes, soyez l’humain qui les rappelle à l’ordre. Si vous laissez la représentativité syndicale telle qu’elle existe aujourd’hui, vous laisserez les mains libres à nos dirigeants pour disposer des salariés comme ils le souhaitent.


Prestations du futur CSE

Avec le CSE, il sera désormais possible de prendre une partie du budget de fonctionnement pour les utiliser pour les oeuvres sociales, et donc potentiellement augmenter les prestations. SUD SOLIDAIRES est également favorable à une diminution des coûts de fonctionnement du CE (notamment en diminuant les frais de déplacement des élus).


Priorité au maintien de l’emploi sur les sites, et non aux fusions mal préparées.

Les dirigeants MATMUT voulaient prendre les rênes du pouvoir et avaient visiblement une volonté de diminuer le nombre de salariés. Devant le manque de visibilité pour les salariés, les élus SUD SOLIDAIRES ont été les seuls à voter contre le rapprochement.
Il semblerait que la suite des événements nous ait donné raison …

 

Nos revendications :

– Maintien de l’emploi sur les sites.

– Mise en œuvre d’un véritable suivi des carrières

– Facilité et transparence dans l’obtention et la prise des récupérations d’heures

– Facilité dans la prise des congés enfants malades.

– Intéressement et participation égalitaires

– Augmentations individuelles avec un minimum de 4 % pour tous les salariés

– Extension du congé fin de carrière pour les salariés nés après le 01/07/1966 avec abondement sur l’indemnité de fin de carrière.

– Cotisation famille et/ou célibataire pour les frais de santé avec prise en charge employeur à 65 %.

– Mutuelle gratuite pendant 1 an pour les ayants droit des salariés décédés.

– Cotisation santé et prévoyance : augmentation de la prise en charge patronale.

– Prime Macron renouvelée en 2020.

– Utilisation du budget de fonctionnement pour les œuvres sociales afin d’augmenter les prestations CE.

– Envoi des tracts par mail pour les organisations syndicale. La direction est d’accord et les syndicats CFDT, FO, CGT et CGC s’y sont opposés (ils ont tous les 4 signé le protocole qui l’interdit).