SUD SOLIDAIRES présente ses excuses pour cette distribution « papier » en ce contexte de crise Covid. Malgré les mesures sanitaires, la direction reste totalement irresponsable et refuse toujours l’envoi par mail. En attendant d’en avoir le droit, nous vous invitons donc à consulter notre site Web.
Lors de ces 2 réunions, seuls SUD SOLIDAIRES, la CGT et l’UNSA se sont exprimés pour demander la communication par voie électronique. Les autres continuent à rester silencieux sur ce sujet.
VOICI LES REPONSES DE LA DIRECTION :
Doit-on en déduire que la direction se réserve d’accorder ultérieurement le 3ème jour en parallèle d’autres propositions moins populaires, tel que le flex office (bureaux partagés) ? Peut-être …
Avant même que la réunion ait lieu notre DRH s’était exprimée auprès d’un média pour affirmer qu’elle n’était pas favorable au 3ème jour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point, la négociation était quelque peu biaisée.
Sur ce point la direction serait éventuellement prête à modifier un peu sa position, notamment en tenant compte de la modalité de travail et donc « peut-être » à l’ouvrir aux salariés ayant une quotité inférieure à 60 % (à suivre …).
Nous estimons que le télétravail doit être ouvert à tous les salariés, quel que soit leur temps de travail.
Nous avons exprimé que cela représente une régression par rapport à l’accord actuel. Sans compter, le côté « usine à gaz » du dispositif. D’autres organisations ont fait part de leurs doutes (une est toutefois totalement pour, sans même avoir les précisions exactes). La direction a exprimé qu’elle changerait peut-être de position à ce sujet (A suivre …).
Nous pensions, à tort, que la direction avait ouvert cette négociation pour apporter de réelles améliorations à l’accord télétravail, mais il faudra, à l’exception des salariés à temps partiel < 80 %, se contenter de « mesurettes ».
SUD SOLIDAIRES souhaite vous informer de la situation actuelle. En cette période de crise sanitaire, nous aurions aimé le faire de vive voix ou par des moyens de communication modernes comme l’utilisation du mail. Cela aurait permis de donner l’information plus rapidement et au même instant pour tous les salariés du GIE AG2R. Malgré la crise sanitaire, et une volonté semblerait-il affichée de la direction de déployer davantage le télétravail, ce droit ne nous est toujours pas donné.
Le 30 mai 2018 au sein de notre groupe avait été signé un accord sur le télétravail, ce qui était une première avancée.
Au vu du contexte actuel et de la crise que nous traversons, qui malheureusement ne sera peut-être pas la dernière, certaines mesures qui paraissaient à l’époque non indispensables à la direction, le sont devenues aujourd’hui pour tous.
C’est dans ce contexte particulier que les organisations syndicales représentatives ont été invitées, le jeudi 3 septembre 2020, pour connaitre le bilan des 2 années de télétravail volontaire, pour certains salariés, mais aussi une obligation pour d’autres pour cause de crise sanitaire.
La conclusion qui en ressort est un résultat plus que positif. C’est dans ce contexte que les OS ont fait des propositions pour améliorer cet accord et le mettre plus en adéquation avec le contexte de notre groupe.
SUD SOLIDAIRES a été à l’écoute des salariés durant ces 2 années et se fait donc leur porte-parole lors de ces futures négociations sur un avenant au télétravail.
SUD SOLIDAIRES vous détaille quelques-unes de ces mesures, qui nous paraissent les plus importantes :
Il nous apparait aussi important de différencier le télétravail volontaire, de celui des personnes qui ne le souhaitent pas, mais qui en cas de crise sont là pour soutenir leurs collègues. C’est pour cette raison que nous continuons à demander un PC portable pour tous.
Sur ce dernier point, seules SUD SOLIDAIRES et la CGT se sont exprimées. Cela signifie-t-il que les 4 autres organisations syndicales, restées bien silencieuses, sont contre ? Nous ne le savons pas…
TRAVAIL A DISTANCE POUR EVENEMENTS EXCEPTIONNELS :
Cependant, d’autres mesures ont été avancées par d’autres organisations syndicales qui nous paraissent être un frein évident au télétravail :
SUD SOLIDAIRES saura rester vigilant et se fera fort de porter le choix de tous les salariés auprès de la direction.
En cette période de crise sanitaire SUD SOLIDAIRES souhaite bon courage à tous les salariés ainsi qu’à leurs proches.
La prochaine réunion est prévue le 11 septembre 2020, lors de laquelle la direction devrait apporter des réponses à nos revendications. A suivre …
La direction vient de nous communiquer les modalités d’attribution des tickets restaurant les jours télétravaillés :
SUD Solidaires avait fait cette demande à la direction dès le mois de mars et nous sommes très heureux qu’elle ait fini par aboutir. Nous n’avons toutefois pas pu obtenir la rétroactivité à partir du 16 mars, qui est toutefois compensée par sa durée indéterminée.
