Ce mardi 18 Juillet s’est tenue la dernière réunion plénière du CSE. Une réunion un peu chamboulée par la venue programmée de Bruno Angles à 16h pour laquelle la RH a élagué tous les points par peur de devoir le faire attendre. Voici ce que nous en avons retenu :
Projet d’organisation d’ARPEGE
La direction nous a présenté l’évolution de l’organisation de la gestion sur les équipes de la santé de Mulhouse qui vont migrer vers le domaine de la retraite, à la suite du constat suivant : Baisse du portefeuille et équipe qui atteint une taille critique.
Ce projet concerne 18 collaborateurs du GIE AG2R : 8 collaborateurs d’origine Arpège (périmètre Entreprises) et 10 collaborateurs travaillant actuellement pour Viasanté.
Le portefeuille d’AG2R Arpège Mulhouse restant sera transféré sur les équipes de Strasbourg qui seront redimensionnées en rapport avec les besoins.
Petit aparté sur la pré-constitution et la constitution : Les activités liées à la pré-constitution et la constitution, sont en voie de disparition sur les autres sites, notamment sur le site de Paradis. Depuis l’outil ALICE, les frontières sont de plus en plus minces avec la liquidation. Jusqu’à quand ces métiers seront-ils maintenus ? Est-ce pour appâter les futurs gestionnaires ?
Avis Règlement intérieur
Un avis défavorable a été rendu par l’ensemble des Organisations syndicales. La rédaction du règlement tel qu’il est présenté mettant en avant un devoir d’exemplarité et des obligations trop intrusives dans la vie privée, devenant ainsi une réelle atteinte à la liberté d’expression des collaborateurs.
Projet de transfert de l’Agence Conseil Retraite (ex-CICAS) Pro BTP de Bordeaux
L’ACR (Agence Conseil Retraite) de Bordeaux est une équipe de 12 employés et 1 manager. Le transfert vers l’IRC AG2R AGIRC ARRCO au 1er janvier 2024 concerne les 13 postes, seuls 12 salariés verront un transfert de leurs contrats de travail. Le souhait de l’AG2R est de conserver une équipe de 13, le recrutement d’une personne devrait être mis en place.
Intervention du Directeur Général
C’est après une pause un peu prolongée, conséquence d’un ordre du jour quelque peu allégé par la perspective de sa venue, que Bruno Angles nous a rejoint pour ce CSE estival. Après une synthèse de l’avancée du plan d’entreprise Nouvelle Donne, il s’est montré accessible lors d’une session de questions-réponses, prenant le temps de considérer chaque sujet et d’y apporter son point de vue. En fin de compte, cependant, nous sommes repartis avec l’impression de ne pas avoir appris grand-chose de vraiment nouveau, d’autant que pour toutes les questions vraiment pointues notre interlocuteur nous a plutôt renvoyé vers le directeur correspondant.
Bonnes vacances à tous, nous restons joignables pendant tout l’été en cas de besoin,
et rendez-vous à la rentrée pour la reprise des infos
Nous avons participé, ce Mardi 4 Juillet, à la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail qui comportait deux points :
Voici brièvement ce que nous en retenons :
I/ Point sobriété énergétique :
II/ Point Canicule :
La décision est à la main des chefs d’établissement en fonction des situations climatiques locales. Pas d’info RH nationale.
La RH nous informe de l’envoi d’un mail aux responsables d’établissement pour uniformiser les règles suivantes :
1/ situation alerte canicule orange ou rouge :
2/ situation en cas de fortes chaleurs sans alerte canicule :
Aucune fermeture de sites ne sera prévue, même en cas de vigilance rouge, les sites resteront accessibles pour les salariés préférant aller sur site.
Pas de changement significatif par rapport aux précédentes années. L’accord télétravail sur les jours occasionnels est une fois de plus détourné.
Disparition de l’activité prestation santé sur le site de Grenoble :
Le 25 mai, les Représentants de proximité ont été consultés sur la disparition d’une partie des activités du service Assurance de personnes. Il a été décidé par la direction prévoyance santé de supprimer l’activité prestations santé en raison de l’atteinte d’une taille critique. Un dispositif d’accompagnement des collaborateurs concernés est en cours pour l’intégration des personnes concernées dans leurs nouvelles activités.
Bien qu’une organisation sérieuse ait été mise en place, nous, SUD SOLIDAIRES, déplorons cette pratique et avons rendu un avis défavorable pour les raisons suivantes :
Information sur le déploiement du Flex office :
Le déploiement du Flex office a déjà commencé sur les sites parisiens (Levallois, Malesherbes, Paradis) et marseillais. Les prochains sites concernés seront Brune (Paris), Bordeaux, Grenoble, Bezannes et Nantes.
En ce qui concerne notre site grenoblois, au cours de l’été, la DIMEX va contacter toutes les directions présentes sur site pour lister les personnes, les éventuels besoins de recrutement, le statut de chaque collaborateur et leur planning de présence.
Nous nous posons la question de l’intérêt d’un tel projet sur Grenoble. L’abandon de deux étages va-t-il générer de réelles économies à l’échelle de notre Groupe ?
Nous n’avons pas eu de réponse à cette demande, le groupe ne souhaitant pas communiquer sur les aspects financiers.
Affaire à suivre ….
Le déploiement du Flex Office a déjà commencé sur les sites parisiens (Levallois, Malesherbes, Paradis) et marseillais. Les prochains sites concernés seront Brune (Paris), Bordeaux, Grenoble, Bezannes et Nantes.
Alors que les premières mises en place se concrétisent, dans un flou parfois frustrant tant pour les salariés eux-mêmes que pour leurs représentants élus, qui peinent à apporter des réponses précises à toutes vos préoccupations pourtant légitimes sur ce sujet, le processus de consultation local continue.
Sans grande surprise, tous les sites déjà consultés ont rendu un avis défavorable pour les mêmes raisons évoquées lors du CSE du 26 Octobre 2022 :
– Pas suffisamment d’accompagnement au changement
– Rationalisation des surfaces de travail poussée par la direction financière dans le seul but de faire des économies rapides
– Détérioration des conditions de travail
– Risque de modification forcée des jours de télétravail
En fin de compte, et comme nous l’avions déjà signalé en CSE, c’est uniquement dans un but purement économique qu’il est encore demandé aux collaborateurs de fournir des efforts sur leurs espaces de travail. Tout cela va forcément engendrer du stress supplémentaire, et des conditions de travail inconfortables, au détriment de la fameuse « Qualité de vie au Travail » pourtant si chère au cœur de nos dirigeants. La course à la place va commencer … soyez prêts !
Nous restons perplexes également sur les réelles économies que ces mesures vont permettre à AG2RLM de faire, considérant la somme de travaux et d’achats engagés. Au bout du compte nous attendons également des informations à ce sujet pour voir si le jeu en valait véritablement la chandelle, même si le sacrifice de l’espace privé des salariés du Groupe nous semble un coût injustifiable à l’heure actuelle.
GAPEC : sur l’accord rien de nouveau
La négociation GAPEC qui s’est terminée dernièrement n’a pas réussi à nous convaincre de changer d’avis par rapport à la précédente mouture, dont nous n’étions pas signataires. Malgré quelques avancées, à notre sens nous restons sur un accord bien trop tiède, qui laisse beaucoup trop la responsabilité au salarié de tout faire lui-même concernant sa carrière et ses éventuelles évolutions. Signalons également la difficulté qui persiste pour les salariés de la gestion qui sont en province de pouvoir évoluer sur leur site par manque de postes en local (centralisation des pôles expertises métiers sur le bassin parisien)
NAO : un petit reste à faire ?
Nous sommes toujours dans l’attente d’une clarification de la direction concernant une partie du budget NAO 2023 : les 0,86% qui avaient été à l’époque bloqués dans l’attente d’un éventuel accord au niveau de la branche, qui n’aura en fin de compte pas lieu. Reste donc 2 millions d’euros en suspens, que nous ne comptons pas laisser filer sur des postes sans rapport avec la NAO. Affaire à suivre de très près.
Plan de recrutement 2022 et prévision 2023
La direction nous a présenté le bilan du plan de recrutement 2022 du groupe. 579 postes pourvus en CDI au total.
Un fort accent a été mis sur le secteur commercial suivi par le périmètre de la Retraite Complémentaire.
Le recrutement des missions temporaires et des alternants a bénéficié par contre à la gestion et la relation client.
Quant au plan de recrutement 2023, le chemin de croix se poursuit :
au 15 juin, les besoins en CDI s’élèvent à 1243 postes, seulement une petite moitié de l’objectif est atteinte. Le secteur de la retraite complémentaire s’en est le mieux sorti dans son accroissement de renforts.
Nous avons eu un retour sur la cooptation : depuis juillet 2022, sur 286 cooptations proposées, 56 ont débouchés sur une embauche tous métiers confondus.
Cependant, il faut relativiser ces chiffres. Ces recrues ne renforcent pas nécessairement les équipes car c’est sans compter les départs à la retraite et les départs volontaires. Sur ce sujet, la direction a reconnu à demi-mot sa difficulté à recruter compte tenu du marché qui est actuellement tendu et les agences de recrutement sont mises à contribution. Elle prévoit également de revoir la politique salariale en ponctionnant une partie des fameux 0,86% restants de la NAO, mais cela sera-t-il suffisant ?
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien‐fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.
Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.
Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.
Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.