Une communication sera faite très prochainement sur Déclic.
La retraite à points inchangée :
pour Solidaires, c’est toujours non !
• Il n’y aura pas de dépenses de retraites au delà de 13,8% du PIB => tout le monde est concerné parce qu’il y aura plus de retraité-es, donc moins à partager.
• Le calcul de la pension se fera sur toute la carrière au lieu du dernier ou des meilleurs salaires => tout le monde va y perdre et voir sa pension baisser parce que les mauvaises années compteront (stages, emplois mal payés…).
• Un âge d’équilibre est introduit, différent de l’âge légal de départ, avec un malus (décote) => tout le monde va être obligé de travailler plus longtemps et/ou perdra, ce n’est pas du libre choix.
• Le minimum de pension à 85% du SMIC, c’est à dire 1000 euros, est très bas (en dessous du seuil de pauvreté), et il ne sera donné que pour une carrière complète très longue => encore la misère pour les plus précaires et les femmes en particulier. Ce minimum était déjà présent dans la loi de 2003 n’a pas été appliqué. Donc une retraite minimum égale au smic pourrait s’appliquer indépendamment d’un système à points.
• Il n’y aura pas de compensation des inégalités de retraite entre hommes et femmes => c’est le maintien des situations de dépendance des femmes qui ont les plus bas salaires et les carrières les plus discontinues.
Ces éléments du rapport Delevoye que nous dénonçons depuis plus d’un an sont maintenus. Le Conseil national de la résistance a été à l’origine de la création de la sécurité sociale en 1945. Philippe ne peut pas s’en réclamer !
Travailler plus et gagner moins, c’est non !
Concrètement, la loi instaurera un âge « d’équilibre » à 64 ans en 2027 (62 ans et 4 mois de plus tous les ans à partir du 1er janvier 2022). Il s’imposera à toutes les personnes encore au travail qu’elles soient ou non concernées par le nouveau système (donc aussi les personnes nées avant 1975). Elles seront obligées de partir plus tard ou subiront un malus de 5% par année manquante. Pourtant plus de la moitié des personnes ne sont plus en activité quand elles prennent leur retraite. Repousser l’âge de départ c’est allonger le temps où ces personnes devront avoir recours à l’assurance chômage et à l’assurance maladie.
Le gouvernement fait croire que le système est en déficit.
La réforme en tranches,
c’est créer des divisions pour mieux régner !
Sous pression des grèves et des manifestations, le gouvernement fait mine de prendre des engagements. Mais nous savons que cela n’engage que ceux et celles qui voudront y croire. Nous sommes toutes et tous concerné-es :
• Les générations nées avant 1975 sont concernées : par le report de l’âge de départ et le malus (sauf s’ils et elles partent avant 2027).
• Pour celles qui sont nées à partir de 1975 : toutes les années compteront. Ils et elles subiront les différentes mesures du système : possibilité d’augmentation de la valeur à l’achat du point sans création de droits, perte de valeur des points acquis tout au long de la carrière (par sous-indexation), âge d’équilibre possiblement repoussé sans cesse… et aucune garantie ne peut être donnée sur le transfert des droits déjà acquis.
• Les salarié-es des régimes spéciaux verront la réforme s’appliquer sur une durée plus longue à partir de la génération 1985 a priori, ce qui concernerait 30 à 40% des personnels. Dans le même temps ils-elles seront touché-es par les reports d’âge de départ.
• Ceux et celles qui entreront dans le monde du travail à partir de 2022 seront pleinement concerné-es.
• Les retraité-es subiront les risques de sous-indexation de leur pension, ce qui veut dire une perte du pouvoir d’achat.
Alors, vraiment tout le monde est concerné. Et qu’on ne compte pas sur nous pour laisser tomber les générations futures, en disant que pour elles des droits en recul, ce ne serait pas si grave.
Des garanties pour la pénibilité,
les aides soignant-es, les enseignant-es,
les familles nombreuses ?
• Le gouvernement tente de donner des garanties sur la pénibilité pour le personnel des hôpitaux. Elles sont bien en deçà des droits qui permettaient à certaines catégories ou postes de travail d’avoir des départs anticipés de 5 ans avec la catégorie active. La mobilisation actuelle à l’hôpital nous montre que cela ne suffit pas. La prise en compte de la pénibilité avec le compte personnel de prévention (C2P) dans le secteur privé n’est pas un modèle eu égard aux conditions drastiques requises.
• Et les promesses de rémunération pour les enseignant-es. L’engagement est d’aligner les retraites des enseignant-es sur celles de métiers équivalents dans la fonction publique. Cela alors que les pensions de tous-tes les fonctionnaires vont baisser, la prise en compte des primes étant bien insuffisante pour combler la baisse liée au calcul sur toute la carrière plutôt que sur les 6 derniers mois.
• Le gouvernement a aussi décidé de donner des droits supplémentaires aux familles de plus de trois enfants (quels que soient leurs revenus) et d’aider les familles dont la femme (en général) s’arrête de travailler jusqu’à l’âge de 6 ans d’un enfant. Cela alors, que rien n’est fait pour augmenter la retraite des femmes, bien au contraire, et permettre leur indépendance financière (rappelons que leur retraite est de 42% inférieure à celle des hommes).
Le modèle Agirc-Arcco, un cadeau empoisonné
Le gouvernement prend modèle sur la gestion paritaire de l’Agirc-Arcco (le régime complémentaire à points du secteur privé) pour dire que les « partenaires sociaux » vont décider et seront les véritables gestionnaires, sous contrôle du parlement. Nous savons comment l’Agirc-Arcco a travaillé : entre 1990 et 2009, le taux de remplacement de ces régimes a diminué de 30%.
Et nous avons vu comment le gouvernement a pratiqué pour l’assurance chômage, en prenant les décisions contre l’avis de toutes les organisations syndicales. Résultat d’après l’Unedic, plus 40% des personnes vont perdre avec les nouvelles règles d’indemnisation.
Le gouvernement a dit sa volonté d’imposer un équilibre sans augmenter les cotisations patronales. La loi indiquera que l’âge de départ à taux plein sera nécessairement porté à 64 ans pour 2027. Sinon il décidera lui même.
Ce système n’a rien d’universel,
de responsable,
rien à voir avec la justice sociale
Pour nous, la justice sociale, c’est que les cotisations donnent des droits garantis à toutes les personnes qui travaillent :
• droit de partir à 60 ans pour tous et toutes et plus tôt en prenant en compte les pénibilités et les acquis sociaux
• avec 75% du dernier ou des meilleurs salaires, sans que ce soit inférieur au SMIC
• l’égalité entre les hommes et les femmes pour les salaires et la retraite.
L’universalité, ce n’est pas l’incertitude
• ce pourrait être un régime universel en trimestres
• l’intégration des régimes complémentaires Agirc-Arcco, RAFP dans les régimes de base…
Notre responsabilité : Nous refusons au gouvernement le droit de parler pour les générations futures. Lui qui détruit notre modèle social et refuse de prendre des mesures pour la transition écologique, tout ça pour le profit des plus riches et des multinationales.
• Les cotisations, c’est notre salaire socialisé : c’est à nous. Augmenter les cotisations patronales, c’est améliorer tous nos droits. Faire cesser les exonérations, c’est donner plus d’argent à la sécurité sociale, pour les retraites, l’assurance maladie, l’hôpital…
• Augmenter les salaires, l’égalité entre les hommes et les femmes, favoriser l’emploi, partager le travail, c’est là aussi des ressources supplémentaires.
• D’autres sources de financement peuvent être trouvées comme la taxation des dividendes : reprenons ce qui nous est dû dans la poche des actionnaires ! La vraie question, c’est la répartition capital/travail !
Alors on continue, le 17 en grève générale
Il nous est impossible d’envoyer des tracts par mail comme cela se faisait chez Réunica. Cette disposition, a été acceptée par la direction mais refusée par les syndicats CFDT, FO, CGT et CGC. Ces derniers ne souhaitent visiblement pas que SUD SOLIDAIRES puisse communiquer simplement à l’ensemble du personnel du GIE AG2R et ont donc réussi à faire retirer cette proposition.
Les salariés souhaiteraient une intersyndicale forte face à la direction. Vous comprendrez, avec ce genre de petites manœuvres, que ce n’est pas gagné !
Conséquences : inégalité de transmission d’informations selon les sites (en effet, contrairement aux mails, le papier ne peut pas être distribué partout) mais aussi quel gâchis pour notre planète avec tous ces tirages papiers par milliers qui pourraient être évités.
A l’ère du numérique et des nouvelles technologies, il est dommage que certains soient restés à l’âge de pierre !!!
Certaines organisations syndicales n’assument pas et contestent leur prise de position concernant la communication syndicale. Certaines apportent des soi-disant preuves qui font que les salariés ne savent plus qui croire.
Nous avons toujours estimé que toutes les voix doivent pouvoir être entendues pour faire avancer les choses. Cependant, cette évidence ne semble pas être partagée par tous.
En matière de syndicalisme, il existe une preuve de prise de position incontestable : c’est la signature ou non d’un accord.
Le protocole d’accord interdisant la communication électorale par mail a bien été signé par : CFDT, FO, CGC et CGT. Ce document est accès libre sur Déclic.
Il suffisait qu’un seul des 4 syndicats ne signe pas pour faire pencher la balance …